Lille, France | AFP | vendredi 19/12/2014 - Un poissonnier du Pas-de-Calais passablement éméché a été convoqué devant le tribunal correctionnel de Béthune le 13 février pour s'être exhibé dans sa vitrine, où il apparaissait en tenue de travesti, a-t-on appris vendredi de source policière.
Ce sont des passants qui ont alerté mardi le commissariat de la commune d'Auchel après avoir vu dans sa vitrine le commerçant de 48 ans qui exhibait "ses attributs" pendant la fermeture de mi-journée, a indiqué à l'AFP cette source, confirmant une information de la presse locale.
Lorsqu'ils se sont retrouvés face à cet homme coiffé d'une perruque, habillé d'une guêpière avec des seins en mousse et des bas résille, les policiers "sont tombés des nues", selon cette source.
Contrôlé à plus d'1,5 gramme d'alcool dans le sang, l'homme, "qui aime se travestir", a été placé en cellule de dégrisement avant d'être entendu.
Lors de son audition, ce poissonnier, qui avait ouvert son commerce une semaine auparavant, a invoqué, penaud, "la pression du chiffre, les fêtes de fin d'année, beaucoup de commandes", semblant décrire dans ses agissements un "dérivatif".
"Il ne s'est pas rendu compte qu'il se trouvait dans son étal, il pensait être dans son bureau", a expliqué la source policière.
L'exhibition sexuelle est punie en théorie jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende, mais la peine devrait être nettement moins lourde, le poissonnier ayant accepté une procédure de plaider-coupable.
Ce sont des passants qui ont alerté mardi le commissariat de la commune d'Auchel après avoir vu dans sa vitrine le commerçant de 48 ans qui exhibait "ses attributs" pendant la fermeture de mi-journée, a indiqué à l'AFP cette source, confirmant une information de la presse locale.
Lorsqu'ils se sont retrouvés face à cet homme coiffé d'une perruque, habillé d'une guêpière avec des seins en mousse et des bas résille, les policiers "sont tombés des nues", selon cette source.
Contrôlé à plus d'1,5 gramme d'alcool dans le sang, l'homme, "qui aime se travestir", a été placé en cellule de dégrisement avant d'être entendu.
Lors de son audition, ce poissonnier, qui avait ouvert son commerce une semaine auparavant, a invoqué, penaud, "la pression du chiffre, les fêtes de fin d'année, beaucoup de commandes", semblant décrire dans ses agissements un "dérivatif".
"Il ne s'est pas rendu compte qu'il se trouvait dans son étal, il pensait être dans son bureau", a expliqué la source policière.
L'exhibition sexuelle est punie en théorie jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende, mais la peine devrait être nettement moins lourde, le poissonnier ayant accepté une procédure de plaider-coupable.