PAPEETE, 6 novembre 2010 (AFP) - L'hôpital du Taaone, sur l'île de Tahiti, en Polynésie française, a été touché par la légionelle, a-t-on appris vendredi auprès de sa direction.
La bactérie a été retrouvée en début de semaine dans certaines conduites d'eau du nouveau centre hospitalier de cette collectivité d'outre-mer qui a ouvert le mois dernier.
L'eau a été chlorée pour lutter contre la légionelle et les résultats de nouvelles analyses devraient être connus sous deux semaines.
"Nous allons maintenir voire renforcer les contrôles", a déclaré à l'AFP Louis Rolland, le directeur de l'hôpital, qui reconnaît que le taux de légionelle a été "dans la limite un petit peu haute".
"On est sur un seuil d'alerte, environ mille bactéries par litre dans le réseau, ce sont des choses qui sont tout à fait gérables", a tempéré Philippe Dupire, pharmacien-chef de l'hôpital et président du comité de lutte contre les infections nosocomiales.
La légionelle menace surtout les patients immuno-déprimés, par exemple ceux qui suivent un traitement de chimiothérapie. C'est pourquoi elle est particulièrement surveillée dans les hôpitaux.
Ces patients peuvent contracter la légionellose, susceptible d'entraîner une pneumopathie parfois mortelle.
La bactérie a été retrouvée en début de semaine dans certaines conduites d'eau du nouveau centre hospitalier de cette collectivité d'outre-mer qui a ouvert le mois dernier.
L'eau a été chlorée pour lutter contre la légionelle et les résultats de nouvelles analyses devraient être connus sous deux semaines.
"Nous allons maintenir voire renforcer les contrôles", a déclaré à l'AFP Louis Rolland, le directeur de l'hôpital, qui reconnaît que le taux de légionelle a été "dans la limite un petit peu haute".
"On est sur un seuil d'alerte, environ mille bactéries par litre dans le réseau, ce sont des choses qui sont tout à fait gérables", a tempéré Philippe Dupire, pharmacien-chef de l'hôpital et président du comité de lutte contre les infections nosocomiales.
La légionelle menace surtout les patients immuno-déprimés, par exemple ceux qui suivent un traitement de chimiothérapie. C'est pourquoi elle est particulièrement surveillée dans les hôpitaux.
Ces patients peuvent contracter la légionellose, susceptible d'entraîner une pneumopathie parfois mortelle.
