Basse-Terre, France | AFP | vendredi 22/01/2016 -Le ramassage des algues sargasses qui s’échouent régulièrement en nombre sur les côtes des îles de Guadeloupe, posant de sérieux problèmes sanitaires et économiques, est un enjeu majeur, a déclaré jeudi la mission interministérielle d'études sur les sargasses de passage dans l'archipel.
Ces algues brunes déferlent sur les côtes antillaises depuis 2011, après une accalmie en 2013, le phénomène a repris en 2014 et s'est accentué poussant les ministères de l’Ecologie, de la Santé et des Outre-mer à lancer un plan interministériel "sargasses" en mai 2015.
"Ce qui frappe le plus: la nécessité de ramasser pour éviter les nuisances sanitaires, olfactives, les dégradations de matériel", a expliqué jeudi à l’AFP Tristan Florenne, inspecteur général de l'administration, membre de cette mission. Il souligne que le profil des côtes, "moins édentées", permet un ramassage plus facile qu'en Martinique d’où la mission arrivait. Par contre, il note que la particularité archipélagique de la Guadeloupe exige que les moyens de ramassage soient sur chaque île, "ce qui complique un peu plus les choses".
Les membres de la mission se sont rendus dans les îles de Marie-Galante, la Désirade et des Saintes, durement frappées. L’une des deux communes des Saintes, Terre-de-Bas, a vu les algues brunes bloquer son port la semaine dernière. "Depuis leur arrivée (en juillet 2014), les Sargasses ont érodé de dix mètres notre seule plage de sable blanc. Les riverains souffrent de problèmes de santé. Les restaurateurs menacent de fermer boutique," détaille le maire Emmanuel Duval.
Jeudi, une présentation des 14 lauréats de l’appel à projets "Algues sargasses, collecte et valorisation innovantes" lancé par l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) en juin 2015 avait lieu à la préfecture à Basse-Terre. Six projets portent sur la collecte des algues et huit autres sur leur valorisation.
"Un domaine où l’on peut vraiment utiliser et valoriser les sargasses, c’est l’agriculture comme engrais ou antiparasite. La priorité est là car c’est un circuit court : vous les prenez, vous les posez," a précisé M. Florenne.
Selon l’Ademe, le gisement des algues est de 60 000 tonnes par an pour la Guadeloupe. Après la Martinique et Sainte-Lucie, la mission interministérielle sargasses, initiative des ministères de l'Ecologie, de l’Agriculture et des Outre-Mer se rendra lundi à Saint-Martin et remettra d’ici quelques semaines son rapport au gouvernement.
Ces algues brunes déferlent sur les côtes antillaises depuis 2011, après une accalmie en 2013, le phénomène a repris en 2014 et s'est accentué poussant les ministères de l’Ecologie, de la Santé et des Outre-mer à lancer un plan interministériel "sargasses" en mai 2015.
"Ce qui frappe le plus: la nécessité de ramasser pour éviter les nuisances sanitaires, olfactives, les dégradations de matériel", a expliqué jeudi à l’AFP Tristan Florenne, inspecteur général de l'administration, membre de cette mission. Il souligne que le profil des côtes, "moins édentées", permet un ramassage plus facile qu'en Martinique d’où la mission arrivait. Par contre, il note que la particularité archipélagique de la Guadeloupe exige que les moyens de ramassage soient sur chaque île, "ce qui complique un peu plus les choses".
Les membres de la mission se sont rendus dans les îles de Marie-Galante, la Désirade et des Saintes, durement frappées. L’une des deux communes des Saintes, Terre-de-Bas, a vu les algues brunes bloquer son port la semaine dernière. "Depuis leur arrivée (en juillet 2014), les Sargasses ont érodé de dix mètres notre seule plage de sable blanc. Les riverains souffrent de problèmes de santé. Les restaurateurs menacent de fermer boutique," détaille le maire Emmanuel Duval.
Jeudi, une présentation des 14 lauréats de l’appel à projets "Algues sargasses, collecte et valorisation innovantes" lancé par l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) en juin 2015 avait lieu à la préfecture à Basse-Terre. Six projets portent sur la collecte des algues et huit autres sur leur valorisation.
"Un domaine où l’on peut vraiment utiliser et valoriser les sargasses, c’est l’agriculture comme engrais ou antiparasite. La priorité est là car c’est un circuit court : vous les prenez, vous les posez," a précisé M. Florenne.
Selon l’Ademe, le gisement des algues est de 60 000 tonnes par an pour la Guadeloupe. Après la Martinique et Sainte-Lucie, la mission interministérielle sargasses, initiative des ministères de l'Ecologie, de l’Agriculture et des Outre-Mer se rendra lundi à Saint-Martin et remettra d’ici quelques semaines son rapport au gouvernement.