Le rêve rejoint le rivage : Offrir à l’autre les clés de la réussite

"Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures." disait Théophile Gautier


Otahitinui, depuis près de trois mois, donne à nos vies un parfum d’aventure. Emportés dans leur sillage, nous avons découvert des îles familières où les autochtones sont nos cousins. L’équateur franchi, c’est la rencontre d’un monde nouveau où le présent et le passé s’unissent. Sur les traces de leurs ancêtres, Otahitinui renoue avec le peuple des Philippines à Palau et à Aparii.

Aparri, petite ville inconnue jusqu’à ce jour pour les voyageurs de la « toile » que nous sommes, est située à la pointe nord de Luzon aux Philippines. Tournée vers la Chine, son puissant voisin, mais aussi vers le Japon qui l’a occupée, elle vit de la pêche et du commerce du riz, du maïs, et du coprah.

A l'embouchure de la rivière Cagayan, les pêcheurs, à bord de leurs pirogues, vont taquiner dès l’aube le poisson. On y vit au jour le jour, sans jamais oublié que la nature est le maître des vies , du destin.

Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, les éruptions volcaniques et les tremblements de terre sont fréquents. Les tsunamis, les typhons, dévastent les paysages paisibles et forgent les caractères.

Hommes des îles, hommes de la mer, nos navigateurs surfent entre les Typhons. Megi qui a tué 36 personnes, les a précédés avant d’atteindre l’île de Taiwan et la Chine, Sixteen les accompagne à tribord et Seventeen se forme au large. Ils se côtoient certes, mais sans jamais se rencontrer.

Hommes des îles, (Tahiti, Marquises, Tuamutu, Tonga) si différents dans leurs histoires, dans leurs parcours, ils sont partis sans se connaître. Affronter le vent, l’océan, c’est le lot des navigateurs, le danger les rassemble, les problèmes humains les éloignent. Mais l’aventure n’est-elle pas avant tout humaine ? Pour la réussir, il faut certes faire confiance au hasard, à la chance, au destin, mais il faut aussi comme le dit Sam tendre à l’autre la clef de la réussite.

Sam : Il est important de se comprendre, de s’écouter. Si je n’accepte pas l’autre, je vis dans l’erreur. C’est un mot si simple, « comprendre » l’autre. Comprendre son histoire, sa culture, d’où il vient. Se comprendre, parler. Nous avons le temps sur l’océan ! Nous faisons tous des erreurs, les uns et les autres. Si tu ne comprends pas l’autre, tu ne peux aller au bout du voyage. Oui, Comprendre l’autre, c’est rester modeste. Humble. Si on ne prend pas le temps de se comprendre, on refoule des tensions et la vie perd de son humanité. Comprendre Punua, comprendre Hiria, comprendre Hervé…Ensuite on avance.

Sur la pirogue, on oublie son ego, on fait partie intégrante de l’aventure, on forme une équipe gagnante, pour aller jusqu’au bout de nos rêves et gagner le respect des autres. Ne l’oublions jamais. On gagne le respect, on ne le demande pas.
par Michèle Lewon

 

Un des grands malheurs de la vie moderne c'est l'absence d'aventures


L'aventure, grâce à eux nous la vivons chaque jour

 


Entrainés dans leur sillage


Nous avons découvert des îles du bout du monde


Nous les accompagnons à Aparii aux portes de la Chine

 


Qui vit de la pêche et du commerce


Qui tremble aux passages des typhons


Où les hommes se battent pour survivre


Ils ont surfé entre les cyclones


Appris à se connaître


Pour se comprendre


Sam : Il est important de se parler, de s'écouter


De découvrir le visage de l'autre

 


Pour aller au bout du voyage


On gagne le respect, on ne le demande pas

 


Rédigé par Michèle lewon le Dimanche 24 Octobre 2010 à 11:46 | Lu 719 fois