PAPEETE, le 2 mars 2018 - Miriama Bono, présidente de l’Afifo et Mareva Leu, déléguée générale de l’Afifo ont fait un point sur la 15ème édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo). Malgré le temps, les spectateurs sont restés fidèles aux projections. Il est l’heure désormais de partir dans les îles, de survoler les récifs océaniens et de lancer l’édition 2019. Les candidatures seront ouvertes au 1er avril.
Les spectateurs ne s’en lassent pas. Ils viennent et reviennent aux projections du Festival international du film documentaire océanien (Fifo). Si le mauvais temps a pu laisser croire à une baisse de la fréquentation, il n’en est rien. Les Polynésiens ont répondu présents.
Les organisateurs ont comptabilisé 29 281 entrées aux projections. "Il y a eu moins de monde dans le village, au rencontres avec les réalisateurs", reconnaît Mareva Leu, déléguée générale de l’Afifo. "Mais les salles étaient combles et les ateliers ont attiré du monde."
Le chiffre est légèrement plus grand que celui de l’an passé (1 300 entrées supplémentaires). Il ne dépasse pas toutefois celui de 2015, une année record avec ses 31 000 entrées. "Mais cela, finalement, était un peu trop pour le confort des spectateurs. Nous avons un chiffre seuil au-delà duquel nous devons refuser des spectateurs dans les salles, notamment celle du petit théâtre", indique Miriama Bono, prédisent de l’Afifo. Une moyenne de 29 000 spectateurs dans la semaine semble parfaite.
"Une grande satisfaction et une belle récompense"
Les scolaires ont été 6 826. Ils ont fréquenté le festival en assistant aux projections et ateliers du lundi au jeudi. Ces chiffres sont très positifs. "C’est une grande satisfaction et une belle récompense, gage d’une sélection réussie", conclut Miriama Bono.
Hors les murs, 1ère projection le 8
Le Fifo quitte maintenant Tahiti pour les îles et pour voyager "au-delà des récifs océaniens", indique Mareva Leu. "Nous irons dans tous les archipels en commençant par Bora bora du 8 au 10 mars." Suivront ensuite : Raiatea, Rangiroa, Hao, Rurutu, Ua Pou, Hiv Oa, Nuku Hiva, Makemo et Huahine.
Les projections dans les îles sont de plus en plus rapprochées de l’événement phare organisé autour du pae pae a Hiro de la Maison de la culture. Elles étaient à l’origine, c’est-à-dire il y a 13 ans, proposées en septembre et seulement aux Marquises. Les spectateurs se sont faits pressant. "La demande et très forte", confirme Mareva Leu. "Nous privilégions les îles où se trouvent des lycées", poursuit Miriama Bono en guise d’explication.
Les films projetés dans les îles sont choisis de concert avec les enseignants et associations partenaires sur place car des séances sont proposées dans les établissements scolaires mais aussi dans les mairies ou salles communes pour le grand public. "Il y a en général tout un travail en amont avec les élèves", précise Miriama Bono, "c’est un véritable support pédagogique. Certains enseignants viennent même à Tahiti pendant le festival de février pour voir tous les films, effectuer leur sélection et penser à leur travail en classe". En 2017, les spectateurs des îles ont été 12 000 au total.
Certains documentaires passeront également sur Tahiti à l’occasion d’évènement particulier. Le premier a en profité a été Clean Up Fenua, monté samedi dernier par les élèves de l’Isepp. Les établissements scolaires des communes éloignées de Tahiti et de Moorea, ainsi que d’autres îles en demandes auront eux-aussi droit d’accueillir le Fifo hors les murs. Les étapes seront précisées ultérieurement.
En Océanie et ailleurs dans le monde
Ailleurs dans le monde, le Fifo est également très sollicité. "Les films sont tous sous-titrés, ce qui fait une base d’images intéressantes. Le festival du cinéma aborigène de Paris par exemple est ravi de notre présence." Les films du Fifo seront également projetés à Wallis-et-Futuna, Mare (Nouvelle-Calédonie), Rapa nui, au Vendée va’a des Sables d’Olonne (France), au festival des îles Embiez non loin de Toulon (France) et, fin mars, à l’Assemblée Nationale en présence du président du jury de la 15ème édition, Éric Lavaine.
Les spectateurs ne s’en lassent pas. Ils viennent et reviennent aux projections du Festival international du film documentaire océanien (Fifo). Si le mauvais temps a pu laisser croire à une baisse de la fréquentation, il n’en est rien. Les Polynésiens ont répondu présents.
Les organisateurs ont comptabilisé 29 281 entrées aux projections. "Il y a eu moins de monde dans le village, au rencontres avec les réalisateurs", reconnaît Mareva Leu, déléguée générale de l’Afifo. "Mais les salles étaient combles et les ateliers ont attiré du monde."
