Cassis, France | AFP | jeudi 18/01/2018 - Un aspirateur qui vogue sur l'eau pour ramasser les détritus qui flottent dans les ports: grâce au "Jellyfishbot" (robot méduse), en rodage jeudi dans le port de Cassis (Bouches-du-Rhône), ses trois inventeurs espèrent conquérir la Côte d'Azur.
Il mesure 70 cm, pèse 16 kilos et traîne derrière lui un simple filet dans lequel viennent s'amasser papiers, feuilles ou encore canettes au fur et à mesure de ses allers et venues entre les coques des bateaux.
Télécommandé à distance, le prototype sera bientôt équipé d'un laser afin de détecter "les obstacles et de collecter les déchets de manière autonome", explique l'un de ses créateurs, Nicolas Carlesi, doctorant en robotique et intelligence artificielle.
Equipé de "lingettes", le robot peut également absorber les hydrocarbures produits par les moteurs des embarcations à quai et qui brillent à la surface de l'eau.
"Je suis passionné de voile, de plongée sous-marine, et j'ai toujours été frappé de voir la pollution sur le littoral méditerranéen, alors je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose et me servir de mes connaissances", raconte le trentenaire.
En se faufilant dans les lieux exigus, le "jellyfishbot", d'une autonomie de 7 à 8 heures grâce à ses deux batteries, est plus efficace que les salabres (sortes d'épuisettes) maniées par les employés des port, et surtout plus rapide, vante M. Carlesi.
Vendu 8.000 euros, le robot intéresserait la métropole d'Aix-Marseille, avec laquelle la petite société basée à Aubagne (Bouches-du-Rhône) se dit en "discussion avancée", selon son co-fondateur. Iadys espère équiper deux à trois ports de la Côte-d'Azur d'ici la saison estivale, et une dizaine à fin 2018.
Il mesure 70 cm, pèse 16 kilos et traîne derrière lui un simple filet dans lequel viennent s'amasser papiers, feuilles ou encore canettes au fur et à mesure de ses allers et venues entre les coques des bateaux.
Télécommandé à distance, le prototype sera bientôt équipé d'un laser afin de détecter "les obstacles et de collecter les déchets de manière autonome", explique l'un de ses créateurs, Nicolas Carlesi, doctorant en robotique et intelligence artificielle.
Equipé de "lingettes", le robot peut également absorber les hydrocarbures produits par les moteurs des embarcations à quai et qui brillent à la surface de l'eau.
"Je suis passionné de voile, de plongée sous-marine, et j'ai toujours été frappé de voir la pollution sur le littoral méditerranéen, alors je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose et me servir de mes connaissances", raconte le trentenaire.
En se faufilant dans les lieux exigus, le "jellyfishbot", d'une autonomie de 7 à 8 heures grâce à ses deux batteries, est plus efficace que les salabres (sortes d'épuisettes) maniées par les employés des port, et surtout plus rapide, vante M. Carlesi.
Vendu 8.000 euros, le robot intéresserait la métropole d'Aix-Marseille, avec laquelle la petite société basée à Aubagne (Bouches-du-Rhône) se dit en "discussion avancée", selon son co-fondateur. Iadys espère équiper deux à trois ports de la Côte-d'Azur d'ici la saison estivale, et une dizaine à fin 2018.