Le navire mesure 80 mètres de long sur 12 m de large. Avec une autonomie de 5 500 nautiques (10 000 km), il peut aller jusqu’à 24 nœuds (44 km/h). Source AFP.
Tahiti le 14 mars 2023 - Le premier des six patrouilleurs outre-mer de la Marine nationale est arrivé à la base navale de Papeete en début d’après-midi ce mardi. Le navire rejoindra la Nouvelle-Calédonie, sa destination finale, lundi prochain. D’ici 2025, deux patrouilleurs identiques seront postés en Polynésie.
Le premier patrouilleur outre-mer de la Marine nationale, destiné aux forces armées en Nouvelle-Calédonie est arrivé à 13h45, pour une escale d’un peu moins d’une semaine à la base navale de Papeete. L’Auguste Bénébig a quitté Brest le 17 janvier dernier et fait escale aux Antilles il y a un peu plus d’un mois. Pour rejoindre Tahiti, il a emprunté le canal de Panama. Il appareille lundi prochain pour rejoindre la Nouvelle-Calédonie début avril après une dernière escale à Wallis-et-Futuna. Le navire est destiné à la surveillance maritime de la police des pêches. Il veillera aussi à la protection de la zone économique exclusive (ZEE) française et à celle des partenaires de l’Hexagone. Le patrouilleur luttera notamment contre la pêche illégale dans les pays les moins armés du pacifique.
Le vaisseau, dénommé ‘Auguste Bénébig’, en hommage à un ancien compagnon de la libération originaire du Caillou, est le premier d'une série de six patrouilleurs outre-mer (POM) destiné à consolider les moyens de la marine française dans les océans Indien et Pacifique. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, et La Réunion recevront chacune deux patrouilleurs identiques d’ici l’année 2025. “Entre l’appel d’offres et le moment où le matériel arrive vraiment dans les bases, ça prend du temps. À force de nous dire qu’on va avoir notre patrouilleur en Polynésie, on devient pressé d’avoir nos équipements. On a hâte”, confie le commandant Aurore, conseillère communication et relations publiques du commandement des forces armées en Polynésie française.
Le premier patrouilleur outre-mer de la Marine nationale, destiné aux forces armées en Nouvelle-Calédonie est arrivé à 13h45, pour une escale d’un peu moins d’une semaine à la base navale de Papeete. L’Auguste Bénébig a quitté Brest le 17 janvier dernier et fait escale aux Antilles il y a un peu plus d’un mois. Pour rejoindre Tahiti, il a emprunté le canal de Panama. Il appareille lundi prochain pour rejoindre la Nouvelle-Calédonie début avril après une dernière escale à Wallis-et-Futuna. Le navire est destiné à la surveillance maritime de la police des pêches. Il veillera aussi à la protection de la zone économique exclusive (ZEE) française et à celle des partenaires de l’Hexagone. Le patrouilleur luttera notamment contre la pêche illégale dans les pays les moins armés du pacifique.
Le vaisseau, dénommé ‘Auguste Bénébig’, en hommage à un ancien compagnon de la libération originaire du Caillou, est le premier d'une série de six patrouilleurs outre-mer (POM) destiné à consolider les moyens de la marine française dans les océans Indien et Pacifique. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, et La Réunion recevront chacune deux patrouilleurs identiques d’ici l’année 2025. “Entre l’appel d’offres et le moment où le matériel arrive vraiment dans les bases, ça prend du temps. À force de nous dire qu’on va avoir notre patrouilleur en Polynésie, on devient pressé d’avoir nos équipements. On a hâte”, confie le commandant Aurore, conseillère communication et relations publiques du commandement des forces armées en Polynésie française.
La Polynésie attend son navire
Les traces noires sont dues au frottement du navire contre les bouées de défense lors de son passage en Équateur.
