Tahiti, le 16 décembre 2024 - Déjà condamné pour détention et revente de stupéfiants, un homme de 36 ans était jugé ce lundi en comparution immédiate pour détention et transport de stupéfiants. Son avocate a soutenu sa requête : être accompagné pour en finir avec sa dépendance.
“C’est un moment de relâchement”, a indiqué le prévenu jugé ce lundi en comparution immédiate pour détention et transport de stupéfiants. L’homme, âgé de 36 ans, a évoqué “des problèmes au niveau de la famille” pour justifier sa consommation de cannabis et d’ice. Près de 10 grammes d’herbe et 0,30 gramme de métamphétamine ont été retrouvés suite à un contrôle routier dans la voiture qu’il conduisait ; chez lui, 30 grammes de cannabis étaient entreposés dans une tasse.
Le prévenu a déjà été condamné pour détention et revente de stupéfiants. Entre janvier 2018 et décembre 2020, il a écoulé 480 g de métamphétamine. Rétribué en doses de drogue, il n’a pas profité des 68 millions de francs que la vente a générés.
Un homme malade
Il a déjà fait trois ans de prison. “C’était comment ?”, a interrogé la présidente du tribunal à propos de son incarcération. “Cela m’a fait réfléchir”, a répondu le prévenu. Son avocate a insisté, “nous ne sommes plus du tout dans le même cas de figure que précédemment”. Surtout, “cet homme est malade, il souffre de toxicomanie et, s’il avait pu être accompagné plus tôt, nous n’en serions peut-être pas là aujourd’hui”.
Le prévenu vit de petits boulots : jardinage, bucheronnage, travaux de finition… Il joue au kikiri. L’argent rentre, “mais ça sort souvent”. Le tribunal s’est étonné du décalage entre ses ressources et le montant des sommes engagées pour payer les stupéfiants. “J’avais gagné 15 ou 200 000 la veille”, a affirmé le prévenu.
Si le procureur a invité le tribunal à “ne pas se voiler la face dans ce dossier”, requérant 18 mois de prison assortis pour moitié d’un sursis probatoire contre le prévenu, son avocate n’a cessé de louer son honnêteté, sa volonté de s’en sortir et de se soigner. “Les faits sont repréhensibles, mais cet homme a besoin d’aide !” La vraie question est : “Doit-on le punir ou bien lui donner les moyens de se relever ?” Le prévenu, qui a demandé “la clémence”, dit avoir une opportunité de travail et de la famille prête à l’accueillir sur la Presqu’île pour l’éloigner de son milieu. Il s’est également engagé à signer à la Croix bleue pour en finir avec sa dépendance.
Finalement, il a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés et a été condamné à 12 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de six mois pendant deux ans avec obligation de soins, de travail et de formation. La peine de prison ferme a été aménagée, la détention se fera à domicile à la Presqu’île, sous surveillance électronique.
“C’est un moment de relâchement”, a indiqué le prévenu jugé ce lundi en comparution immédiate pour détention et transport de stupéfiants. L’homme, âgé de 36 ans, a évoqué “des problèmes au niveau de la famille” pour justifier sa consommation de cannabis et d’ice. Près de 10 grammes d’herbe et 0,30 gramme de métamphétamine ont été retrouvés suite à un contrôle routier dans la voiture qu’il conduisait ; chez lui, 30 grammes de cannabis étaient entreposés dans une tasse.
Le prévenu a déjà été condamné pour détention et revente de stupéfiants. Entre janvier 2018 et décembre 2020, il a écoulé 480 g de métamphétamine. Rétribué en doses de drogue, il n’a pas profité des 68 millions de francs que la vente a générés.
Un homme malade
Il a déjà fait trois ans de prison. “C’était comment ?”, a interrogé la présidente du tribunal à propos de son incarcération. “Cela m’a fait réfléchir”, a répondu le prévenu. Son avocate a insisté, “nous ne sommes plus du tout dans le même cas de figure que précédemment”. Surtout, “cet homme est malade, il souffre de toxicomanie et, s’il avait pu être accompagné plus tôt, nous n’en serions peut-être pas là aujourd’hui”.
Le prévenu vit de petits boulots : jardinage, bucheronnage, travaux de finition… Il joue au kikiri. L’argent rentre, “mais ça sort souvent”. Le tribunal s’est étonné du décalage entre ses ressources et le montant des sommes engagées pour payer les stupéfiants. “J’avais gagné 15 ou 200 000 la veille”, a affirmé le prévenu.
Si le procureur a invité le tribunal à “ne pas se voiler la face dans ce dossier”, requérant 18 mois de prison assortis pour moitié d’un sursis probatoire contre le prévenu, son avocate n’a cessé de louer son honnêteté, sa volonté de s’en sortir et de se soigner. “Les faits sont repréhensibles, mais cet homme a besoin d’aide !” La vraie question est : “Doit-on le punir ou bien lui donner les moyens de se relever ?” Le prévenu, qui a demandé “la clémence”, dit avoir une opportunité de travail et de la famille prête à l’accueillir sur la Presqu’île pour l’éloigner de son milieu. Il s’est également engagé à signer à la Croix bleue pour en finir avec sa dépendance.
Finalement, il a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés et a été condamné à 12 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de six mois pendant deux ans avec obligation de soins, de travail et de formation. La peine de prison ferme a été aménagée, la détention se fera à domicile à la Presqu’île, sous surveillance électronique.