Edouard Fritch annonce qu'il évoquera le projet de la création d'une desserte aérienne intra-polynésienne, lors du prochain sommet du groupe des dirigeants polynésien, qui doit se tenir les 15 et juillets en Polynésie française.
PAPEETE, 9 juillet 2015 – Le projet de la restauration d'une "Route du corail" sera présenté jeudi prochain par le Président Edouard Fritch, en marge de la réunion du Polynesian leaders group (PLG) qui doit se tenir les 15 et 16 juillet prochains en Polynésie française.
Les représentants de sept des huit Etats insulaires membres du Groupe des dirigeants polynésiens, le Polynesian leaders group (PLG), doivent se réunir en Polynésie française jeudi et vendredi prochains, dans le cadre de la préparation d'une déclaration commune à présenter lors du prochain COP 21, sur le thème de l'exposition des îles du Pacifique au effets du réchauffement climatique.
Edouard Fritch a annoncé jeudi, qu'il entendait profiter de cette rencontre pour soumettre à l'avis des chefs d'Etats présents le principe de la restauration d'une desserte aérienne intra-polynésienne pour établir des passerelles directes entre les diverses destinations régionales. Le Président évoque un projet qui avait déjà été suggéré en 2011 par Oscar Temaru, alors chef de l'exécutif local.
L'idée est de ressusciter et développer une route desservie jusque durant les années 50 par la compagnie Teal (Tasman Empire Airways Limited) qui devint Air New Zealand limited en 1965. Cette compagnie avait desservi en hydravion jusqu'alors, la route Auckland-Tahiti via les îles Fidji, Samoa et Cook. Un itinéraire qui fut nommé "Coral route", la route du corail.
Comment en venez-vous à souhaiter restaurer cette route intra-océanienne ?
Edouard Fritch : La compagnie TEAL, pour des raisons stratégiques desservait Tahiti et quelques îles du Pacifique dont Aitutaki, puis les Samoa et Tonga. Aujourd'hui, compte tenu de l'importance du développement de l'industrie du tourisme, pour nos amis du Pacifique, est née, il y a quelques années déjà, l'idée de ressusciter cette fameuse "Route du corail", afin que nous puissions transporter nos touristes communs dans cette zone polynésienne.
Naturellement les choses ont changé aujourd'hui puisque nous avons une compagnie aérienne, Air Tahiti Nui, qui a déjà examiné ces possibilités à la demande de l'ancien Président, Oscar Temaru (en 2011, ndlr). Ma demande – et c'est ce que j'ai exposé à Tonga, lors de mon dernier voyage – serait que les gros opérateurs qui desservent le Pacifique, aujourd'hui, puissent se rencontrer autour d'une table avec notre compagnie : ce projet est intéressant mais nous ne voulons pas le faire tout seul. Il y a Fidji Air qui est une compagnie internationale, Air New Zealand, la Quantas… Nous devons ensemble réfléchir à la forme que nous souhaitons donner à cette desserte aérienne.
Pensez-vous que cette desserte aérienne représente un réel potentiel touristique ?
Edouard Fritch : Bien sûr. Ce qui nous intéresse avant tout c'est le développement économique, le tourisme dans chacun de nos pays. Et puis on l'a observé ces derniers temps : nous ne sommes pas seuls à savoir faire dans ce domaine. Il y a en qui se débrouillent mieux que nous. Je pense notamment à Fidji. Et dans ce contexte, il ne faut pas chercher à réinventer le monde ; il faut partager nos expériences.
Vous avez prévu de rencontrer les représentants des compagnies aériennes susceptibles de contribuer à la mise en place de cette Route du corail ?
Edouard Fritch : J'ai d'abord envie de voir jusqu'où nos chefs d'Etats ou de gouvernements régionaux sont prêts à s'investir. Il y a l'idée que l'on peut émettre ; mais il faut rapidement penser aux moyens que nous pourrions mettre dans la balance. Et, sur cette base, aller voir les gros opérateurs et discuter avec eux. Parce que, quelque part, cette ligne sera difficile. Aujourd'hui, personne n'est en mesure d'affirmer qu'elle rapportera de l'argent. Mais elle se présente comme une nécessité, en matière de communication pour nos îles.
