Miami, Etats-Unis | AFP | mercredi 31/08/2016 - La montée des eaux provoquée par le changement climatique sera le thème central de la plus grande instance oeuvrant pour la protection de l'environnement et des espèces menacées, qui tient sa conférence quadriennale à Hawaï à compter de jeudi.
Plus de 8.300 responsables et représentants gouvernementaux et de groupes environnementalistes se retrouvent pour cette grand messe de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) jusqu'au 10 septembre.
Le président américain Barack Obama viendra s'adresser aux délégués des 184 pays attendus à ce symposium, organisé pour la première fois aux Etats-Unis depuis sa création en 1948.
Le thème central de la conférence, "la planète à la croisée des chemins", portera sur la situation désespérée des petites nations insulaires qui risquent de disparaître au cours des prochaines décennies avec la montée du niveau des océans résultant du réchauffement climatique.
Parmi les autres sujets chauds figurent notamment le trafic d'ivoire, qui menace d'extinction les éléphants africains, ou encore la question de savoir comment nourrir une population mondiale grandissante sans épuiser les ressources naturelles de la planète.
La venue du président Obama intervient après l'annonce de sa décision la semaine dernière d'étendre le parc national marin de Papahanaumokuakea aux îles hawaïennes du nord-est, pour en faire la plus grande réserve marine protégée au monde.
Le président doit parler mercredi soir à Honolulu devant des leaders des îles du Pacifique et des délégués du congrès avant de se rendre le lendemain aux îles Midway, un atoll de 6,2 km2 dans le Pacifique nord.
Conservation et changement climatique
"Le président discutera du rôle que jouent les îles isolées dans le contexte du climat mais aussi de l'importance du lien entre conservation et changement climatique", a expliqué Brian Deese, un conseiller de M. Obama.
Pour Ben Rhodes, conseiller adjoint pour la sécurité nationale à la Maison Blanche, cette conférence représente "une occasion importante de rassembler non seulement les responsables des îles du Pacifique, motivés par la mise en œuvre d'actions urgentes contre le changement climatique, mais aussi des défenseurs de l'environnement de partout dans le monde".
Plusieurs documents jugés importants seront publiés durant la conférence, parmi lesquels la mise à jour de la liste rouge de l'UICN des espèces menacées et en danger d'extinction.
Les organisateurs ont aussi mentionné une publication des initiatives visant à trouver un équilibre entre les activités d'exploration gazière et pétrolière en mer et la protection des baleines, ainsi que sur l'établissement de zones de préservation de la biodiversité.
En deuxième partie de conférence, du 6 au 10 septembre, les délégués débattront du trafic des espèces sauvages et de l'exploitation forestière.
Le congrès de l'UICN est vu comme une occasion de trouver un terrain d'entente sur des décisions difficiles et pour jeter les bases des futures conférences, dont la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui doit se tenir mi-septembre à Johannesburg en Afrique du Sud.
Toute motion adoptée à la conférence de l'UICN "devient une résolution avec un poids considérable" à la convention de la CITES "qui est dotée d'une autorité légale", a expliqué John Robinson, un responsable de l'ONG Wildlife Conservation Society.
Plus de 8.300 responsables et représentants gouvernementaux et de groupes environnementalistes se retrouvent pour cette grand messe de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) jusqu'au 10 septembre.
Le président américain Barack Obama viendra s'adresser aux délégués des 184 pays attendus à ce symposium, organisé pour la première fois aux Etats-Unis depuis sa création en 1948.
Le thème central de la conférence, "la planète à la croisée des chemins", portera sur la situation désespérée des petites nations insulaires qui risquent de disparaître au cours des prochaines décennies avec la montée du niveau des océans résultant du réchauffement climatique.
Parmi les autres sujets chauds figurent notamment le trafic d'ivoire, qui menace d'extinction les éléphants africains, ou encore la question de savoir comment nourrir une population mondiale grandissante sans épuiser les ressources naturelles de la planète.
La venue du président Obama intervient après l'annonce de sa décision la semaine dernière d'étendre le parc national marin de Papahanaumokuakea aux îles hawaïennes du nord-est, pour en faire la plus grande réserve marine protégée au monde.
Le président doit parler mercredi soir à Honolulu devant des leaders des îles du Pacifique et des délégués du congrès avant de se rendre le lendemain aux îles Midway, un atoll de 6,2 km2 dans le Pacifique nord.
Conservation et changement climatique
"Le président discutera du rôle que jouent les îles isolées dans le contexte du climat mais aussi de l'importance du lien entre conservation et changement climatique", a expliqué Brian Deese, un conseiller de M. Obama.
Pour Ben Rhodes, conseiller adjoint pour la sécurité nationale à la Maison Blanche, cette conférence représente "une occasion importante de rassembler non seulement les responsables des îles du Pacifique, motivés par la mise en œuvre d'actions urgentes contre le changement climatique, mais aussi des défenseurs de l'environnement de partout dans le monde".
Plusieurs documents jugés importants seront publiés durant la conférence, parmi lesquels la mise à jour de la liste rouge de l'UICN des espèces menacées et en danger d'extinction.
Les organisateurs ont aussi mentionné une publication des initiatives visant à trouver un équilibre entre les activités d'exploration gazière et pétrolière en mer et la protection des baleines, ainsi que sur l'établissement de zones de préservation de la biodiversité.
En deuxième partie de conférence, du 6 au 10 septembre, les délégués débattront du trafic des espèces sauvages et de l'exploitation forestière.
Le congrès de l'UICN est vu comme une occasion de trouver un terrain d'entente sur des décisions difficiles et pour jeter les bases des futures conférences, dont la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui doit se tenir mi-septembre à Johannesburg en Afrique du Sud.
Toute motion adoptée à la conférence de l'UICN "devient une résolution avec un poids considérable" à la convention de la CITES "qui est dotée d'une autorité légale", a expliqué John Robinson, un responsable de l'ONG Wildlife Conservation Society.