Philip FONG / AFP
Sydney, Australie | AFP | mercredi 12/11/2024 - Le président réélu des îles Palaos, Surangel Whipps, a accusé mardi soir la Chine de bafouer les frontières maritimes de l'archipel du Pacifique, en s'inquiétant notamment de navires océanographiques rôdant dans ses eaux "sans y avoir été invités".
"Nous continuons à les signaler et à nous en plaindre, mais ils continuent de les envoyer", a déclaré le dirigeant pro-américain des Palaos, qui a revendiqué lundi sa victoire à l'élection présidentielle.
"Ils ne respectent pas notre souveraineté et nos frontières et continuent à mener ces activités", a-t-il confié à l'AFP depuis Koror, l'un des 16 Etats qui forment l'archipel.
La dernière incursion d'un navire chinois a été détectée en début de semaine, a indiqué M. Whipps mardi soir.
"Une fois de plus, des navires chinois se trouvent dans notre zone économique exclusive sans y avoir été invités", a-t-il dit.
Les Palaos, archipel indépendant depuis 1994 qui compte environ 20.000 habitants, font partie des 12 Etats ayant maintenu des relations diplomatiques avec Taïwan, malgré les pressions de la Chine.
En 2017, Pékin avait notamment interdit à ses ressortissants de visiter ces îles paradisiaques à cause de leurs relations diplomatiques avec Taïwan, infligeant un lourd revers à l'économie de cet archipel étroitement lié au tourisme, qui cherche désormais à développer d'autres secteurs.
Selon M. Whipps, les autorités chinoises ont par ailleurs, au début de l'année, donné de nouveaux noms à deux monts sous-marins déjà revendiquées par les Palaos.
Au cours de son précédent mandat de quatre ans, le dirigeant avait plaidé pour le maintien de relations étroites entre les Palaos et les Etats-Unis, responsables de la défense de l'archipel en vertu d'un traité de Libre-association.
Surangel Whipps a notamment validé la construction d'un radar américain à longue portée, et a indiqué que certaines parties du port commercial situé près de Koror seraient draguées afin de permettre aux navires de l'US Navy d'y accoster plus aisément.
"Nous continuons à les signaler et à nous en plaindre, mais ils continuent de les envoyer", a déclaré le dirigeant pro-américain des Palaos, qui a revendiqué lundi sa victoire à l'élection présidentielle.
"Ils ne respectent pas notre souveraineté et nos frontières et continuent à mener ces activités", a-t-il confié à l'AFP depuis Koror, l'un des 16 Etats qui forment l'archipel.
La dernière incursion d'un navire chinois a été détectée en début de semaine, a indiqué M. Whipps mardi soir.
"Une fois de plus, des navires chinois se trouvent dans notre zone économique exclusive sans y avoir été invités", a-t-il dit.
Les Palaos, archipel indépendant depuis 1994 qui compte environ 20.000 habitants, font partie des 12 Etats ayant maintenu des relations diplomatiques avec Taïwan, malgré les pressions de la Chine.
En 2017, Pékin avait notamment interdit à ses ressortissants de visiter ces îles paradisiaques à cause de leurs relations diplomatiques avec Taïwan, infligeant un lourd revers à l'économie de cet archipel étroitement lié au tourisme, qui cherche désormais à développer d'autres secteurs.
Selon M. Whipps, les autorités chinoises ont par ailleurs, au début de l'année, donné de nouveaux noms à deux monts sous-marins déjà revendiquées par les Palaos.
Au cours de son précédent mandat de quatre ans, le dirigeant avait plaidé pour le maintien de relations étroites entre les Palaos et les Etats-Unis, responsables de la défense de l'archipel en vertu d'un traité de Libre-association.
Surangel Whipps a notamment validé la construction d'un radar américain à longue portée, et a indiqué que certaines parties du port commercial situé près de Koror seraient draguées afin de permettre aux navires de l'US Navy d'y accoster plus aisément.