Nuku Hiva, le 29 septembre 2022 - Le comité du tourisme de Nuku Hiva organise tout au long de cette semaine des journées culturelles à destination des touristes présents sur l’île. L’objectif affiché est de développer un tourisme de proximité au cœur duquel évoluent le partage, la sensibilisation à l’artisanat et à la culture.
Depuis le début de l’année, le tourisme se porte bien aux Marquises. À Hiva Oa comme à Nuku Hiva, les hôtels et les pensions de famille affichent des taux de remplissage encourageants. C’est ce qui a poussé le comité du tourisme de Nuku Hiva, situé dans le village de Taiohae, à organiser toute cette semaine des journées didactiques destinées aux touristes présents sur l’île. “Cette hausse du tourisme a bien sûr débuté avec le retour des vols internationaux après le Covid, explique Colette Teikitohe, agent du comité du tourisme de Nuku Hiva. Mais c’est surtout depuis le mois de juillet de cette année, qu’il y a eu un vrai bon en avant. On remarque que les pensions de famille et l’hôtel de l’île affichent complet. Même le cargo mixte Aranui qui vient chez nous toutes les deux semaines est plein jusqu’à la fin de l’année. Donc notre rôle, en tant que comité du tourisme, c’est de tout faire pour que les touristes se plaisent chez nous et qu’ils gardent un souvenir impérissable de leur séjour.”
Depuis le début de l’année, le tourisme se porte bien aux Marquises. À Hiva Oa comme à Nuku Hiva, les hôtels et les pensions de famille affichent des taux de remplissage encourageants. C’est ce qui a poussé le comité du tourisme de Nuku Hiva, situé dans le village de Taiohae, à organiser toute cette semaine des journées didactiques destinées aux touristes présents sur l’île. “Cette hausse du tourisme a bien sûr débuté avec le retour des vols internationaux après le Covid, explique Colette Teikitohe, agent du comité du tourisme de Nuku Hiva. Mais c’est surtout depuis le mois de juillet de cette année, qu’il y a eu un vrai bon en avant. On remarque que les pensions de famille et l’hôtel de l’île affichent complet. Même le cargo mixte Aranui qui vient chez nous toutes les deux semaines est plein jusqu’à la fin de l’année. Donc notre rôle, en tant que comité du tourisme, c’est de tout faire pour que les touristes se plaisent chez nous et qu’ils gardent un souvenir impérissable de leur séjour.”
Partage d'expériences
Marie-Rosalie a initié les visiteuses à l’art de la danse de l’oiseau.
Ainsi, le comité du tourisme a fait appel à plusieurs intervenants du domaine culturel et artisanal de Nuku Hiva afin de proposer un panel étendu des savoir-faire marquisiens. Il s’agissait avant de tout de partager des expériences et d’inciter les touristes à venir tester, apprendre et se divertir. De nombreux ateliers étaient ainsi proposés, tels qu'un sur les diverses utilisations de la noix de coco, un autre sur la confection de parures de graines, de tapa ou encore des initiations à la sculpture sur bois avec l’utilisation des différentes gouges et même des initiations à la danse marquisienne. " Les touristes apprécient particulièrement ces journées, précise Lucie Otto, présidente du comité du tourisme de Nuku Hiva. Surtout les ateliers d’utilisation des graines puis les danses : le haka manu (danse de l’oiseau) et le maha’u (danse du cochon) qui sont des activités culturelles typiquement marquisiennes qu’ils ne feront nulle par ailleurs."
“Nous ne cherchons pas à avoir un tourisme de masse, mais juste un tourisme un peu écolo, de proximité qui veut rencontrer et échanger avec la population locale”
Indéniablement, le potentiel culturel des Marquises est un atout pour le tourisme, et Colette Teikitohe qui assure l’accueil au sein du comité du tourisme chaque jour et depuis plusieurs années, a bien conscience que la culture et le tourisme sont intimement liés dans une relation socio-économique où ils sont mutuellement bénéfiques. “Ce qu’il faut, explique-t-elle, c’est que les touristes repartent avec plein d’expériences inoubliables qu’ils raconteront aux autres touristes qu’ils croiseront dans d’autres archipels afin de faire connaître notre destination et notre riche culture marquisienne. Nous ne cherchons pas à avoir un tourisme de masse, mais juste un tourisme un peu écolo, de proximité qui veut rencontrer et échanger avec la population locale. Les journées culturelles et touristiques que nous organisons en ce moment rentrent parfaitement dans ce cadre et nous voyons bien que c’est exactement ce que cherchent les touristes qui choisissent de venir aux Marquises. C’est pourquoi je souhaite les développer plus régulièrement, en espérant avoir pour cela le soutien financier du GIE Tahiti tourisme.”
“Nous ne cherchons pas à avoir un tourisme de masse, mais juste un tourisme un peu écolo, de proximité qui veut rencontrer et échanger avec la population locale”
Indéniablement, le potentiel culturel des Marquises est un atout pour le tourisme, et Colette Teikitohe qui assure l’accueil au sein du comité du tourisme chaque jour et depuis plusieurs années, a bien conscience que la culture et le tourisme sont intimement liés dans une relation socio-économique où ils sont mutuellement bénéfiques. “Ce qu’il faut, explique-t-elle, c’est que les touristes repartent avec plein d’expériences inoubliables qu’ils raconteront aux autres touristes qu’ils croiseront dans d’autres archipels afin de faire connaître notre destination et notre riche culture marquisienne. Nous ne cherchons pas à avoir un tourisme de masse, mais juste un tourisme un peu écolo, de proximité qui veut rencontrer et échanger avec la population locale. Les journées culturelles et touristiques que nous organisons en ce moment rentrent parfaitement dans ce cadre et nous voyons bien que c’est exactement ce que cherchent les touristes qui choisissent de venir aux Marquises. C’est pourquoi je souhaite les développer plus régulièrement, en espérant avoir pour cela le soutien financier du GIE Tahiti tourisme.”
Colette et Lucie intervenantes du comité du tourisme de Nuku Hiva.
Les touristes se sont prêtés à la réalisation d’un maha’u purement marquisien avec William, membre du groupe de danse Manahaka.
Initiation à l’utilisation des gouges de sculpteurs avec Pierrot.