Le chiffre est légèrement plus grand que celui de l’an passé (1 300 entrées supplémentaires). Il ne dépasse pas toutefois celui de 2015, une année record avec ses 31 000 entrées. "Mais cela, finalement, était un peu trop pour le confort des spectateurs. Nous avons un chiffre seuil au-delà duquel nous devons refuser des spectateurs dans les salles, notamment celle du petit théâtre", indique Miriama Bono, prédisent de l’Afifo. Une moyenne de 29 000 spectateurs dans la semaine semble parfaite.
"Une grande satisfaction et une belle récompense"
Les scolaires ont été 6 826. Ils ont fréquenté le festival en assistant aux projections et ateliers du lundi au jeudi. Ces chiffres sont très positifs. "C’est une grande satisfaction et une belle récompense, gage d’une sélection réussie", conclut Miriama Bono.
Hors les murs, 1ère projection le 8
Le Fifo quitte maintenant Tahiti pour les îles et pour voyager "au-delà des récifs océaniens", indique Mareva Leu. "Nous irons dans tous les archipels en commençant par Bora bora du 8 au 10 mars." Suivront ensuite : Raiatea, Rangiroa, Hao, Rurutu, Ua Pou, Hiv Oa, Nuku Hiva, Makemo et Huahine.
Les projections dans les îles sont de plus en plus rapprochées de l’événement phare organisé autour du pae pae a Hiro de la Maison de la culture. Elles étaient à l’origine, c’est-à-dire il y a 13 ans, proposées en septembre et seulement aux Marquises. Les spectateurs se sont faits pressant. "La demande et très forte", confirme Mareva Leu. "Nous privilégions les îles où se trouvent des lycées", poursuit Miriama Bono en guise d’explication.
Les films projetés dans les îles sont choisis de concert avec les enseignants et associations partenaires sur place car des séances sont proposées dans les établissements scolaires mais aussi dans les mairies ou salles communes pour le grand public. "Il y a en général tout un travail en amont avec les élèves", précise Miriama Bono, "c’est un véritable support pédagogique. Certains enseignants viennent même à Tahiti pendant le festival de février pour voir tous les films, effectuer leur sélection et penser à leur travail en classe". En 2017, les spectateurs des îles ont été 12 000 au total.
Certains documentaires passeront également sur Tahiti à l’occasion d’évènement particulier. Le premier a en profité a été Clean Up Fenua, monté samedi dernier par les élèves de l’Isepp. Les établissements scolaires des communes éloignées de Tahiti et de Moorea, ainsi que d’autres îles en demandes auront eux-aussi droit d’accueillir le Fifo hors les murs. Les étapes seront précisées ultérieurement.
En Océanie et ailleurs dans le monde
Ailleurs dans le monde, le Fifo est également très sollicité. "Les films sont tous sous-titrés, ce qui fait une base d’images intéressantes. Le festival du cinéma aborigène de Paris par exemple est ravi de notre présence." Les films du Fifo seront également projetés à Wallis-et-Futuna, Mare (Nouvelle-Calédonie), Rapa nui, au Vendée va’a des Sables d’Olonne (France), au festival des îles Embiez non loin de Toulon (France) et, fin mars, à l’Assemblée Nationale en présence du président du jury de la 15ème édition, Éric Lavaine.
Festivaliers et invités, les chiffres
Au cours de la semaine de festival, le Fifo a accueilli 164 festivaliers dont 57 festivaliers extérieurs. Trente-huit personnes sont intervenues au colloque des TV océaniennes et 76 journalistes accrédités y ont participé.
Au cours de la semaine de festival, le Fifo a accueilli 164 festivaliers dont 57 festivaliers extérieurs. Trente-huit personnes sont intervenues au colloque des TV océaniennes et 76 journalistes accrédités y ont participé.
Le Fifo 2019
Le 16ème Fifo se déroulera du 2 au 10 février 2019. Les inscriptions pour cette édition seront ouvertes dès le 1er avril. Les réalisateurs et producteurs de films documentaires traitant de l’Océanie dans leur œuvre sont invités à se faire connaître. Les réalisateurs et producteurs peuvent également présenter des courts-métrages de fiction pour la 10e Nuit de la fiction qui aura lieu pendant le prochain festival. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er octobre 2018, 12 heures (heures Tahiti).
Plus d’informations sur le site internet Fifo.
Le 16ème Fifo se déroulera du 2 au 10 février 2019. Les inscriptions pour cette édition seront ouvertes dès le 1er avril. Les réalisateurs et producteurs de films documentaires traitant de l’Océanie dans leur œuvre sont invités à se faire connaître. Les réalisateurs et producteurs peuvent également présenter des courts-métrages de fiction pour la 10e Nuit de la fiction qui aura lieu pendant le prochain festival. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er octobre 2018, 12 heures (heures Tahiti).
Plus d’informations sur le site internet Fifo.