Le nouvel avion d’Air Moana.
Le premier appareil de la flotte Air Moana a touché le sol de Faa'a sans passager à bord. Les premiers vols commerciaux doivent commencer à la mi-février. Ce premier aéronef a été baptisé Poeiti et un deuxième ATR 72 600 devrait être mis en service mi-janvier.
Le premier avion de la nouvelle compagnie Air Moana s’est posé à l’aéroport de Tahiti-Faa'a à 15 heures, lundi 19 décembre. Floqué aux couleurs de l’océan, cet ATR 72 600 avait décollé de l’aéroport de Nadi aux îles Fidji un peu plus tôt dans la matinée. Nommé Poeiti, l’avion et ses 72 places ne transportait aucun passager. À leur arrivée, tout l’équipage a été salué par les entreprises partenaire de la compagnie, et tout le personnel d’Air Moana. Le vice-président de la Polynésie, Jean-Christophe Bouissou, était aussi présent à la cérémonie sur le tarmac.
Les premiers vols commerciaux devraient être ouverts au grand public mi-février 2023. La compagnie a prévu de desservir Bora Bora, Moorea, Raiatea, Rangiroa, Hiva Oa, et Nuku Hiva dans un premier temps. 16 pilotes ont déjà été recrutés.
Le premier avion de la nouvelle compagnie Air Moana s’est posé à l’aéroport de Tahiti-Faa'a à 15 heures, lundi 19 décembre. Floqué aux couleurs de l’océan, cet ATR 72 600 avait décollé de l’aéroport de Nadi aux îles Fidji un peu plus tôt dans la matinée. Nommé Poeiti, l’avion et ses 72 places ne transportait aucun passager. À leur arrivée, tout l’équipage a été salué par les entreprises partenaire de la compagnie, et tout le personnel d’Air Moana. Le vice-président de la Polynésie, Jean-Christophe Bouissou, était aussi présent à la cérémonie sur le tarmac.
Les premiers vols commerciaux devraient être ouverts au grand public mi-février 2023. La compagnie a prévu de desservir Bora Bora, Moorea, Raiatea, Rangiroa, Hiva Oa, et Nuku Hiva dans un premier temps. 16 pilotes ont déjà été recrutés.
« Pas de craintes »
Les principaux dirigeants d’Air Moana en les pilotes.
Alors que les moteurs des ATR de la compagnie Air Tahiti vrombissent à côté de la cérémonie d’arrivée, les fondateurs de la nouvelle ligne restent confiants. “On arrive sur le marché avec des tarifs moins chers. On n'a pas vraiment de crainte. On a les capacités à réagir rapidement, et d’innover, de manière technologique premièrement, et dans notre approche du marché. On pourrait dire qu’on fonctionne un peu comme une start-up”, soutient Karl Tefaatau président de Natireva, plus communément appelée Air Moana.
En réponse de l’arrivée de la petite nouvelle, la compagnie aérienne rouge et blanche a adapté ses tarifs. “Air Tahiti a déjà fait une nouvelle grille tarifaire en début d’année. Mais par rapport à ce qu’étaient les prévisions, on est de l’ordre de 10 à 15% en dessous de ses tarifs”, confesse Lionel Carrière, responsable des opérations en vol.
Pour l’instant, la flotte d’Air Moana n’est pas habilitée à opérer dans la zone de délégation du service public. “Notre ambition, c’est d’abord d’asseoir et de fiabiliser notre position sur le marché ouvert à la concurrence et après, on verra bien jusqu’où on va”, s’exclame le président de la compagnie, et ancien directeur de la DGEN. “Le service final, ce n’est pas juste d’emmener d’un point à un autre la population, mais c’est aussi de faire en sorte que ça coûte un peu moins cher. Pendant des années, nous avons connu des tarifs, le moment est venu que tout le monde fasse un effort”, affirme Jean-Christophe Bouissou.
En réponse de l’arrivée de la petite nouvelle, la compagnie aérienne rouge et blanche a adapté ses tarifs. “Air Tahiti a déjà fait une nouvelle grille tarifaire en début d’année. Mais par rapport à ce qu’étaient les prévisions, on est de l’ordre de 10 à 15% en dessous de ses tarifs”, confesse Lionel Carrière, responsable des opérations en vol.
Pour l’instant, la flotte d’Air Moana n’est pas habilitée à opérer dans la zone de délégation du service public. “Notre ambition, c’est d’abord d’asseoir et de fiabiliser notre position sur le marché ouvert à la concurrence et après, on verra bien jusqu’où on va”, s’exclame le président de la compagnie, et ancien directeur de la DGEN. “Le service final, ce n’est pas juste d’emmener d’un point à un autre la population, mais c’est aussi de faire en sorte que ça coûte un peu moins cher. Pendant des années, nous avons connu des tarifs, le moment est venu que tout le monde fasse un effort”, affirme Jean-Christophe Bouissou.
Un an et demie de « galère »
Une partie du personnel navigant commercial d’Air Moana.
“Aujourd’hui, c’est un aboutissement. Ça fait un an qu’on est dessus, un an qu’on galère”, soupire Karl Tefaatau. “On a encore quelques éléments de certification à finaliser, mais les premiers vols commercialisés seront en mi-février et potentiellement, on pourrait commencer les vols à partir de la fin janvier. Depuis au moins dix mois, on est dans un gros travail d’administratif. On a passé plus de six mois sous instruction documentaire par l’aviation civile, pour la validation de nos processus. Le point final va se traduire en deux vols non commercialisés, prévus sur la deuxième quinzaine du mois de janvier. Après, on aura la validité technique définitive”, explique Lionel Carrière. La révision de l’ATR 72 600 d’Air Moana s’est effectuée à Singapour. Elle s’est achevée il y a cinq jours.
Les ATR de la flotte sont conçus par le centre d’aéronautique de Toulouse. En hommage au Sud-Ouest de la France, le directeur d’Air Moana, Raitini Rey, et Karl Tefaatau ont partagé une “chocolatine” devant le public venu voir atterrir l’avion. “On soutient la team choco”, balance en guise de clin d’œil le président.
Les ATR de la flotte sont conçus par le centre d’aéronautique de Toulouse. En hommage au Sud-Ouest de la France, le directeur d’Air Moana, Raitini Rey, et Karl Tefaatau ont partagé une “chocolatine” devant le public venu voir atterrir l’avion. “On soutient la team choco”, balance en guise de clin d’œil le président.