Des donateurs, bénévoles et “oiseaux de la rue” ont participé ce vendredi à l'inauguration du nouvel accueil Te Vai-ete.
Tahiti, le 30 juin 2023 - Un peu plus d'un an après la pose de sa première pierre, le nouvel accueil Te Vai-ete a été inauguré, ce vendredi à Mama’o, par le père Christophe en présence des donateurs, bénévoles et “oiseaux de la rue”.
“On est vraiment resté dans les bases prévues (...) et l'accueil a tenu ses promesses avec un an de construction. On est plus qu'heureux”, a déclaré le père Christophe, ce vendredi à Mama’o, au moment d'inaugurer le nouvel accueil Te Vai-ete. La bâtisse flambant neuve de 1 500 mètres carrés, avec un réfectoire, une cuisine, un dispensaire avec médecins et psychiatres, douches, machines à laver, petit bureau d'accueil et une salle polyvalente peut donc commencer son œuvre : celle d'accueillir et de “redonner de la dignité” aux gens de la rue.
“L'accueil va continuer à fonctionner comme il a toujours fonctionné, avec des dons et des bénévoles”, ajoute le père Christophe. “Il y aura certainement du nouveau sur le coût de la gestion mais on verra. On reste confiant parce que les gens ont toujours beaucoup donné et je suis confiant quant au fonctionnement de ce nouvel accueil. L'accueil Te Vai-ete a pour vocation d'être un lieu de coordination de toutes les actions que l'on mène.”
“On est vraiment resté dans les bases prévues (...) et l'accueil a tenu ses promesses avec un an de construction. On est plus qu'heureux”, a déclaré le père Christophe, ce vendredi à Mama’o, au moment d'inaugurer le nouvel accueil Te Vai-ete. La bâtisse flambant neuve de 1 500 mètres carrés, avec un réfectoire, une cuisine, un dispensaire avec médecins et psychiatres, douches, machines à laver, petit bureau d'accueil et une salle polyvalente peut donc commencer son œuvre : celle d'accueillir et de “redonner de la dignité” aux gens de la rue.
“L'accueil va continuer à fonctionner comme il a toujours fonctionné, avec des dons et des bénévoles”, ajoute le père Christophe. “Il y aura certainement du nouveau sur le coût de la gestion mais on verra. On reste confiant parce que les gens ont toujours beaucoup donné et je suis confiant quant au fonctionnement de ce nouvel accueil. L'accueil Te Vai-ete a pour vocation d'être un lieu de coordination de toutes les actions que l'on mène.”
Mille cinq cents mètres carrés qui comprennent un réfectoire, une cuisine, des machines à laver, des douches ou encore des salles de formation.
Pas plus de fainéants
Du côté des quelques “oiseaux de la rue” présents lors de l'inauguration vendredi, on était évidemment ravi de pouvoir investir ce nouveau bâtiment. “C'est notre nouvelle maison. On va pouvoir venir ici prendre notre café le matin et le soir, on peut venir manger aussi”, a confié l'un d’eux, pendant que d'autres s'intéressaient déjà aux machines à laver et aux douches mises à disposition.
Quant aux détracteurs du projet qui craignent que ce “Te Vai-ete 'api” crée “encore plus de fainéants”, le père Christophe a joué la carte de l'ironie. “Il y a des statistiques qui montrent qu'il y a autant de fainéants dans les toutes les catégories de population. Chez les riches, chez les pauvres, chez les curés, les fonctionnaires, les gens à la rue, les juges... La proportion de fainéants est toujours la même, de l'ordre de 15 à 20%. Donc ce n'est pas propre aux personnes à la rue. Je ne pense pas que ça en créera plus.”
D'autant plus que l'objectif de Te Vai-ete et du père Christophe est de réinsérer dans la vie active et sociale le maximum de personnes. Pour ce faire, des formations seront organisées dès le mois de septembre. “Il y a cinq, six ans, on avait mis en place avec la directrice du Sefi de l'époque, Hina Grépin, des formations spécifiques pour les gens de la rue avec des prestataires. L'une des difficultés, c'était d'adapter les horaires en fonction de nos oiseaux. Là, avec ce nouvel accueil, ils arrivent le matin, ils prennent leur douche, ils mangent et ils montent à l'étage pour leur formation”, indique le curé de la cathédrale de Papeete.
