Crédit Delphine Mayeur / Delphine Mayeur / AFP / AFP
Paris, France | AFP | mardi 30/04/2024 - L'industrie du nickel de Nouvelle-Calédonie et la restauration de sa compétitivité constituent "un sujet important pour la France et l'Europe", a estimé mardi le délégué interministériel aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques, Benjamin Gallezot.
Alors que la France tente de sauver de l'enlisement un "pacte nickel", plan de redressement d'une filière en crise sur l'archipel, M. Gallezot, dont la mission dépend de Matignon, y voit une proposition "de nature à permettre de consolider cette industrie, à la faire évoluer".
"C'est un sujet important pour l'économie de la Nouvelle-Calédonie, mais c'est aussi un sujet important pour la France et l'Europe", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).
Les élus du Congrès de l'archipel ont acté le 18 avril la création d'une commission pour renégocier le "pacte nickel", malgré l'appel du ministre de l'Economie Bruno Le Maire à le signer "tel quel".
Rappelant que l'industrie néocalédonienne du nickel est actuellement surtout tournée vers le nickel métallurgique et vers l'Asie, M. Gallezot a souligné la stratégie du gouvernement, via ce pacte, qui vise à terme à "réorienter progressivement" cette industrie "vers l'approvisionnement de l'Europe et en particulier pour la filière batteries".
Le secteur est en crise et les trois usines métallurgiques de l'archipel calédonien, dont le nickel est la principale ressource, enregistrent des pertes record.
Le "pacte nickel" présenté par Bercy, s'il comporte plusieurs centaines de millions d'euros de subventions de l'Etat, nécessite aussi un soutien financier important de la collectivité calédonienne aux finances exsangues, ainsi que des mesures fiscales et des réformes du code minier.
Il comporte notamment des subventions de l'Etat au prix de l'énergie à hauteur de 200 millions d'euros par an et d'autres aides pour moderniser et décarboner la production électrique calédonienne.
"C'est un effort de l'Etat, mais c'est aussi un effort du territoire", a indiqué M. Gallezot, qui a souligné que "l'Etat a fait beaucoup pour soutenir au cours des dernières années ces différentes usines, en tout cas pour s'assurer qu'elles puissent perdurer".
Alors que la France tente de sauver de l'enlisement un "pacte nickel", plan de redressement d'une filière en crise sur l'archipel, M. Gallezot, dont la mission dépend de Matignon, y voit une proposition "de nature à permettre de consolider cette industrie, à la faire évoluer".
"C'est un sujet important pour l'économie de la Nouvelle-Calédonie, mais c'est aussi un sujet important pour la France et l'Europe", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).
Les élus du Congrès de l'archipel ont acté le 18 avril la création d'une commission pour renégocier le "pacte nickel", malgré l'appel du ministre de l'Economie Bruno Le Maire à le signer "tel quel".
Rappelant que l'industrie néocalédonienne du nickel est actuellement surtout tournée vers le nickel métallurgique et vers l'Asie, M. Gallezot a souligné la stratégie du gouvernement, via ce pacte, qui vise à terme à "réorienter progressivement" cette industrie "vers l'approvisionnement de l'Europe et en particulier pour la filière batteries".
Le secteur est en crise et les trois usines métallurgiques de l'archipel calédonien, dont le nickel est la principale ressource, enregistrent des pertes record.
Le "pacte nickel" présenté par Bercy, s'il comporte plusieurs centaines de millions d'euros de subventions de l'Etat, nécessite aussi un soutien financier important de la collectivité calédonienne aux finances exsangues, ainsi que des mesures fiscales et des réformes du code minier.
Il comporte notamment des subventions de l'Etat au prix de l'énergie à hauteur de 200 millions d'euros par an et d'autres aides pour moderniser et décarboner la production électrique calédonienne.
"C'est un effort de l'Etat, mais c'est aussi un effort du territoire", a indiqué M. Gallezot, qui a souligné que "l'Etat a fait beaucoup pour soutenir au cours des dernières années ces différentes usines, en tout cas pour s'assurer qu'elles puissent perdurer".