Nouméa, France | AFP | vendredi 19/06/2015 - Près de 20% de l'emploi privé, soit 12.000 salariés, est dû à l'industrie minière du nickel en Nouvelle-Calédonie où se trouve environ un quart de la ressource mondiale du minerai, selon une étude du Cerom (Comptes économiques rapides de l'outre-mer) publiée vendredi.
L'exploitation du nickel, métal nécessaire à la fabrication d'acier inoxydable, a commencé au 19eme siècle en Nouvelle-Calédonie. Il n'y avait jamais eu d'enquête à propos de son impact sur l'emploi.
"Le nickel occupe un rôle central en Calédonie, que son poids dans le PIB n'illustre que partiellement. Cette étude s'est concentrée sur un indicateur économique plus stable qu'est l'emploi salarié", a déclaré à la presse Alexandre Gautier, directeur de l'Isee (Institut de la statistiques et des études économiques).
L'étude, qui a porté sur l'année 2012, révèle que l'emploi direct et l'emploi indirect dûs à l'industrie du nickel représentent chacun 4.500 personnes. Les emplois liés aux dépenses des ménages tirant leurs revenus de cette industrie, sont estimés à 3.000 personnes, soit en tout 19% de l'emploi privé du territoire.
"C'est un poids extrêmement important pour un secteur primaire", a souligné M.Gautier. Il a précisé que l'usine Koniambo du géant suisse Glencore au nord de l'île n'avait pas été prise en compte dans l'enquête car elle ne fonctionnait pas encore en 2012.
L'étude rapporte également que le salaire moyen des entreprises du nickel est 1,5 fois plus élevé que celui de l'ensemble du secteur privé, à 440.000 francs bruts mensuels (3.700 euros).
En impôts et taxes, l'industrie a rapporté environ 7 milliards (59 millions euros) en 2012 aux caisses du territoire. Cette somme, tributaire des cours mondiaux du nickel, s'est étiolée au cours des exercices suivants.
En 2012, les entreprises de la métallurgie et de l'extraction minière ont réalisé plus de 155 milliards d'achats (1,3 milliard euros), soit une enveloppe équivalente à l'ensemble des transferts financiers annuels de la Métropole à ce territoire d'outre-mer. 68% de ces achats ont été passés à des entreprises établies en Nouvelle-Calédonie.
L'archipel est le 6éme producteur mondial de minerai. En 2014, 13 millions de tonnes ont été extraites. 60% ont été transformés localement, le reste exporté brut au Japon, en Australie et en Corée du Sud.
Filiale du français Eramet, la Société Le Nickel (SLN) est l'opérateur historique du nickel calédonien. Elle est concurrencée depuis peu par Glencore et le groupe brésilien Vale.
L'exploitation du nickel, métal nécessaire à la fabrication d'acier inoxydable, a commencé au 19eme siècle en Nouvelle-Calédonie. Il n'y avait jamais eu d'enquête à propos de son impact sur l'emploi.
"Le nickel occupe un rôle central en Calédonie, que son poids dans le PIB n'illustre que partiellement. Cette étude s'est concentrée sur un indicateur économique plus stable qu'est l'emploi salarié", a déclaré à la presse Alexandre Gautier, directeur de l'Isee (Institut de la statistiques et des études économiques).
L'étude, qui a porté sur l'année 2012, révèle que l'emploi direct et l'emploi indirect dûs à l'industrie du nickel représentent chacun 4.500 personnes. Les emplois liés aux dépenses des ménages tirant leurs revenus de cette industrie, sont estimés à 3.000 personnes, soit en tout 19% de l'emploi privé du territoire.
"C'est un poids extrêmement important pour un secteur primaire", a souligné M.Gautier. Il a précisé que l'usine Koniambo du géant suisse Glencore au nord de l'île n'avait pas été prise en compte dans l'enquête car elle ne fonctionnait pas encore en 2012.
L'étude rapporte également que le salaire moyen des entreprises du nickel est 1,5 fois plus élevé que celui de l'ensemble du secteur privé, à 440.000 francs bruts mensuels (3.700 euros).
En impôts et taxes, l'industrie a rapporté environ 7 milliards (59 millions euros) en 2012 aux caisses du territoire. Cette somme, tributaire des cours mondiaux du nickel, s'est étiolée au cours des exercices suivants.
En 2012, les entreprises de la métallurgie et de l'extraction minière ont réalisé plus de 155 milliards d'achats (1,3 milliard euros), soit une enveloppe équivalente à l'ensemble des transferts financiers annuels de la Métropole à ce territoire d'outre-mer. 68% de ces achats ont été passés à des entreprises établies en Nouvelle-Calédonie.
L'archipel est le 6éme producteur mondial de minerai. En 2014, 13 millions de tonnes ont été extraites. 60% ont été transformés localement, le reste exporté brut au Japon, en Australie et en Corée du Sud.
Filiale du français Eramet, la Société Le Nickel (SLN) est l'opérateur historique du nickel calédonien. Elle est concurrencée depuis peu par Glencore et le groupe brésilien Vale.