MOOREA, le 17/02/2016 - Ce projet de 600 millions de francs date de plus de cinq ans. Aujourd'hui, l'enquête publique est terminée et le ministre sollicitera bientôt l'avis du maire afin que celui-ci se positionne pour ou contre ce projet. De son côté, le maire souhaiterait que le ministre organise une réunion publique avec la population. Le syndicat des activités nautiques Tai Moana et le cluster maritime y voient une réelle opportunité pour l'île sœur.
Les interrogations autour du projet d'extension de la marina de Vaiare vont bon train. Si la population semble être en désaccord avec ce projet du Pays qui prévoit de doubler les postes d'amarrages, les professionnels qui seront directement touchés voient cela d'un bon œil. "Nombre d’entre nous y voyons une réelle opportunité pour Moorea, avec la mise en place de structures commerciales ou de prestations d’activités nautiques et touristiques. C’est là une opportunité de redonner une vie à cette marina", souligne Sébastien Mollard, président de Tai Moana. "Pour les pêcheurs de Moorea, cette marina plus grande apporterait un nouveau souffle, plus de places aux pontons pour leur poti marara, un approvisionnement en glace et en fioul plus aisé, des services techniques de proximité pour l’entretien. "
Le syndicat et le cluster maritime estiment que des précautions ont été prises pour protéger l'environnement : "Pas moins de 40 millions de francs sont consacrés pour protéger le lagon pendant les travaux, et la relâche de 15 000 alevins de poissons est prévue une fois les travaux terminés."
L'emploi local est également mis en avant par les professionnels. "C’est aussi l’opportunité de renforcer le lien social, avec des prestataires d’activités nautiques, des clubs de plongée, des écoles de voile pour les enfants, des clubs de va’a, de réparation de bateau et va’a, de clubs de pêche... Cela pourrait permettre aussi de nouveaux services de restauration", ajoute Sébastien Mollard.
Compréhensif vis-à-vis des inquiétudes de la population, le président de Tai Moana avertit : "Nous serons vigilants pour que tout ceci soit bien géré, et que les objectifs affichés soit respectés. Il faut également trouver le moyen pour que le littoral ne soit pas confisqué, et que les familles puissent continuer, notamment avec toute la promenade qui est envisagée, à accéder au lagon." Selon lui, ce projet ne doit pas être bloqué, ce qui serait un coup dur pour l'île.
Mais sur le plan politique, c'est une toute autre histoire. Joint par téléphone cet après-midi, le maire de Moorea-Maiao, Evans Haumani, ne se positionne pas pour le moment. "J'ai adressé un courrier au ministre pour qu'il organise une réunion publique avec la population afin d'exposer les grandes lignes de ce projet, puisque c'est un projet du Pays et non de la commune. Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons aucune nouvelle, nous attendons."
De son côté, le ministre, Albert Solia, a déjà fait part de sa volonté de rencontrer la population, mais "c'est à la commune d'organiser cela et non au ministre de l'Equipement. Aujourd'hui, l'enquête publique est terminée, je transmettrai un courrier à la mairie pour qu'elle se positionne sur ce projet. Si elle est favorable, ce projet verra le jour, mais si elle est contre, nous ne le mettrons pas en place."
Une pétition circule actuellement pour contrer ce projet. Elle aurait récolté 700 signatures.
Les interrogations autour du projet d'extension de la marina de Vaiare vont bon train. Si la population semble être en désaccord avec ce projet du Pays qui prévoit de doubler les postes d'amarrages, les professionnels qui seront directement touchés voient cela d'un bon œil. "Nombre d’entre nous y voyons une réelle opportunité pour Moorea, avec la mise en place de structures commerciales ou de prestations d’activités nautiques et touristiques. C’est là une opportunité de redonner une vie à cette marina", souligne Sébastien Mollard, président de Tai Moana. "Pour les pêcheurs de Moorea, cette marina plus grande apporterait un nouveau souffle, plus de places aux pontons pour leur poti marara, un approvisionnement en glace et en fioul plus aisé, des services techniques de proximité pour l’entretien. "
Le syndicat et le cluster maritime estiment que des précautions ont été prises pour protéger l'environnement : "Pas moins de 40 millions de francs sont consacrés pour protéger le lagon pendant les travaux, et la relâche de 15 000 alevins de poissons est prévue une fois les travaux terminés."
L'emploi local est également mis en avant par les professionnels. "C’est aussi l’opportunité de renforcer le lien social, avec des prestataires d’activités nautiques, des clubs de plongée, des écoles de voile pour les enfants, des clubs de va’a, de réparation de bateau et va’a, de clubs de pêche... Cela pourrait permettre aussi de nouveaux services de restauration", ajoute Sébastien Mollard.
Compréhensif vis-à-vis des inquiétudes de la population, le président de Tai Moana avertit : "Nous serons vigilants pour que tout ceci soit bien géré, et que les objectifs affichés soit respectés. Il faut également trouver le moyen pour que le littoral ne soit pas confisqué, et que les familles puissent continuer, notamment avec toute la promenade qui est envisagée, à accéder au lagon." Selon lui, ce projet ne doit pas être bloqué, ce qui serait un coup dur pour l'île.
Mais sur le plan politique, c'est une toute autre histoire. Joint par téléphone cet après-midi, le maire de Moorea-Maiao, Evans Haumani, ne se positionne pas pour le moment. "J'ai adressé un courrier au ministre pour qu'il organise une réunion publique avec la population afin d'exposer les grandes lignes de ce projet, puisque c'est un projet du Pays et non de la commune. Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons aucune nouvelle, nous attendons."
De son côté, le ministre, Albert Solia, a déjà fait part de sa volonté de rencontrer la population, mais "c'est à la commune d'organiser cela et non au ministre de l'Equipement. Aujourd'hui, l'enquête publique est terminée, je transmettrai un courrier à la mairie pour qu'elle se positionne sur ce projet. Si elle est favorable, ce projet verra le jour, mais si elle est contre, nous ne le mettrons pas en place."
Une pétition circule actuellement pour contrer ce projet. Elle aurait récolté 700 signatures.