Anthony Tutard et Alexandre Hobel, co-fondateurs de Fare O Pepe
PAPEETE, le 8 juin 2019 - Ces jeunes entrepreneurs ont créé un produit unique au monde : le nœud papillon en nacre, un produit de luxe qu'ils espèrent vendre dans toutes les capitales mondiales de la mode. Leur première présentation publique sera au Tahiti Fashion Show.
Voilà une création qui pourrait rapidement déployer ses ailes dans toute la jet-set mondiale. Ces magnifiques nœuds papillon en nacre sont des modèles uniques, créés par des artisans polynésiens à partir de nacres perlières made in fenua.
Derrière ces magnifique créations on retrouve la société Fare O Pepe ("la maison des papillons" en tahitien), une toute jeune société créée en novembre dernier, qui a réalisé ses premières ventes en mars de cette année. Ces nœuds papillons d'un nouveau genre devraient bientôt être visibles dans des mariages en Polynésie et dans des galas du sud de la France…
35 modèles uniques
Voilà une création qui pourrait rapidement déployer ses ailes dans toute la jet-set mondiale. Ces magnifiques nœuds papillon en nacre sont des modèles uniques, créés par des artisans polynésiens à partir de nacres perlières made in fenua.
Derrière ces magnifique créations on retrouve la société Fare O Pepe ("la maison des papillons" en tahitien), une toute jeune société créée en novembre dernier, qui a réalisé ses premières ventes en mars de cette année. Ces nœuds papillons d'un nouveau genre devraient bientôt être visibles dans des mariages en Polynésie et dans des galas du sud de la France…
35 modèles uniques
35 modèles différents de nœuds papillon en nacre ont été créés par les graveurs locaux partenaires de l'entreprise Fare O Pepe. Leurs prix varient de 124 euros (14 650 francs) à 389 euros (46 000 francs). Chaque nœud papillon est unique et livré avec une perle pour "rappeler l'origine de la nacre perlière".
Ce sont deux jeunes métropolitains qui ont inventé ce produit. Anthony Tutard est venu en Polynésie il y a cinq ans pour suivre une histoire d'amour, mais est finalement tombé amoureux de notre fenua qu'il n'a plus quitté depuis. Un peu fashion victime, Anthony avait eu l'idée de demander à un graveur local de lui créer deux nœuds papillon en nacre il y a trois ans. "Quand les gens les voyaient, ils accrochaient immédiatement. Tout le monde voulait savoir où ils pouvaient l'acheter. Donc quand je suis rentré pour la dernière fois en métropole j'en ai parlé à mon meilleur ami, et il a accepté de me rejoindre à Tahiti pour se lancer dans cette aventure avec nos créateurs." C'est comme ça qu'Alexandre Hobel, le deuxième co-fondateur de Fare O Pepe, a tout quitté en métropole pour venir tenter l'aventure de l'entreprenariat en Polynésie avec son ami d'enfance.
Pour ces jeunes bordelais, créer une entreprise à visée internationale est une toute nouvelle expérience, puisque comme les artistes avec qui ils travaillent, ils viennent eux-aussi des métiers de l'artisanat et du travail manuel. Ils puisent dans leurs économies pour consacrer tout leur temps à développer Fare O Pepe, avec déjà des premières ventes réalisées en Polynésie et en Métropole. Ils ont désormais 35 modèles uniques en vente (et un modèle générique, moins cher), qu'ils exposent dans une boutique éphémère à la plage de l'ex-coco’s jusqu'au 16 juin, pour la fête des pères. Ils seront également présents aux défilés de la Tahiti Fashion Week le 13 juin pour leur grand début dans le monde de la mode polynésienne et internationale.
Vous pouvez les contacter sur Facebook, Instagram et bientôt sur leur site fareopepe.fr.
Pour ces jeunes bordelais, créer une entreprise à visée internationale est une toute nouvelle expérience, puisque comme les artistes avec qui ils travaillent, ils viennent eux-aussi des métiers de l'artisanat et du travail manuel. Ils puisent dans leurs économies pour consacrer tout leur temps à développer Fare O Pepe, avec déjà des premières ventes réalisées en Polynésie et en Métropole. Ils ont désormais 35 modèles uniques en vente (et un modèle générique, moins cher), qu'ils exposent dans une boutique éphémère à la plage de l'ex-coco’s jusqu'au 16 juin, pour la fête des pères. Ils seront également présents aux défilés de la Tahiti Fashion Week le 13 juin pour leur grand début dans le monde de la mode polynésienne et internationale.
Vous pouvez les contacter sur Facebook, Instagram et bientôt sur leur site fareopepe.fr.
Anthony Tutard et Alexandre Hobel, co-fondateurs de Fare O Pepe
"C'est un accessoire vraiment facile à placer sur une chemise. La nacre, grâce à ses reflets, s'adapte à toutes les tenues."
