Tahiti, le 3 juillet 2023 - En marge des élections de son nouveau bureau, une autre affaire agite la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM) : désigner, une bonne fois pour toutes, le groupe en charge de la maîtrise d'œuvre de ses futurs locaux. Le tribunal administratif s’est penché, ce lundi, sur deux requêtes en référé afin d'annuler le concours de maîtrise d’œuvre et de procéder à une nouvelle analyse des candidatures.
Annoncé fièrement depuis plusieurs mois, le projet du nouvel espace de convergence économique de la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM) pourrait bien attendre encore un peu. Si le 10 juin dernier, l'agence Rochet-Wenisch Architecture et la CCISM dévoilaient avec enthousiasme les premières images officielles du bâtiment, les deux partenaires ont très vite déchanté.
En effet, le 16 juin, la société concurrente BS-Archi déposait une requête en référé devant le tribunal administratif afin de différer la signature du marché portant sur le concours de maîtrise d’œuvre, d'annuler ce dernier et de procéder à une nouvelle analyse des candidatures dans le respect des principes de publicité, de transparence et de mise en concurrence.
Mais si la signature du marché a bien été différée, les deux parties avaient rendez-vous au tribunal administratif, ce lundi, pour trancher au sujet des deux autres requêtes. Pour maître Quinquis, représentant du groupe BS-Archi, l'annulation du concours de maîtrise d'œuvre est une évidence : “Le comité technique considérait BS-Archi bien en avance par rapport à son concurrent sur deux des trois critères nécessaires à l'obtention de ce marché. Et en ce qui concerne le troisième, nous estimons avoir fait jeu égal, d'où notre incompréhension à l'issue du concours.”
Annoncé fièrement depuis plusieurs mois, le projet du nouvel espace de convergence économique de la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM) pourrait bien attendre encore un peu. Si le 10 juin dernier, l'agence Rochet-Wenisch Architecture et la CCISM dévoilaient avec enthousiasme les premières images officielles du bâtiment, les deux partenaires ont très vite déchanté.
En effet, le 16 juin, la société concurrente BS-Archi déposait une requête en référé devant le tribunal administratif afin de différer la signature du marché portant sur le concours de maîtrise d’œuvre, d'annuler ce dernier et de procéder à une nouvelle analyse des candidatures dans le respect des principes de publicité, de transparence et de mise en concurrence.
Mais si la signature du marché a bien été différée, les deux parties avaient rendez-vous au tribunal administratif, ce lundi, pour trancher au sujet des deux autres requêtes. Pour maître Quinquis, représentant du groupe BS-Archi, l'annulation du concours de maîtrise d'œuvre est une évidence : “Le comité technique considérait BS-Archi bien en avance par rapport à son concurrent sur deux des trois critères nécessaires à l'obtention de ce marché. Et en ce qui concerne le troisième, nous estimons avoir fait jeu égal, d'où notre incompréhension à l'issue du concours.”
Manque de compatibilité avec le budget
Si la pertinence des solutions techniques, ainsi que les qualités paysagère, urbanistique et architecturale du projet ont bien été respectées, la CCISM sanctionne BS-Archi sur le seul critère du manque de compatibilité de son offre avec l'enveloppe budgétaire du projet.
“Nous soutenons que cette note n'a pas été établie de manière régulière”, déclare Me Quinquis, avant de poursuivre : “La CCISM a fait application de sous-critères qui n'avaient pas été prévus dans le règlement du concours, ce qui est interdit par les marchés publics. S'il y a des sous-critères, il faut que tous les candidats les connaissent.”
“Le problème essentiel est que l'on sanctionne l'offre de BS-Archi car plus onéreuse au mètre carré. Ce qui reste incertain puisque le montant de l'offre de base est égal à la tarification de celle de la concurrence”, explique Me Quinquis, qui dénonce de ce fait un flou quant au calcul des coûts. De son côté, la CCISM défend s'être tenue aux différents critères de sélection et à ses droits. La décision finale du tribunal administratif est attendue ce mardi 4 juillet.
“Nous soutenons que cette note n'a pas été établie de manière régulière”, déclare Me Quinquis, avant de poursuivre : “La CCISM a fait application de sous-critères qui n'avaient pas été prévus dans le règlement du concours, ce qui est interdit par les marchés publics. S'il y a des sous-critères, il faut que tous les candidats les connaissent.”
“Le problème essentiel est que l'on sanctionne l'offre de BS-Archi car plus onéreuse au mètre carré. Ce qui reste incertain puisque le montant de l'offre de base est égal à la tarification de celle de la concurrence”, explique Me Quinquis, qui dénonce de ce fait un flou quant au calcul des coûts. De son côté, la CCISM défend s'être tenue aux différents critères de sélection et à ses droits. La décision finale du tribunal administratif est attendue ce mardi 4 juillet.