PIRAE, 9 septembre 2014 – Interrogé à la sortie du Grand conseil du Tahoera’a, mardi soir, Gaston Flosse assure qu'il envisage dorénavant se concentrer sur la conduite des affaires du parti politique Tahoera'a Huira'atira, dont il demeure le président.
A 83 ans, le leader autonomiste doit purger une peine d'inéligibilité jusqu'en juillet 2017.
Quel visage aura le gouvernement Fritch ?
Gaston Flosse : Alors ça, il a toute liberté pour composer son gouvernement. Je lui ai simplement conseillé – encore une fois, je précise bien : conseillé – de garder les ministres actuellement en fonction, car ils ont vraiment travaillé très fort : ils ont donné le maximum d’eux-mêmes pour mener notre pays vers une sortie de crise.
Pensez-vous qu’il reprendra les ministres du gouvernement Flosse ?
Gaston Flosse : Sur ce plan-là, il est libre de choisir qui il veut. Il est simplement limité par le statut. Pour le reste, il est seul à décider. Je n’en ai pas discuté avec lui et je ne le veux pas.
Quelle sera la place de Gaston Flosse à l’avenir ?
Gaston Flosse : Il reste sénateur (jusqu'au 28 septembre 2014, ndlr) et président du Tahoera’a Huira’atira. Edouard dirigera le Pays comme Président et seul Président, en suivant tout simplement les engagements que nous avons pris devant le peuple. Il y a une feuille de route, un programme. Il doit se tenir à cette feuille de route et à ce programme-là.
Vous considérez-vous comme le supérieur hiérarchique d’Edouard Fritch ?
Gaston Flosse : Mais non ! Le Président est le Président : il n’y a pas de super-Président ! C’est lui qui décide de tout. C’est lui qui dirige, voilà !
Il se dit que vous envisagez de prendre un bureau à l’Assemblée.
Gaston Flosse : Non, non… On dit beaucoup trop de choses. Je resterai président du Tahoera’a. Si Edouard a besoin de notre aide, nous serons là pour aider.
Comment allez-vous occuper votre temps, d’ici 2017 ?
Gaston Flosse : D’abord, je vais m’organiser pour que nos deux sénateurs soient élus le 28 septembre. C’est en bonne voie. Ensuite je vais restructurer le Tahoera’a Huira’atira pour préparer le congrès de février 2015, pour ensuite être sûr de maintenir nos trois députés en 2017 puis atteindre en 2018 les 40, voire plus, représentants à l’Assemblée et puis maintenir nos deux sénateurs.
On parle de pro-Flosse et de pro-Fritch, au sein du parti. Qu’en pensez-vous ?
Gaston Flosse : Ce sont tous des pro-Tahoera’a.
Avez-vous l’intention de revenir aux affaires, dans trois ans ?
Gaston Flosse : Si le Tahoera’a me demande de revenir, je reviendrai. J’ai trois ans pour souffler un peu, me reposer, réfléchir, penser à l’avenir : si c’est pour servir mon Pays et mon parti, je dirai présent.
A 83 ans, le leader autonomiste doit purger une peine d'inéligibilité jusqu'en juillet 2017.
Quel visage aura le gouvernement Fritch ?
Gaston Flosse : Alors ça, il a toute liberté pour composer son gouvernement. Je lui ai simplement conseillé – encore une fois, je précise bien : conseillé – de garder les ministres actuellement en fonction, car ils ont vraiment travaillé très fort : ils ont donné le maximum d’eux-mêmes pour mener notre pays vers une sortie de crise.
Pensez-vous qu’il reprendra les ministres du gouvernement Flosse ?
Gaston Flosse : Sur ce plan-là, il est libre de choisir qui il veut. Il est simplement limité par le statut. Pour le reste, il est seul à décider. Je n’en ai pas discuté avec lui et je ne le veux pas.
Quelle sera la place de Gaston Flosse à l’avenir ?
Gaston Flosse : Il reste sénateur (jusqu'au 28 septembre 2014, ndlr) et président du Tahoera’a Huira’atira. Edouard dirigera le Pays comme Président et seul Président, en suivant tout simplement les engagements que nous avons pris devant le peuple. Il y a une feuille de route, un programme. Il doit se tenir à cette feuille de route et à ce programme-là.
Vous considérez-vous comme le supérieur hiérarchique d’Edouard Fritch ?
Gaston Flosse : Mais non ! Le Président est le Président : il n’y a pas de super-Président ! C’est lui qui décide de tout. C’est lui qui dirige, voilà !
Il se dit que vous envisagez de prendre un bureau à l’Assemblée.
Gaston Flosse : Non, non… On dit beaucoup trop de choses. Je resterai président du Tahoera’a. Si Edouard a besoin de notre aide, nous serons là pour aider.
Comment allez-vous occuper votre temps, d’ici 2017 ?
Gaston Flosse : D’abord, je vais m’organiser pour que nos deux sénateurs soient élus le 28 septembre. C’est en bonne voie. Ensuite je vais restructurer le Tahoera’a Huira’atira pour préparer le congrès de février 2015, pour ensuite être sûr de maintenir nos trois députés en 2017 puis atteindre en 2018 les 40, voire plus, représentants à l’Assemblée et puis maintenir nos deux sénateurs.
On parle de pro-Flosse et de pro-Fritch, au sein du parti. Qu’en pensez-vous ?
Gaston Flosse : Ce sont tous des pro-Tahoera’a.
Avez-vous l’intention de revenir aux affaires, dans trois ans ?
Gaston Flosse : Si le Tahoera’a me demande de revenir, je reviendrai. J’ai trois ans pour souffler un peu, me reposer, réfléchir, penser à l’avenir : si c’est pour servir mon Pays et mon parti, je dirai présent.
