PAPENOO, le 27/07/2017 - Le centre de SPA et l'espace golfique ne font plus partie du projet porté par la Société Ecoparc. L'ancien hôtel les relais de la Maroto devrait laisser place à un lieu éco-lodge. Un hôtel haut de gamme avec 50 clés fait aussi partie du projet. Mais deux projets sont remis en cause : la réhabilitation de la route et la réalisation de la télécabine.
"Je ne peux pas dire que je suis opposée au projet. Mais je pense qu'on peut effectivement valoriser l'intérieur de la vallée dans le respect de l'environnement et des valeurs culturelles", précise Nicole Bouteau, ministre du Tourisme.
Évalué au départ à 13 milliards, le projet Ecoparc a bien évolué. Aujourd'hui, plus question de centre de SPA et d'espace golfique. "Face à l'opposition notamment des associations, le promoteur a retiré ces deux projets du projet global", explique la ministre du Tourisme.
Un autre dossier qui n'est pas du goût de l'association Haururu, la télécabine. Et sur ce point, le promoteur n'a pas l'intention de lâcher prise, même si la ministre émet quelques réserves. "Il dit qu'il y aura très peu d'impacts environnementaux et visuels. Je ne suis pas convaincue", rajoute Nicole Bouteau.
"Je les invite à venir sur le terrain pour voir le projet de télécabine et pourquoi Haururu y est opposé", répond Yves Doudoute, membre de l'association Haururu.
Si les avis sont mitigés au sujet de la télécabine, tous sont unanimes pour la réfection de la route, mais encore faut-il que le coût de ces travaux soit clair. "Le promoteur nous dit que c'est de l'ordre de 2,5 milliards de francs, l'ancien ministre de l’Équipement était plutôt sur du 6 milliards. Et j'ai souhaité, pendant l'arbitrage du budget 2018, avoir l'avis du Pays. Parce que le promoteur du projet nous dit que sans ces investissements publics, il ne réalisera pas toute la partie hôtelière", indique Nicole Bouteau.
"Mais pour le promoteur, ces deux questions sont un préalable à la réalisation de son projet : la route et la réalisation de la télécabine", indique-t-elle.
Et de rajouter : "Le projet était très ambitieux au départ, puisqu'en dehors de tous les espaces culturels, géographiques, archéologiques, parc aventure avec l'accro-branches, VTT… tout ça me semble vraiment très intéressant. Il y avait également le golf et un grand centre de SPA, ces deux activités ont été sorties du projet parce qu'il y avait une réelle opposition. Donc, le promoteur a quand même tenu compte des réserves qui sont émises".
Le ministre de la culture et de l'environnement a clairement affiché son opposition sur certains points. "Il ne faut pas ouvrir de nouvelles routes, et j'ai été strict là-dessus", déclare Heremoana Maamaatuaiahutapu.
"Je ne peux pas dire que je suis opposée au projet. Mais je pense qu'on peut effectivement valoriser l'intérieur de la vallée dans le respect de l'environnement et des valeurs culturelles", précise Nicole Bouteau, ministre du Tourisme.
Évalué au départ à 13 milliards, le projet Ecoparc a bien évolué. Aujourd'hui, plus question de centre de SPA et d'espace golfique. "Face à l'opposition notamment des associations, le promoteur a retiré ces deux projets du projet global", explique la ministre du Tourisme.
Un autre dossier qui n'est pas du goût de l'association Haururu, la télécabine. Et sur ce point, le promoteur n'a pas l'intention de lâcher prise, même si la ministre émet quelques réserves. "Il dit qu'il y aura très peu d'impacts environnementaux et visuels. Je ne suis pas convaincue", rajoute Nicole Bouteau.
"Je les invite à venir sur le terrain pour voir le projet de télécabine et pourquoi Haururu y est opposé", répond Yves Doudoute, membre de l'association Haururu.
Si les avis sont mitigés au sujet de la télécabine, tous sont unanimes pour la réfection de la route, mais encore faut-il que le coût de ces travaux soit clair. "Le promoteur nous dit que c'est de l'ordre de 2,5 milliards de francs, l'ancien ministre de l’Équipement était plutôt sur du 6 milliards. Et j'ai souhaité, pendant l'arbitrage du budget 2018, avoir l'avis du Pays. Parce que le promoteur du projet nous dit que sans ces investissements publics, il ne réalisera pas toute la partie hôtelière", indique Nicole Bouteau.
"Mais pour le promoteur, ces deux questions sont un préalable à la réalisation de son projet : la route et la réalisation de la télécabine", indique-t-elle.
Et de rajouter : "Le projet était très ambitieux au départ, puisqu'en dehors de tous les espaces culturels, géographiques, archéologiques, parc aventure avec l'accro-branches, VTT… tout ça me semble vraiment très intéressant. Il y avait également le golf et un grand centre de SPA, ces deux activités ont été sorties du projet parce qu'il y avait une réelle opposition. Donc, le promoteur a quand même tenu compte des réserves qui sont émises".
Le ministre de la culture et de l'environnement a clairement affiché son opposition sur certains points. "Il ne faut pas ouvrir de nouvelles routes, et j'ai été strict là-dessus", déclare Heremoana Maamaatuaiahutapu.
