CANBERRA, mercredi 12 octobre 2011 (Flash d’Océanie) – La Chambre des Représentants australiens (chambre basse), sous l’impulsion de la Première ministre travailliste Julia Gillard, a adopté mercredi un texte de loi à l’origine d’une vive polémique ces derniers mois et visant à instaurer une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre.
Le vote de cette série de dix huit textes, adoptés de justesse par 74 voix pour (contre 72 voix de l’opposition libérale-conservatrice), a été salué par un tonnerre d’applaudissements de la part des députés travaillistes, des Verts et des sans étiquette qui s’étaient ralliés à cette cause.
Kevin Rudd, prédécesseur travailliste de Mme Gillard (qu’il l’avait évincé à l’issue de ce qui a été décrit, en juin 2010, comme un putsch au sein du parti travailliste) est allé jusqu’à embrasser publiquement et à la surprise générale celle qui a mené ce combat à la tête du gouvernement australien, rapporte la radio nationale publique ABC.
Le texte doit maintenant poursuivre son cheminement législatif et passer devant le Sénat en novembre 2011.
Les travaillistes disposeraient du soutien, une fois encore, des députés Verts, pour assurer la promulgation définitive du texte, à compter du 1er juillet 2012.
L’Australie, sous de précédents gouvernements conservateurs, a toujours refusé de ratifier le protocole de Kyoto.
Tony Abbott, actuel chef de file du parti Libéral, a pour sa part assuré qu’en cas de retour au pouvoir, l’une de ses premières mesures consisterait à abroger cette loi.
Ces mesures visent à imposer une taxe ciblant un demi-millier de sociétés australiennes ou étrangères implantées en Australie, en grosse majorité des sociétés minières et d’industrie lourde, en proportion de leur niveau d’émission de carbone.
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Le vote de cette série de dix huit textes, adoptés de justesse par 74 voix pour (contre 72 voix de l’opposition libérale-conservatrice), a été salué par un tonnerre d’applaudissements de la part des députés travaillistes, des Verts et des sans étiquette qui s’étaient ralliés à cette cause.
Kevin Rudd, prédécesseur travailliste de Mme Gillard (qu’il l’avait évincé à l’issue de ce qui a été décrit, en juin 2010, comme un putsch au sein du parti travailliste) est allé jusqu’à embrasser publiquement et à la surprise générale celle qui a mené ce combat à la tête du gouvernement australien, rapporte la radio nationale publique ABC.
Le texte doit maintenant poursuivre son cheminement législatif et passer devant le Sénat en novembre 2011.
Les travaillistes disposeraient du soutien, une fois encore, des députés Verts, pour assurer la promulgation définitive du texte, à compter du 1er juillet 2012.
L’Australie, sous de précédents gouvernements conservateurs, a toujours refusé de ratifier le protocole de Kyoto.
Tony Abbott, actuel chef de file du parti Libéral, a pour sa part assuré qu’en cas de retour au pouvoir, l’une de ses premières mesures consisterait à abroger cette loi.
Ces mesures visent à imposer une taxe ciblant un demi-millier de sociétés australiennes ou étrangères implantées en Australie, en grosse majorité des sociétés minières et d’industrie lourde, en proportion de leur niveau d’émission de carbone.
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