Une partie de l'équipe du film, avec Greg Hitchcock au milieu et la jeune Lanihei Tetumu-Schiffner à sa gauche tenant un mégaphone.
PAPEETE, le 7 mai 2017 - Samedi dernier à 18h, la place Vaiete a été envahie par les caméras de cinéma. Une équipe américano-tahitienne tournait un court métrage pour le lancement d'une version polynésienne de la célèbre chanson "You can't hurry love".
Si vous avez toujours rêvé d'apparaitre dans un film, même comme figurant au milieu d'une foule, vous aviez une occasion en or samedi dernier. Le cinéaste américain Greg Hitchcock tournait les dernières scènes de son court métrage "You can't hurry love - In Tahiti" sur la place Vaiete, et il a fait appel au public pour jouer une foule. "Tous ceux qui sont venus apparaitront dans le film !" nous assure le réalisateur.
Greg Hitchcock explique que ce projet tourne autour de la reprise par deux chanteuses locales (Maruia et la jeune Raumata Tetuanui, âgée de 15 ans) d'une chanson américaine ultra-célèbre dont il a obtenu les droits. Elle s'appelle "You can't hurry love", sortie en 1966 par le groupe The Supreme. Elle a été reprise entre autres par Phil Collins… "Donc nous tournons un court-métrage de moins de 20 minutes, avec le clip en plein milieu, comme pour Thriller de Mickael Jackson" résume-t-il.
L'histoire d'un jeune cœur brisé
Si vous avez toujours rêvé d'apparaitre dans un film, même comme figurant au milieu d'une foule, vous aviez une occasion en or samedi dernier. Le cinéaste américain Greg Hitchcock tournait les dernières scènes de son court métrage "You can't hurry love - In Tahiti" sur la place Vaiete, et il a fait appel au public pour jouer une foule. "Tous ceux qui sont venus apparaitront dans le film !" nous assure le réalisateur.
Greg Hitchcock explique que ce projet tourne autour de la reprise par deux chanteuses locales (Maruia et la jeune Raumata Tetuanui, âgée de 15 ans) d'une chanson américaine ultra-célèbre dont il a obtenu les droits. Elle s'appelle "You can't hurry love", sortie en 1966 par le groupe The Supreme. Elle a été reprise entre autres par Phil Collins… "Donc nous tournons un court-métrage de moins de 20 minutes, avec le clip en plein milieu, comme pour Thriller de Mickael Jackson" résume-t-il.
L'histoire d'un jeune cœur brisé
L'Américain marié à une Tahitienne vit désormais à Tahiti, et il tenait à monter ce projet dans sa nouvelle maison. "À part moi, toute l'équipe de tournage et tous les acteurs sont Polynésiens. J'ai aussi réussi à convaincre les ayants droits de nous laisser traduire un couplet en tahitien, ils ont adoré le résultat. Et j'ai ramené les meilleures caméras qui existent, c'est la première fois que du matériel de ce genre arrive à Tahiti !" assurait-il fièrement.
Le synopsis du court-métrage : "l'histoire suit une jeune femme, jouée par Lanihei Tetumu-Schiffner, dont le cœur a été brisé par son petit ami. Il la laisse en pleurs et part avec une autre femme. Quand Maruia voit la jeune fille pleurer, elle va la consoler et lui propose d'aller s'amuser pour lui changer les idées. Elles font un tour de l'île et s'amusent avec des groupes de danse, de ukulele, à la plage, etc. Elles finissent au Karaoke, et pendant qu'elles chantent You can't hurry love, les spectateurs sont impressionnés, ils appellent leurs amis et une foule immense se rassemble rapidement autour d'elles. C'est pour cette scène qu'il nous fallait du monde !"
Le synopsis du court-métrage : "l'histoire suit une jeune femme, jouée par Lanihei Tetumu-Schiffner, dont le cœur a été brisé par son petit ami. Il la laisse en pleurs et part avec une autre femme. Quand Maruia voit la jeune fille pleurer, elle va la consoler et lui propose d'aller s'amuser pour lui changer les idées. Elles font un tour de l'île et s'amusent avec des groupes de danse, de ukulele, à la plage, etc. Elles finissent au Karaoke, et pendant qu'elles chantent You can't hurry love, les spectateurs sont impressionnés, ils appellent leurs amis et une foule immense se rassemble rapidement autour d'elles. C'est pour cette scène qu'il nous fallait du monde !"
les deux actrices Maruia et Lanihei Tetumu-Schiffner
Parole à : Maruia et Lanihei
"J'aime bien l'histoire, ça parle d'amour, des cœurs brisés et de comment retrouver un équilibre "
Maruia : C'est Greg qui nous a contactées, il m'a appelée et on s'est rencontrés pour discuter du projet. Je connaissais cette chanson, la version de Diana Ross, mais c'est la première fois que je la chante. J'aime bien l'histoire, ça parle d'amour, des cœurs brisés et de comment retrouver un équilibre. Mais c'est la première fois que je joue dans un film. C'est une nouvelle expérience, mais ce n'est pas facile de jouer ! Je préfère chanter (rires).
Lanihei : Pour moi ça a été à peu près la même chose. Greg m'a appelée avec ma mère et nous a rencontrés. On ne se connaissait pas du tout, mais il connait une amie de ma mère. C'est la première fois pour moi que je joue, et je ne connaissais même pas Maruia, sauf du côté de mon père parce qu'il a quelques disques. Je ne sais pas si je vais continuer à être actrice, même si c'est intéressant. Mais je ne pense pas que c'est une voie que je vais suivre plus tard, je n'ai pas encore décidé, mais je pensais à un métier normal…
"J'aime bien l'histoire, ça parle d'amour, des cœurs brisés et de comment retrouver un équilibre "
Maruia : C'est Greg qui nous a contactées, il m'a appelée et on s'est rencontrés pour discuter du projet. Je connaissais cette chanson, la version de Diana Ross, mais c'est la première fois que je la chante. J'aime bien l'histoire, ça parle d'amour, des cœurs brisés et de comment retrouver un équilibre. Mais c'est la première fois que je joue dans un film. C'est une nouvelle expérience, mais ce n'est pas facile de jouer ! Je préfère chanter (rires).
Lanihei : Pour moi ça a été à peu près la même chose. Greg m'a appelée avec ma mère et nous a rencontrés. On ne se connaissait pas du tout, mais il connait une amie de ma mère. C'est la première fois pour moi que je joue, et je ne connaissais même pas Maruia, sauf du côté de mon père parce qu'il a quelques disques. Je ne sais pas si je vais continuer à être actrice, même si c'est intéressant. Mais je ne pense pas que c'est une voie que je vais suivre plus tard, je n'ai pas encore décidé, mais je pensais à un métier normal…
Les figurants improvisés tournaient la dernière scène du court métrage