Tahiti, le 4 juillet 2020 - Sous le coup d'une procédure de démission d'office demandée par les membres de son collège, le président de l'autorité polynésienne de la concurrence (APC), Jacques Mérot, a répondu au communiqué du collège sur son rapport annuel 2019.
Lourde ambiance au sein de l'autorité polynésienne de la concurrence (APC). Actuellement sous le coup d'une procédure de démission d'office demandée par son collège, le président de l'autorité Jacques Mérot a publié le rapport d'activité 2019 de l'APC. Dans la foulée, le collège a répliqué par un communiqué la semaine dernière pointant notamment une initiative prise dans son dos par le seul président. A la suite de notre article, Jacques Mérot a souhaité exercer un droit de réponse aux arguments des membres du collèges, "déplorant devoir être à nouveau obligée de rétablir la vérité alors que (l'APC) devrait pouvoir consacrer tout son temps au développement de la concurrence au bénéfice des entreprises et des consommateurs polynésiens."
"L'Autorité n’a pas réussi à réunir son collège récemment et ne peut donc avoir préparé une communication qui n’est d’ailleurs pas de la compétence du collège ou de membres non permanents mais de celle du président. On remarquera que les citations sont extraites du message du président – édito du rapport public 2019 - exprimant son ressenti personnel sur l’année écoulée", entame Jacques Mérot. "Les lecteurs du rapport d’activité pourront d’eux-mêmes rectifier les informations transmises à votre journal selon lesquelles le président de l’Autorité 's’émeut encore de ces "modifications substantielles du code de la concurrence (...) qui réduisent les moyens d’intervention de l’Autorité polynésienne de la concurrence'. Il indique seulement qu’elles 'ont trouvé à s’appliquer en année pleine en 2019'. Ils rectifieront aussi que ce ne sont pas les modifications du code de la concurrence qui 'peuvent être vues comme affectant l’indépendance de l’Autorité, inhérente à son fonctionnement et indispensable à l’exercice de ses missions et à la crédibilité de son action.' mais 'd’autres modifications normatives'."
En conclusion, le président de l'APC affirme que l'on "s’étonnera aussi que le désaccord supposé des membres du collège sur l’activité de l’Autorité en 2019 serait le fait de deux membres qui ont exercé seulement deux mois fin 2019 et d’un membre nommé en mai 2020." Pas de quoi réchauffer les relations au sein de l'autorité.
Lourde ambiance au sein de l'autorité polynésienne de la concurrence (APC). Actuellement sous le coup d'une procédure de démission d'office demandée par son collège, le président de l'autorité Jacques Mérot a publié le rapport d'activité 2019 de l'APC. Dans la foulée, le collège a répliqué par un communiqué la semaine dernière pointant notamment une initiative prise dans son dos par le seul président. A la suite de notre article, Jacques Mérot a souhaité exercer un droit de réponse aux arguments des membres du collèges, "déplorant devoir être à nouveau obligée de rétablir la vérité alors que (l'APC) devrait pouvoir consacrer tout son temps au développement de la concurrence au bénéfice des entreprises et des consommateurs polynésiens."
"L'Autorité n’a pas réussi à réunir son collège récemment et ne peut donc avoir préparé une communication qui n’est d’ailleurs pas de la compétence du collège ou de membres non permanents mais de celle du président. On remarquera que les citations sont extraites du message du président – édito du rapport public 2019 - exprimant son ressenti personnel sur l’année écoulée", entame Jacques Mérot. "Les lecteurs du rapport d’activité pourront d’eux-mêmes rectifier les informations transmises à votre journal selon lesquelles le président de l’Autorité 's’émeut encore de ces "modifications substantielles du code de la concurrence (...) qui réduisent les moyens d’intervention de l’Autorité polynésienne de la concurrence'. Il indique seulement qu’elles 'ont trouvé à s’appliquer en année pleine en 2019'. Ils rectifieront aussi que ce ne sont pas les modifications du code de la concurrence qui 'peuvent être vues comme affectant l’indépendance de l’Autorité, inhérente à son fonctionnement et indispensable à l’exercice de ses missions et à la crédibilité de son action.' mais 'd’autres modifications normatives'."
En conclusion, le président de l'APC affirme que l'on "s’étonnera aussi que le désaccord supposé des membres du collège sur l’activité de l’Autorité en 2019 serait le fait de deux membres qui ont exercé seulement deux mois fin 2019 et d’un membre nommé en mai 2020." Pas de quoi réchauffer les relations au sein de l'autorité.