La Polynésie sera le deuxième territoire d’outre-mer à avoir un navire en poste, en décembre 2023 ou en janvier 2024. “Pour le premier navire c’est toujours un petit peu plus long parce qu’on fait des essais”, détaille le commandant Aurore. En prévision de l’arrivée du prochain patrouilleur destiné à la surveillance du fenua, l’Arago devrait repartir en métropole. “On n’a pas encore le calendrier. On est en période de programmation militaire. Les nouveaux navires vont prendre la place des plus anciens comme l’Arago. Ils ont des capacités bien plus performantes que ceux qu’on possède actuellement, mais c’est normal ce ne sont pas les mêmes générations”, explique la conseillère communication du commandement des forces armées en Polynésie française.
Selon elle, les navires militaires actuellement postés en Polynésie “rencontrent des pannes”, mais elle relativise : “On ne peut pas dire qu’on a annulé des missions à cause de notre matériel. Après, ça demande un entretien constant. Mais les nouveaux navires vont aussi demander de l’entretien. Il existe des périodes sanctuarisées pour la révision des bâtiments. Le milieu dans lequel ils évoluent est quand même difficile avec l’eau de mer, la houle : ils sont mis à rude épreuve. Les humains aussi en ressortent éprouvés.”
Selon elle, les navires militaires actuellement postés en Polynésie “rencontrent des pannes”, mais elle relativise : “On ne peut pas dire qu’on a annulé des missions à cause de notre matériel. Après, ça demande un entretien constant. Mais les nouveaux navires vont aussi demander de l’entretien. Il existe des périodes sanctuarisées pour la révision des bâtiments. Le milieu dans lequel ils évoluent est quand même difficile avec l’eau de mer, la houle : ils sont mis à rude épreuve. Les humains aussi en ressortent éprouvés.”
“Une belle mission”
Plus d’une vingtaine de militaires a embarqué vers la Nouvelle-Calédonie à bord du Auguste Bénébig. Ils seront affectés à Nouméa, avec le bâtiment. “Dans une vie de marin, tout le monde n’aura pas la chance de vivre ce que ces militaires vont vivre. Cela n’arrive qu’une fois dans une vie de pouvoir se mettre en place avec un nouveau bâtiment sur son territoire. C’est une belle mission, une belle expérience. C’est comme défiler au 14-Juillet : tous nos militaires n’ont pas la chance de pouvoir défiler à Paris”, estime le commandant Aurore.
Après presque trois mois de traversée depuis Brest, les marins sont éprouvés. “Chercher son équilibre en permanence, c’est fatigant sur le bateau. Quand on est en mer, l’oreille interne s’adapte aux mouvements du navire. Quand ils redescendent du navire, ils ont le mal de terre”, argumente la chargée de communication du ComSup. “Un bateau, ça ne s’arrête jamais. On ne peut pas dire ‘On coupe le moteur et on se réveille tous à 5 heures pour repartir’. Il y a tout le temps des gens qui sont de service, c'est fatigant pour ces militaires ; les escales sont les biens venues”, constate-t-elle aussi. Les marins du Auguste Bénébig sont à Papeete pour la fin de semaine. Ils embarqueront ensuite pour une traversée en direction de Wallis-et-Futuna, avant de gagner le port de Nouméa.
Après presque trois mois de traversée depuis Brest, les marins sont éprouvés. “Chercher son équilibre en permanence, c’est fatigant sur le bateau. Quand on est en mer, l’oreille interne s’adapte aux mouvements du navire. Quand ils redescendent du navire, ils ont le mal de terre”, argumente la chargée de communication du ComSup. “Un bateau, ça ne s’arrête jamais. On ne peut pas dire ‘On coupe le moteur et on se réveille tous à 5 heures pour repartir’. Il y a tout le temps des gens qui sont de service, c'est fatigant pour ces militaires ; les escales sont les biens venues”, constate-t-elle aussi. Les marins du Auguste Bénébig sont à Papeete pour la fin de semaine. Ils embarqueront ensuite pour une traversée en direction de Wallis-et-Futuna, avant de gagner le port de Nouméa.