UN HÔTEL HAUT DE GAMME ET UN ESPACE ECO-LODGE
Dans le projet Ecoparc, la partie touristique est bien mise en avant par les promoteurs. La construction d'un nouvel hôtel haut de gamme est mise en avant. "Nous n'avons pas encore de dessin, mais 50 clés dans la vallée de la Papenoo, ça ne va pas être impactant. Je pense qu'il y a une offre touristique à développer sur le centre de l'île de Tahiti, et qui viendrait compléter ce qui a été développé sur toute la zone côtière."
Concernant l'ancien hôtel "Les relais de la Maroto", il devrait disparaitre. "Le promoteur est plus sur une idée d'eco-lodge, ce sont des unités individuelles avec des bungalows individuels", indique la ministre du Tourisme.
"Maintenant, on parle d'éco-lodge. Un de ces quatre, il va falloir que l'on parle vraiment du projet. Pour l'instant, on n'est pas informés. Ça se passe derrière notre dos et ça risque encore de créer des tensions. Je ne suis pas contre un éco-lodge, mais il faut voir comment ou pourquoi ?" s'interroge Yves Doudoute.
"Je pense qu'il y a moyen de le faire, après par quel périmètre ? C'est la grande question. Il n'y a pas que le ministère du tourisme qui est concerné, il y a aussi le ministère de la culture puisqu'on parle d'un village culturel, de muséographie. Le ministère de l’Éducation est concerné puisqu'on parle aussi d'un espace pédagogique. Le ministère de l’Équipement avec les routes. Je sais qu'une partie de la commune et que certaines associations seraient favorables. Je pense qu'il faut effectivement avoir un consensus", préconise Nicole Bouteau.
Concernant l'ancien hôtel "Les relais de la Maroto", il devrait disparaitre. "Le promoteur est plus sur une idée d'eco-lodge, ce sont des unités individuelles avec des bungalows individuels", indique la ministre du Tourisme.
"Maintenant, on parle d'éco-lodge. Un de ces quatre, il va falloir que l'on parle vraiment du projet. Pour l'instant, on n'est pas informés. Ça se passe derrière notre dos et ça risque encore de créer des tensions. Je ne suis pas contre un éco-lodge, mais il faut voir comment ou pourquoi ?" s'interroge Yves Doudoute.
"Je pense qu'il y a moyen de le faire, après par quel périmètre ? C'est la grande question. Il n'y a pas que le ministère du tourisme qui est concerné, il y a aussi le ministère de la culture puisqu'on parle d'un village culturel, de muséographie. Le ministère de l’Éducation est concerné puisqu'on parle aussi d'un espace pédagogique. Le ministère de l’Équipement avec les routes. Je sais qu'une partie de la commune et que certaines associations seraient favorables. Je pense qu'il faut effectivement avoir un consensus", préconise Nicole Bouteau.
UN CENTRE D'IMMERSION CULTURELLE POUR HAURURU
On sait aussi que l'association Haururu a des projets à mettre en place au Fare Hape, tel que le centre d'immersion culturel…
"Ce centre d'immersion culturelle est important puisqu'on prévoit d'ouvrir, outre l'école de médecine traditionnelle, tout un travail autour de la sculpture. On va monter une académie de sculpture. Le Fare Arioi, c'est-à-dire un endroit où il y aura les Arts Mā'ohi. Il y aura aussi le Fare 'aira'a 'ōpū, toute une recherche sur les généalogies entre autres. L'idée serait de faire vivre tout ça, et en même temps de recevoir des touristes. Je suis en contact avec un organisme qui veut nous amener des touristes pour plus de trois semaines, à partir du mois de février de l'année prochaine", détaille Yves Doudoute.
Le coût pour l'ensemble de ces projets s'élève à près de 50 millions de francs. Et le ministère de la culture a accordé une subvention de 10 millions pour réaliser quelques projets. "Dans un premier temps, cet argent va nous servir à rénover nos Fare d'accueil. Ça va également nous servir à faire un Fare pour protéger la pierre Opurei a Pere. Ensuite, la construction du Fare rapa'au et après on verra".
L'association espère démarrer les travaux avant la fin de l'année. Quant au projet Ecoparc, les discussions entre les différents partis devraient reprendre une fois que les ministres concernés auront fixé les axes à suivre.
"Ce centre d'immersion culturelle est important puisqu'on prévoit d'ouvrir, outre l'école de médecine traditionnelle, tout un travail autour de la sculpture. On va monter une académie de sculpture. Le Fare Arioi, c'est-à-dire un endroit où il y aura les Arts Mā'ohi. Il y aura aussi le Fare 'aira'a 'ōpū, toute une recherche sur les généalogies entre autres. L'idée serait de faire vivre tout ça, et en même temps de recevoir des touristes. Je suis en contact avec un organisme qui veut nous amener des touristes pour plus de trois semaines, à partir du mois de février de l'année prochaine", détaille Yves Doudoute.
Le coût pour l'ensemble de ces projets s'élève à près de 50 millions de francs. Et le ministère de la culture a accordé une subvention de 10 millions pour réaliser quelques projets. "Dans un premier temps, cet argent va nous servir à rénover nos Fare d'accueil. Ça va également nous servir à faire un Fare pour protéger la pierre Opurei a Pere. Ensuite, la construction du Fare rapa'au et après on verra".
L'association espère démarrer les travaux avant la fin de l'année. Quant au projet Ecoparc, les discussions entre les différents partis devraient reprendre une fois que les ministres concernés auront fixé les axes à suivre.