NOUMEA, 25 novembre 2011 (AFP) - Le Conseil pour la coopération économique du Pacifique (PECC) s'est alarmé des conséquences du réchauffement climatique dans les îles du Pacifique, lors d'un séminaire organisé cette semaine à Nouméa. "L'océan Pacifique est exposé comme les autres au réchauffement climatique. Les chiffres que l'on a examinés sont très alarmants, et vont de 2 à 5° dans les schémas les plus pessimistes", a déclaré à l'AFP, Jacques Leguéré, président du comité du PECC de Nouvelle-Calédonie.
Bien qu'elles émettent peu de gaz à effet de serre, considéré comme responsable du réchauffement global, les pays insulaires, dont certains ne culminent qu'à quelques mètres au dessus du niveau de la mer, sont particulièrement exposés à la montée du niveau des océans.
"Dès le premier mètre, un bon quart des 10 millions d'habitants océaniens est menacé. C'est très grave", a déclaré l'ancien Premier ministre Michel Rocard, président du comité français du PECC.
A quelques jours de l'ouverture le 28 novembre à Durban (Afrique du sud) de la conférence sur le climat de l'ONU, il a exhorté les dirigeants internationaux à agir, malgré les aléas de la conjoncture.
"Il faut combattre les effets de serre et traiter la crise financière. Il faut faire les deux à la fois, c'est une obligation de survie. Ce n'est pas impossible mais il faudrait le vouloir", a déclaré M. Rocard.
Lors de ce séminaire, qui s'est achevé vendredi, le rôle de l'innovation a été jugé déterminant alors qu'en 2025, 6 milliards d'habitants habiteront en zone côtière.
La Nouvelle-Calédonie a ainsi suggéré que les milliers de tonnes de scories de l'usine métallurgique de nickel SLN puissent servir aux îles de la région, pour réaliser des digues, au lieu de ponctionner du sable ou d'ouvrir des carrières.
Association internationale, le PECC, qui regroupe une trentaine de pays, a pour but de favoriser le dialogue et la coopération dans la zone Asie-Pacifique.
cw/bfa
Bien qu'elles émettent peu de gaz à effet de serre, considéré comme responsable du réchauffement global, les pays insulaires, dont certains ne culminent qu'à quelques mètres au dessus du niveau de la mer, sont particulièrement exposés à la montée du niveau des océans.
"Dès le premier mètre, un bon quart des 10 millions d'habitants océaniens est menacé. C'est très grave", a déclaré l'ancien Premier ministre Michel Rocard, président du comité français du PECC.
A quelques jours de l'ouverture le 28 novembre à Durban (Afrique du sud) de la conférence sur le climat de l'ONU, il a exhorté les dirigeants internationaux à agir, malgré les aléas de la conjoncture.
"Il faut combattre les effets de serre et traiter la crise financière. Il faut faire les deux à la fois, c'est une obligation de survie. Ce n'est pas impossible mais il faudrait le vouloir", a déclaré M. Rocard.
Lors de ce séminaire, qui s'est achevé vendredi, le rôle de l'innovation a été jugé déterminant alors qu'en 2025, 6 milliards d'habitants habiteront en zone côtière.
La Nouvelle-Calédonie a ainsi suggéré que les milliers de tonnes de scories de l'usine métallurgique de nickel SLN puissent servir aux îles de la région, pour réaliser des digues, au lieu de ponctionner du sable ou d'ouvrir des carrières.
Association internationale, le PECC, qui regroupe une trentaine de pays, a pour but de favoriser le dialogue et la coopération dans la zone Asie-Pacifique.
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