Les représentants de sept des huit Etats insulaires membres du Groupe des dirigeants polynésiens, le Polynesian leaders group (PLG), doivent se réunir en Polynésie française jeudi et vendredi prochains, dans le cadre de la préparation d'une déclaration commune à présenter lors du prochain COP 21, sur le thème de l'exposition des îles du Pacifique au effets du réchauffement climatique.
Edouard Fritch a annoncé jeudi, qu'il entendait profiter de cette rencontre pour soumettre à l'avis des chefs d'Etats présents le principe de la restauration d'une desserte aérienne intra-polynésienne pour établir des passerelles directes entre les diverses destinations régionales. Le Président évoque un projet qui avait déjà été suggéré en 2011 par Oscar Temaru, alors chef de l'exécutif local.
L'idée est de ressusciter et développer une route desservie jusque durant les années 50 par la compagnie Teal (Tasman Empire Airways Limited) qui devint Air New Zealand limited en 1965. Cette compagnie avait desservi en hydravion jusqu'alors, la route Auckland-Tahiti via les îles Fidji, Samoa et Cook. Un itinéraire qui fut nommé "Coral route", la route du corail.
Comment en venez-vous à souhaiter restaurer cette route intra-océanienne ?
Edouard Fritch : La compagnie TEAL, pour des raisons stratégiques desservait Tahiti et quelques îles du Pacifique dont Aitutaki, puis les Samoa et Tonga. Aujourd'hui, compte tenu de l'importance du développement de l'industrie du tourisme, pour nos amis du Pacifique, est née, il y a quelques années déjà, l'idée de ressusciter cette fameuse "Route du corail", afin que nous puissions transporter nos touristes communs dans cette zone polynésienne.
Naturellement les choses ont changé aujourd'hui puisque nous avons une compagnie aérienne, Air Tahiti Nui, qui a déjà examiné ces possibilités à la demande de l'ancien Président, Oscar Temaru (en 2011, ndlr). Ma demande – et c'est ce que j'ai exposé à Tonga, lors de mon dernier voyage – serait que les gros opérateurs qui desservent le Pacifique, aujourd'hui, puissent se rencontrer autour d'une table avec notre compagnie : ce projet est intéressant mais nous ne voulons pas le faire tout seul. Il y a Fidji Air qui est une compagnie internationale, Air New Zealand, la Quantas… Nous devons ensemble réfléchir à la forme que nous souhaitons donner à cette desserte aérienne.
Pensez-vous que cette desserte aérienne représente un réel potentiel touristique ?
Edouard Fritch : Bien sûr. Ce qui nous intéresse avant tout c'est le développement économique, le tourisme dans chacun de nos pays. Et puis on l'a observé ces derniers temps : nous ne sommes pas seuls à savoir faire dans ce domaine. Il y a en qui se débrouillent mieux que nous. Je pense notamment à Fidji. Et dans ce contexte, il ne faut pas chercher à réinventer le monde ; il faut partager nos expériences.
Vous avez prévu de rencontrer les représentants des compagnies aériennes susceptibles de contribuer à la mise en place de cette Route du corail ?
Edouard Fritch : J'ai d'abord envie de voir jusqu'où nos chefs d'Etats ou de gouvernements régionaux sont prêts à s'investir. Il y a l'idée que l'on peut émettre ; mais il faut rapidement penser aux moyens que nous pourrions mettre dans la balance. Et, sur cette base, aller voir les gros opérateurs et discuter avec eux. Parce que, quelque part, cette ligne sera difficile. Aujourd'hui, personne n'est en mesure d'affirmer qu'elle rapportera de l'argent. Mais elle se présente comme une nécessité, en matière de communication pour nos îles.