Keola Donaghy et Florent Atem, enseignants-chercheurs de l’université de Hawai’i et de l’UPF (Crédit : FB/Florent Atem).
Tahiti, le 6 novembre 2024 – La musique est à l’affiche d’une conférence “Savoirs pour tous”, ce jeudi soir, avec deux enseignants-chercheurs au micro : Florent Atem, de l’Université de la Polynésie française (UPF), et Keola Donaghy, de l’université de Hawai’i.
“Expression musicale, tradition et identité, d'Amérique en Polynésie ; approche structuraliste et perspectives civilisationnelles”. C’est le thème de la conférence qui sera donnée ce jeudi par Florent Atem, enseignant-chercheur et maître de conférences à l'UPF, spécialiste de la civilisation américaine et de la linguistique anglaise, aussi connu pour ses talents de chanteur et guitariste. Il sera accompagné de Keola Donaghy, enseignant-chercheur à l'université de Hawai'i et directeur de l’Institut de musique hawaiienne à Maui.
Lors de ce rendez-vous, la construction identitaire sera au cœur de la réflexion, entre transfert et héritage. “L’identité musicale des communautés du Pacifique est l’aboutissement d’un processus résolument inscrit dans le temps, dont le passage inéluctable pose aussi la question de la préservation des formes artistiques dites ‘traditionnelles’ et de leur essence dans un contexte perpétuellement changeant, par ailleurs marqué par l’omniprésence, dans la Polynésie contemporaine, de l’influence culturelle anglophone”, peut-on lire en guise de prélude.
“Expression musicale, tradition et identité, d'Amérique en Polynésie ; approche structuraliste et perspectives civilisationnelles”. C’est le thème de la conférence qui sera donnée ce jeudi par Florent Atem, enseignant-chercheur et maître de conférences à l'UPF, spécialiste de la civilisation américaine et de la linguistique anglaise, aussi connu pour ses talents de chanteur et guitariste. Il sera accompagné de Keola Donaghy, enseignant-chercheur à l'université de Hawai'i et directeur de l’Institut de musique hawaiienne à Maui.
Lors de ce rendez-vous, la construction identitaire sera au cœur de la réflexion, entre transfert et héritage. “L’identité musicale des communautés du Pacifique est l’aboutissement d’un processus résolument inscrit dans le temps, dont le passage inéluctable pose aussi la question de la préservation des formes artistiques dites ‘traditionnelles’ et de leur essence dans un contexte perpétuellement changeant, par ailleurs marqué par l’omniprésence, dans la Polynésie contemporaine, de l’influence culturelle anglophone”, peut-on lire en guise de prélude.
Créativité et protestation
L’occasion d’interroger le rôle de la musique dans le cadre des mouvements de résistance, autour d’un exemple précis : le mouvement de protestation des kia’i (protecteurs) contre l’édification du Télescope de Trente Mètres au sommet du Mauna Kea, volcan endormi de Big Island, qui a rassemblé de nombreux musiciens à l’été 2019. Un événement marquant, puisque “dans un élan créatif sans précédent, les haku mele (compositeurs, NDLR) ont élaboré des œuvres inédites, commercialisées pour la plupart, et dont les recettes ont pu être reversées aux organisations qui soutenaient l’engagement des kia’i, notamment en les approvisionnant”.
Cette rencontre publique et les cours dispensés aux étudiants seront complétés par un séminaire de recherche, ce vendredi, qui rassemblera des enseignants-chercheurs, des auteurs et des personnalités du monde culturel et artistique polynésien.
Infos pratiques
Conférence “Savoirs pour tous”, jeudi 7 novembre, de 17 h 30 à 19 heures, à l’auditorium du pôle recherche de l’UPF. Entrée libre.