Papeete, le 9 octobre 2019 – Le nouveau président de la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française, Jean-Luc Le Mercier, a été officiellement installé dans ses fonctions mercredi. Un premier poste de président de chambre dans la carrière de l’énarque, né à Papeete et qui a passé son enfance à Taravao.
Jean-Luc Le Mercier est le nouveau président de la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française. Le successeur de Jean Lachkar a été officiellement installé dans ses fonctions mercredi après-midi à l’occasion d’une audience solennelle organisée au palais de justice de Papeete. Diplômé de l’Ecole du commissariat de l’armée de terre, puis de l’Ecole nationale de l’administration (ENA), le magistrat était jusqu’ici en poste comme procureur financier en Occitanie. Et il a été installé le 1er octobre dernier en tant que conseiller référendaire à la Cour des comptes, passage obligatoire pour les nouveaux présidents de chambre.
Particularité assez insolite pour la fonction, Jean-Luc Le Mercier est né en Polynésie française, à Papeete, et a passé son enfance à Taravao. D’un père gendarme en poste à la Presqu’île et d’une mère institutrice, le haut-fonctionnaire est resté près de cinq ans sur le territoire. Et il n'y était plus revenu jusqu’à son arrivée la semaine dernière. Mercredi après-midi, lors de son installation, le désormais président de la juridiction financière polynésienne n’a pas boudé son « plaisir de revenir sur un territoire sur lequel on a grandi ».
Jean-Luc Le Mercier est le nouveau président de la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française. Le successeur de Jean Lachkar a été officiellement installé dans ses fonctions mercredi après-midi à l’occasion d’une audience solennelle organisée au palais de justice de Papeete. Diplômé de l’Ecole du commissariat de l’armée de terre, puis de l’Ecole nationale de l’administration (ENA), le magistrat était jusqu’ici en poste comme procureur financier en Occitanie. Et il a été installé le 1er octobre dernier en tant que conseiller référendaire à la Cour des comptes, passage obligatoire pour les nouveaux présidents de chambre.
Particularité assez insolite pour la fonction, Jean-Luc Le Mercier est né en Polynésie française, à Papeete, et a passé son enfance à Taravao. D’un père gendarme en poste à la Presqu’île et d’une mère institutrice, le haut-fonctionnaire est resté près de cinq ans sur le territoire. Et il n'y était plus revenu jusqu’à son arrivée la semaine dernière. Mercredi après-midi, lors de son installation, le désormais président de la juridiction financière polynésienne n’a pas boudé son « plaisir de revenir sur un territoire sur lequel on a grandi ».
« Produire des services pour une population »
A l’issue de son installation, le magistrat a annoncé qu’il s’attacherait en priorité à « faire en sorte qu’il y ait un programme 2020 et 2021 qui corresponde aux enjeux les plus lourds ». Ceci afin de « savoir quelles sont les politiques du territoire à contrôler en premier pour mener des contrôles utiles. » En effet, Jean-Luc Le Mercier estime que le rôle de la juridiction financière, par ses rapports et recommandations, est de « produire des services pour une population ». « Des services bons à un coût correct. C’est ça le but de la comptabilité public ».
Précision pour le magistrat, un « bon contrôle » est également un contrôle « contextualisé ». « On a la même règle, mais il y a parfois des contraintes spécifiques qui méritent qu’on en tienne compte. Je viens d’Occitanie et il est évident qu’on ne contrôle pas de la même façon une station balnéaire qu’une station de ski. Parce qu’il n’y a pas tout à fait les mêmes types de contraintes. Donc, il faut tenir compte de cela lorsqu’on contrôle une collectivité. » La Polynésie risquant, à n’en pas douter, d’avoir elle-aussi son lot de spécificités.
Précision pour le magistrat, un « bon contrôle » est également un contrôle « contextualisé ». « On a la même règle, mais il y a parfois des contraintes spécifiques qui méritent qu’on en tienne compte. Je viens d’Occitanie et il est évident qu’on ne contrôle pas de la même façon une station balnéaire qu’une station de ski. Parce qu’il n’y a pas tout à fait les mêmes types de contraintes. Donc, il faut tenir compte de cela lorsqu’on contrôle une collectivité. » La Polynésie risquant, à n’en pas douter, d’avoir elle-aussi son lot de spécificités.