Manille, Philippines | AFP | mercredi 12/08/2020 - Le président philippin Rodrigo Duterte a accepté de servir de cobaye et de se faire inoculer un nouveau vaccin russe contre le coronavirus, a annoncé mercredi son porte-parole.
Cette annonce intervient au lendemain de l'annonce par le président russe Vladimir Poutine du développement par son pays du "premier" vaccin contre le Covid-19 assurant une "immunité durable".
Cependant, de nombreux scientifiques occidentaux ont fait part de leur scepticisme quant à la rapidité avec laquelle ce vaccin aurait été mis au point.
L'Organisation mondiale de la Santé a réagi prudemment, rappelant que la "pré-qualification" et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures "rigoureuses".
Ces mises en garde n'ont pourtant pas empêché Manille de se porter volontaire pour participer aux essais cliniques proposés par la Russie.
Les autorités sanitaires philippines ont indiqué qu'elles ont rencontré le centre russe Gamaleya qui l'a développé.
Le président Poutine a affirmé que l'une de ses filles s'est fait inoculer le vaccin baptisé "Spoutnik V" (V comme vaccin, ndlr), en référence à la victoire politico-scientifique russe qu'était la mise en orbite du satellite du même nom en pleine Guerre froide.
Le président philippin a fait part de sa "grande confiance" dans les efforts déployés par la Russie pour mettre fin à la pandémie.
"Je crois que le vaccin que vous avez produit est vraiment bon pour l'humanité", a déclaré M. Duterte, tout en faisant les louanges de M. Poutine.
"Je serai le premier à être testé", a-t-il affirmé lundi.
Le porte-parole de M. Duterte, Harry Roque, a expliqué mercredi que le président - connu pour ses sorties controversées - ne plaisantait pas.
"Il est vieux. Il peut sacrifier sa vie pour le peuple philippin", a souligné M. Roque.
Une équipe technique du gouvernement philippin a rencontré les responsables du Centre de recherches en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa afin de discuter de la portée et des protocoles essais cliniques qui seront conduits aux Philippines, a déclaré la sous-secrétaire à la santé, Maria Rosario Vergeire.
Ce pays d'environ 107 millions d'habitants continue de lutter contre l'épidémie de coronavirus qui a déjà contaminé plus de 143.000 personnes et fait plus de 2.400 morts.
Les Philippines sont le deuxième pays le plus touché d'Asie du Sud-Est après l'Indonésie.
La semaine dernière, plus de 27 millions de personnes ont reçu l'ordre de rester confinées à leur domicile, notamment à Manille et dans les régions situées près de la capitale.
Cette annonce intervient au lendemain de l'annonce par le président russe Vladimir Poutine du développement par son pays du "premier" vaccin contre le Covid-19 assurant une "immunité durable".
Cependant, de nombreux scientifiques occidentaux ont fait part de leur scepticisme quant à la rapidité avec laquelle ce vaccin aurait été mis au point.
L'Organisation mondiale de la Santé a réagi prudemment, rappelant que la "pré-qualification" et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures "rigoureuses".
Ces mises en garde n'ont pourtant pas empêché Manille de se porter volontaire pour participer aux essais cliniques proposés par la Russie.
Les autorités sanitaires philippines ont indiqué qu'elles ont rencontré le centre russe Gamaleya qui l'a développé.
Le président Poutine a affirmé que l'une de ses filles s'est fait inoculer le vaccin baptisé "Spoutnik V" (V comme vaccin, ndlr), en référence à la victoire politico-scientifique russe qu'était la mise en orbite du satellite du même nom en pleine Guerre froide.
Le président philippin a fait part de sa "grande confiance" dans les efforts déployés par la Russie pour mettre fin à la pandémie.
"Je crois que le vaccin que vous avez produit est vraiment bon pour l'humanité", a déclaré M. Duterte, tout en faisant les louanges de M. Poutine.
"Je serai le premier à être testé", a-t-il affirmé lundi.
Le porte-parole de M. Duterte, Harry Roque, a expliqué mercredi que le président - connu pour ses sorties controversées - ne plaisantait pas.
"Il est vieux. Il peut sacrifier sa vie pour le peuple philippin", a souligné M. Roque.
Une équipe technique du gouvernement philippin a rencontré les responsables du Centre de recherches en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa afin de discuter de la portée et des protocoles essais cliniques qui seront conduits aux Philippines, a déclaré la sous-secrétaire à la santé, Maria Rosario Vergeire.
Ce pays d'environ 107 millions d'habitants continue de lutter contre l'épidémie de coronavirus qui a déjà contaminé plus de 143.000 personnes et fait plus de 2.400 morts.
Les Philippines sont le deuxième pays le plus touché d'Asie du Sud-Est après l'Indonésie.
La semaine dernière, plus de 27 millions de personnes ont reçu l'ordre de rester confinées à leur domicile, notamment à Manille et dans les régions situées près de la capitale.