Le gendarme Metua Vairua, le lieutenant colonel Christian Fenoy, le chef Maraetaata et le chef d'escadron Bruno Makary.
PAPEETE, mardi 6 novembre 2012. Vendredi dernier, le 2 novembre, les gendarmes plaçaient en garde à vue un homme de 38 ans, sans domicile fixe qui a reconnu être l’auteur de deux agressions sexuelles (dont l’une commise avec violence) à Faa’a, les 29 septembre et 28 octobre derniers. A chaque fois, l’homme s’était introduit discrètement, dans la nuit, dans le logement de ses victimes assoupies, s’immisçant parfois jusque dans le lit de ces femmes. Cet homme de 38 ans étant un délinquant sexuel multirécidiviste, inscrit au fichier national, les gendarmes estiment que d’autres faits ont pu se produire entre les deux affaires dont ils ont la connaissance. Ils lancent donc un appel aux éventuelles victimes qui n’auraient pas encore fait la démarche de venir porter plainte, de se faire connaître en appelant le Centre opérationnel de la gendarmerie au 46 73 41. L’homme est athlétique, de type afro-polynésien, la peau très mate, le crâne rasé.
L’arrestation de cet homme a été le fruit d’une enquête minutieuse et de recoupements efficaces entre la brigade de gendarmerie de Faa’a, la brigade de recherches, le peloton de surveillance et d’intervention et la police municipale de Faa’a. «La façon de procéder de cet agresseur avec les victimes nous a mis immédiatement sur le piste d’un délinquant sexuel» précise Bruno Makary chef d’escadron de la compagnie des Îles du Vent. Quelques noms apparaissent, et toutes les pistes sont suivies méticuleusement. L’une conduit, le 30 octobre dernier à l’interpellation d’un homme de 31ans. Il n’est pas l’auteur des agressions, mais reconnaît des vols. Quelques jours plus tard, une autre piste conduit à un homme de 38 ans, délinquant sexuel notoire, sorti de prison la veille de la première agression. Convoqué à la gendarmerie pour une affaire de vol, il est arrêté en douceur, interrogé sur les deux agressions sexuelles, qu’il reconnait sans difficulté. Il est depuis, placé en détention provisoire à Nuutania.
Durant quelques jours de la semaine dernière, tous les efforts de la gendarmerie s’étaient principalement portés sur cette affaire. «En matière d’agression sexuelle, nous savons qu’il faut faire vite» explique le chef d’escadron Bruno Makary. La récidive étant quasi assurée. Le long passé judiciaire et pénitentiaire de l’homme interpellé dans cette affaire, en témoigne. A 38 ans, il a déjà passé 18 années derrière les barreaux pour viol, agression sexuelle, violences et vols. Sans domicile fixe entre ses séjours en prison, il n’aurait connu que la rue, depuis qu’il a l’âge de 10 ans. «C’est un prédateur sexuel, il n’a aucun regret, aucune empathie avec ses victimes» et il peut être particulièrement violent sous une double addiction d’alcool et de paka. Lors de la deuxième agression commise à la «Cité de l’Air » à Faa’a, le 28 octobre dernier, sa victime ayant crié, il la roue violemment de coups, tente de l’étouffer sous un coussin avant de partir. La victime, une femme de 56 ans, a le visage tuméfié, le nez déplacé et s’est vue accorder 15 jours d’ITT.
Mais pour les gendarmes, le dossier n’est pas clos. Ils ont la certitude que d’autres femmes ont été victimes des pulsions de cet homme. «On a un trou d’un mois entre les deux agressions. Nous voudrions déterminer avec précision s’il y a eu d’autres victimes». Aussi une information judiciaire a été ouverte pour ne pas limiter le dossier à ces deux affaires, «en matière d’agressions sexuelles, le taux de révélation est assez faible, les victimes ne souhaitant pas toujours témoigner» mais les gendarmes espèrent que l'agresseur ayant été interpellé, ses éventuelles autres victimes pourront se sentir plus à l'aise pour témoigner. Ce sera aussi au magistrat, désormais de qualifier les faits. Pour des faits d’agression sexuelle et de violences, l’homme encourt une peine de 10 ans, mais certains faits pourraient être requalifiés en tentative de viol et même de meurtre. La peine encourue serait alors doublée.
L’arrestation de cet homme a été le fruit d’une enquête minutieuse et de recoupements efficaces entre la brigade de gendarmerie de Faa’a, la brigade de recherches, le peloton de surveillance et d’intervention et la police municipale de Faa’a. «La façon de procéder de cet agresseur avec les victimes nous a mis immédiatement sur le piste d’un délinquant sexuel» précise Bruno Makary chef d’escadron de la compagnie des Îles du Vent. Quelques noms apparaissent, et toutes les pistes sont suivies méticuleusement. L’une conduit, le 30 octobre dernier à l’interpellation d’un homme de 31ans. Il n’est pas l’auteur des agressions, mais reconnaît des vols. Quelques jours plus tard, une autre piste conduit à un homme de 38 ans, délinquant sexuel notoire, sorti de prison la veille de la première agression. Convoqué à la gendarmerie pour une affaire de vol, il est arrêté en douceur, interrogé sur les deux agressions sexuelles, qu’il reconnait sans difficulté. Il est depuis, placé en détention provisoire à Nuutania.
Durant quelques jours de la semaine dernière, tous les efforts de la gendarmerie s’étaient principalement portés sur cette affaire. «En matière d’agression sexuelle, nous savons qu’il faut faire vite» explique le chef d’escadron Bruno Makary. La récidive étant quasi assurée. Le long passé judiciaire et pénitentiaire de l’homme interpellé dans cette affaire, en témoigne. A 38 ans, il a déjà passé 18 années derrière les barreaux pour viol, agression sexuelle, violences et vols. Sans domicile fixe entre ses séjours en prison, il n’aurait connu que la rue, depuis qu’il a l’âge de 10 ans. «C’est un prédateur sexuel, il n’a aucun regret, aucune empathie avec ses victimes» et il peut être particulièrement violent sous une double addiction d’alcool et de paka. Lors de la deuxième agression commise à la «Cité de l’Air » à Faa’a, le 28 octobre dernier, sa victime ayant crié, il la roue violemment de coups, tente de l’étouffer sous un coussin avant de partir. La victime, une femme de 56 ans, a le visage tuméfié, le nez déplacé et s’est vue accorder 15 jours d’ITT.
Mais pour les gendarmes, le dossier n’est pas clos. Ils ont la certitude que d’autres femmes ont été victimes des pulsions de cet homme. «On a un trou d’un mois entre les deux agressions. Nous voudrions déterminer avec précision s’il y a eu d’autres victimes». Aussi une information judiciaire a été ouverte pour ne pas limiter le dossier à ces deux affaires, «en matière d’agressions sexuelles, le taux de révélation est assez faible, les victimes ne souhaitant pas toujours témoigner» mais les gendarmes espèrent que l'agresseur ayant été interpellé, ses éventuelles autres victimes pourront se sentir plus à l'aise pour témoigner. Ce sera aussi au magistrat, désormais de qualifier les faits. Pour des faits d’agression sexuelle et de violences, l’homme encourt une peine de 10 ans, mais certains faits pourraient être requalifiés en tentative de viol et même de meurtre. La peine encourue serait alors doublée.