Parlez-nous de vos nœuds papillon…
Pour l'instant nous travaillons avec trois graveurs locaux, puisque nous ne voulons travailler qu'avec des créateurs d'ici et des matières premières locales. Nous sommes vraiment en train de nous mettre en place, avec comme but de travailler avec de nombreux graveurs différents pour avoir différentes pattes, des styles uniques. Puisque ce sont des artistes, chacun aura sa manière de travailler. La matière première vient des fermes perlières polynésiennes. Pour l'instant on fait des nœuds papillon, mais aussi des boutons de manchette et des pinces à billets, toujours en nacre. Nous nous considérons comme des créateurs d'accessoires masculins.
Pour vous c'est vraiment une grande aventure, différente de ce que vous avez fait avant ? D'où vous est venue cette idée ?
C'est différent, mais on n'a rien sans rien, il faut sauter dans le bain et voir ce qu'il se passera ! L'idée… En fait j'ai (NDLR : Anthony) toujours aimé bien m'habiller et j'avais déjà des nœuds papillon en bois, et un jour en regardant une nacre j'ai eu cette idée de me demander s'il était possible d'en créer un dans cette matière. Je suis allé voir un graveur qui a eu cette inspiration de créer un nœud pap' avec une nacre à l'intérieur et une à l'extérieur, et le rendu était génial. L'aventure s'est lancée comme ça. Et comme ça a intéressé les gens, on s'est dit 'pourquoi pas en lancer un commerce'. Et ce qui est génial c'est qu'on n'a eu aucun avis négatif pour le moment.
Les artistes avec qui on travaille en souriaient au début, parce qu'ils n'y avaient pas forcément pensé. On travaille avec des artistes et des artisans plutôt qu'avec des créateurs, parce qu'on ne veut pas se mettre en concurrence avec les bijoutiers locaux. On vise un marché international, c'est pour ça qu'on développe le site internet, le but est aussi de faire tourner le commerce local.
Vos prix sont assez élevés… Qui les achète ?
Oui, les prix varient de 124 euros à 389 euros pour l'instant, mais on vise vraiment un marché de luxe, avec un travail de grande qualité et des pièces uniques. A terme on veut même faire des gammes vraiment haut de gamme avec des incrustations de pierres précieuses, travailler avec des joailliers.
Et pour l'instant ça intéresse vraiment tout le monde. C'est un accessoire vraiment facile à placer sur une chemise. Autant avec un nœud papillon en tissu, en métal ou en bois, il faudra choisir la couleur en fonction de la chemise ; autant la nacre, grâce à ses reflets, s'adapte à toutes les tenues, que ce soit une tenue BCBG pour une soirée ou une tenue très habillée pour un gala ou un mariage.
Parlez-nous de vos nœuds papillon…
Pour l'instant nous travaillons avec trois graveurs locaux, puisque nous ne voulons travailler qu'avec des créateurs d'ici et des matières premières locales. Nous sommes vraiment en train de nous mettre en place, avec comme but de travailler avec de nombreux graveurs différents pour avoir différentes pattes, des styles uniques. Puisque ce sont des artistes, chacun aura sa manière de travailler. La matière première vient des fermes perlières polynésiennes. Pour l'instant on fait des nœuds papillon, mais aussi des boutons de manchette et des pinces à billets, toujours en nacre. Nous nous considérons comme des créateurs d'accessoires masculins.
Pour vous c'est vraiment une grande aventure, différente de ce que vous avez fait avant ? D'où vous est venue cette idée ?
C'est différent, mais on n'a rien sans rien, il faut sauter dans le bain et voir ce qu'il se passera ! L'idée… En fait j'ai (NDLR : Anthony) toujours aimé bien m'habiller et j'avais déjà des nœuds papillon en bois, et un jour en regardant une nacre j'ai eu cette idée de me demander s'il était possible d'en créer un dans cette matière. Je suis allé voir un graveur qui a eu cette inspiration de créer un nœud pap' avec une nacre à l'intérieur et une à l'extérieur, et le rendu était génial. L'aventure s'est lancée comme ça. Et comme ça a intéressé les gens, on s'est dit 'pourquoi pas en lancer un commerce'. Et ce qui est génial c'est qu'on n'a eu aucun avis négatif pour le moment.
Les artistes avec qui on travaille en souriaient au début, parce qu'ils n'y avaient pas forcément pensé. On travaille avec des artistes et des artisans plutôt qu'avec des créateurs, parce qu'on ne veut pas se mettre en concurrence avec les bijoutiers locaux. On vise un marché international, c'est pour ça qu'on développe le site internet, le but est aussi de faire tourner le commerce local.
Vos prix sont assez élevés… Qui les achète ?
Oui, les prix varient de 124 euros à 389 euros pour l'instant, mais on vise vraiment un marché de luxe, avec un travail de grande qualité et des pièces uniques. A terme on veut même faire des gammes vraiment haut de gamme avec des incrustations de pierres précieuses, travailler avec des joailliers.
Et pour l'instant ça intéresse vraiment tout le monde. C'est un accessoire vraiment facile à placer sur une chemise. Autant avec un nœud papillon en tissu, en métal ou en bois, il faudra choisir la couleur en fonction de la chemise ; autant la nacre, grâce à ses reflets, s'adapte à toutes les tenues, que ce soit une tenue BCBG pour une soirée ou une tenue très habillée pour un gala ou un mariage.