Cannes, France | AFP | jeudi 12/12/2024 - L'Unesco a présenté jeudi à Cannes (sud de la France) son programme de protection contre les tsunamis qui s'étend jusque sur la côte méditerranéenne, où un raz de marée est probable dans les prochaines décennies.
Vingt ans après le tsunami qui a fait plus de 220.000 morts dans l'océan Indien, l'Unesco dispose d'une dizaine de centres d'alertes spécifiques à travers le monde, dont le Cenalt en région parisienne.
"Mais une alerte idéale, ça ne sert à rien si les gens ne savent pas quoi faire ", a expliqué Bernardo Aliaga, chef du programme tsunamis de l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture).
La majorité des tsunamis répertoriés à ce jour touchent les populations côtières des océans Pacifique et Indien, aussi de nombreux territoires d'Outremer sont-ils sensibilisés.
Mais les Français de métropole n'ont pas cette culture. Ainsi sur la Côte d'Azur, les collectivités locales cherchent d'abord à faire face aux risques d'inondations pluviales, qui ont pu être catastrophiques dans un passé récent.
Pourtant, un rapport qui a déjà dix ans fait état d'une forte probabilité d'un tsunami en Méditerranée dans les trente ans, à l'image du raz de marée qui a ravagé des villes côtières du détroit de Messine en Italie en 1908.
Ce ne sera pas un mur d'eau, plutôt une marée très rapide aux courants si forts que 30 ou 50 cm d'eau peuvent être mortels. Et si l'onde prendra une bonne heure pour arriver en cas de séisme au large de l'Algérie, ce sera moins de dix minutes si la terre tremble le long de la faille au large de la Ligurie.
Pour y faire face, la ville de Cannes, qui fait figure de bon élève, a mis en place un protocole pour diffuser des messages en français et en anglais via ses 383 hauts-parleurs dès réception d'une alerte du Cenalt, a expliqué Yannick Ferrand, directeur risques majeurs à la mairie.
Des efforts de sensibilisation sont menés dans les écoles et auprès des personnes âgées, et une signalisation spécifique, notamment des macarons à terre, a été installée dans les zones à risque pour indiquer le refuge le plus proche, un lieu ouvert identifié comme sûr car suffisamment en hauteur ou éloigné de la côte, comme par exemple le parvis de la gare.
Ces efforts ont permis à Cannes de devenir en janvier la première ville de France validée "Tsunami ready" (prête au tsunami) par l'Unesco. Marseille et Nice y travaillent.
Vingt ans après le tsunami qui a fait plus de 220.000 morts dans l'océan Indien, l'Unesco dispose d'une dizaine de centres d'alertes spécifiques à travers le monde, dont le Cenalt en région parisienne.
"Mais une alerte idéale, ça ne sert à rien si les gens ne savent pas quoi faire ", a expliqué Bernardo Aliaga, chef du programme tsunamis de l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture).
La majorité des tsunamis répertoriés à ce jour touchent les populations côtières des océans Pacifique et Indien, aussi de nombreux territoires d'Outremer sont-ils sensibilisés.
Mais les Français de métropole n'ont pas cette culture. Ainsi sur la Côte d'Azur, les collectivités locales cherchent d'abord à faire face aux risques d'inondations pluviales, qui ont pu être catastrophiques dans un passé récent.
Pourtant, un rapport qui a déjà dix ans fait état d'une forte probabilité d'un tsunami en Méditerranée dans les trente ans, à l'image du raz de marée qui a ravagé des villes côtières du détroit de Messine en Italie en 1908.
Ce ne sera pas un mur d'eau, plutôt une marée très rapide aux courants si forts que 30 ou 50 cm d'eau peuvent être mortels. Et si l'onde prendra une bonne heure pour arriver en cas de séisme au large de l'Algérie, ce sera moins de dix minutes si la terre tremble le long de la faille au large de la Ligurie.
Pour y faire face, la ville de Cannes, qui fait figure de bon élève, a mis en place un protocole pour diffuser des messages en français et en anglais via ses 383 hauts-parleurs dès réception d'une alerte du Cenalt, a expliqué Yannick Ferrand, directeur risques majeurs à la mairie.
Des efforts de sensibilisation sont menés dans les écoles et auprès des personnes âgées, et une signalisation spécifique, notamment des macarons à terre, a été installée dans les zones à risque pour indiquer le refuge le plus proche, un lieu ouvert identifié comme sûr car suffisamment en hauteur ou éloigné de la côte, comme par exemple le parvis de la gare.
Ces efforts ont permis à Cannes de devenir en janvier la première ville de France validée "Tsunami ready" (prête au tsunami) par l'Unesco. Marseille et Nice y travaillent.