“Vivre dans la rue pour moi, ce n'est pas humain. On doit faire quelque chose pour ces personnes. Il ne faut pas les négliger”, ajoute, de son côté, la ministre des Solidarités, Minarii Galenon. “Il faut vraiment les aider à se réinsérer dans une ‘vie normale’ de citoyen polynésien et c'est pour cela que l'accueil Te Vai-ete est vraiment important pour nous, parce qu'il y a cette idée de réinsertion sociale avec la réinsertion professionnelle. Je souhaite que le ministère des Solidarités soit partie prenante dans les formations qui seront proposées.”
Près de 30 ans après l'ouverture du premier centre d'accueil à Vaininiore, Te Vai-ete démarre à Mama’o un nouveau chapitre de son histoire.
Du côté des quelques “oiseaux de la rue” présents lors de l'inauguration vendredi, on était évidemment ravi de pouvoir investir ce nouveau bâtiment. “C'est notre nouvelle maison. On va pouvoir venir ici prendre notre café le matin et le soir, on peut venir manger aussi”, a confié l'un d’eux, pendant que d'autres s'intéressaient déjà aux machines à laver et aux douches mises à disposition.
Quant aux détracteurs du projet qui craignent que ce “Te Vai-ete 'api” crée “encore plus de fainéants”, le père Christophe a joué la carte de l'ironie. “Il y a des statistiques qui montrent qu'il y a autant de fainéants dans les toutes les catégories de population. Chez les riches, chez les pauvres, chez les curés, les fonctionnaires, les gens à la rue, les juges... La proportion de fainéants est toujours la même, de l'ordre de 15 à 20%. Donc ce n'est pas propre aux personnes à la rue. Je ne pense pas que ça en créera plus.”
D'autant plus que l'objectif de Te Vai-ete et du père Christophe est de réinsérer dans la vie active et sociale le maximum de personnes. Pour ce faire, des formations seront organisées dès le mois de septembre. “Il y a cinq, six ans, on avait mis en place avec la directrice du Sefi de l'époque, Hina Grépin, des formations spécifiques pour les gens de la rue avec des prestataires. L'une des difficultés, c'était d'adapter les horaires en fonction de nos oiseaux. Là, avec ce nouvel accueil, ils arrivent le matin, ils prennent leur douche, ils mangent et ils montent à l'étage pour leur formation”, indique le curé de la cathédrale de Papeete.
“Vivre dans la rue pour moi, ce n'est pas humain. On doit faire quelque chose pour ces personnes. Il ne faut pas les négliger”, ajoute, de son côté, la ministre des Solidarités, Minarii Galenon. “Il faut vraiment les aider à se réinsérer dans une ‘vie normale’ de citoyen polynésien et c'est pour cela que l'accueil Te Vai-ete est vraiment important pour nous, parce qu'il y a cette idée de réinsertion sociale avec la réinsertion professionnelle. Je souhaite que le ministère des Solidarités soit partie prenante dans les formations qui seront proposées.”
Près de 30 ans après l'ouverture du premier centre d'accueil à Vaininiore, Te Vai-ete démarre à Mama’o un nouveau chapitre de son histoire.
140 millions de Fcfp de dons pour la construction
Lors de son discours, le père Christophe a évidemment salué les nombreux donateurs qui ont permis de rassembler les quelque 259 millions de Fcfp nécessaires à la construction de ce nouvel accueil à Mama’o. Sur cette somme, 132 millions de Fcfp ont été avancés par le Camica et le reste a été récolté via des dons, soit 140 millions de Fcfp. Les familles Moux, Siu et Coppenrath figurant au rang des plus généreux. “Nous n'avons reçu aucune subvention”, a insisté le prêtre. “Ce qu'on a construit, on l'a construit avec des gens qui ont adhéré à notre projet. Ni les contribuables, ni les fidèles, qui ne sont pas favorables au projet et on les comprend, n'ont donné contre leur gré.”