Thomas SAMSON / AFP
Paris, France | AFP | dimanche 03/04/2022 - Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a estimé dimanche que le quinquennat d'Emmanuel Macron était celui du "déni climatique" et de la "régression sociale".
Rejetant l'appel "à la social démocratie, aux gaullistes, en passant par les écologistes" à le rejoindre, lancé la veille par Emmanuel Macron, Yannick Jadot, crédité de 5 à 6% dans les sondages, a souligné sur LCI que la France était "le seul pays européen qui n'a pas atteint ses objectifs en matière d'énergies renouvelables".
Selon lui, "les Françaises et les Français, dont beaucoup avaient voté, y compris venant de la gauche pour Emmanuel Macron, en 2017, pensaient élire (Michel) Rocard et ils ont eu (Nicolas) Sarkozy".
"Emmanuel Macron, dans les discours et en campagne, parle d'écologie, parle de social. Mais nous le savons, ce quinquennat qui s'achève - et ce sera pire s'il devait y avoir un autre quinquennat - c'est le déni écologique, c'est la régression sociale", a-t-il affirmé.
Interrogé sur des militants écologistes qui ont brandi la veille au meeting d'Emmanuel Macron des pancartes "criminel climatique", Yannick Jadot a estimé que le président-candidat était "incontestablement coupable d'inaction climatique".
Il a répété qu'il avait été condamné "deux fois pour inaction climatique". Une simplification juridiquement fausse, soulignent des juristes, puisque c'est l'Etat "personne morale" qui est en cause et qu'une partie des périodes visées précède l'actuel quinquennat.
Yannick Jadot fait référence à l'engagement de la France pour réduire ses émissions de CO2 de 40% d'ici à 2030 comparé à 1990. Mais le "budget carbone" pour 2015-2018 a été dépassé, ce qui a valu une condamnation de l'Etat en justice dans l'"Affaire du siècle".
Estimant que l'Europe doit prendre le sujet climatique "en mains", il a regretté que la France ne ce soit pas alignée sur l'objectif européen de réduction des gaz à effet de serre à 55% d'ici 2030.
"Il y a encore quelques semaines avant l'invasion de la Russie en Ukraine, (Emmanuel Macron) disait le gaz, il faut en faire plus, le gaz est une énergie verte et je soutiens Total en Russie" a-t-il ajouté.
En déplacement à Nanterre, le candidat écologiste a affirmé que l'idée de cette visite était, pour lui, "de parler du sport", promettant de "multiplier les installations sportives", et de "la jeunesse, notamment la jeunesse dans les quartiers populaires qui est tellement discriminée, alors qu'elle est une énergie, une créativité, une diversité magnifique".
Rejetant l'appel "à la social démocratie, aux gaullistes, en passant par les écologistes" à le rejoindre, lancé la veille par Emmanuel Macron, Yannick Jadot, crédité de 5 à 6% dans les sondages, a souligné sur LCI que la France était "le seul pays européen qui n'a pas atteint ses objectifs en matière d'énergies renouvelables".
Selon lui, "les Françaises et les Français, dont beaucoup avaient voté, y compris venant de la gauche pour Emmanuel Macron, en 2017, pensaient élire (Michel) Rocard et ils ont eu (Nicolas) Sarkozy".
"Emmanuel Macron, dans les discours et en campagne, parle d'écologie, parle de social. Mais nous le savons, ce quinquennat qui s'achève - et ce sera pire s'il devait y avoir un autre quinquennat - c'est le déni écologique, c'est la régression sociale", a-t-il affirmé.
Interrogé sur des militants écologistes qui ont brandi la veille au meeting d'Emmanuel Macron des pancartes "criminel climatique", Yannick Jadot a estimé que le président-candidat était "incontestablement coupable d'inaction climatique".
Il a répété qu'il avait été condamné "deux fois pour inaction climatique". Une simplification juridiquement fausse, soulignent des juristes, puisque c'est l'Etat "personne morale" qui est en cause et qu'une partie des périodes visées précède l'actuel quinquennat.
Yannick Jadot fait référence à l'engagement de la France pour réduire ses émissions de CO2 de 40% d'ici à 2030 comparé à 1990. Mais le "budget carbone" pour 2015-2018 a été dépassé, ce qui a valu une condamnation de l'Etat en justice dans l'"Affaire du siècle".
Estimant que l'Europe doit prendre le sujet climatique "en mains", il a regretté que la France ne ce soit pas alignée sur l'objectif européen de réduction des gaz à effet de serre à 55% d'ici 2030.
"Il y a encore quelques semaines avant l'invasion de la Russie en Ukraine, (Emmanuel Macron) disait le gaz, il faut en faire plus, le gaz est une énergie verte et je soutiens Total en Russie" a-t-il ajouté.
En déplacement à Nanterre, le candidat écologiste a affirmé que l'idée de cette visite était, pour lui, "de parler du sport", promettant de "multiplier les installations sportives", et de "la jeunesse, notamment la jeunesse dans les quartiers populaires qui est tellement discriminée, alors qu'elle est une énergie, une créativité, une diversité magnifique".