« Ne prenez rien, sauf des photos. Ne laissez rien sauf l’empreinte» c’est le message laissé par le Ministère du tourisme à l’entrée du sentier du Mont Aorai sur la carte traçant la piste à suivre. Visiblement certains randonneurs n’ont pas compris ce message de prévention.
PAPEETE, le 9 septembre 2014. Ce n’est pas la première fois que des randonneurs s’indignent des détritus qui jonchent les abords des refuges d’altitude situés sur le Mont Aorai Fare Mato à 1400 m et Fare Ata à 1800 m). Mais cette fois, un groupe de marcheurs de bonne volonté a décidé d’entreprendre plusieurs randonnées pour descendre les poubelles qui encombrent le site.
Ils se sont appelés provisoirement "les randos nettoyeurs" et ont déjà mis en place un programme de randonnées sur le sentier de l’Aorai pour participer à la remise en état des refuges. Avec à l’appui de cette nécessité à agir, des photos diffusées sur les réseaux sociaux qui montrent le désastre sur place : poubelles éventrées et délaissées à l’entrée des refuges situés à 1400 et 1800 mètres. Ces "randos-nettoyeurs" appellent à une prise de conscience collective. En premier lieu, celle des marcheurs qui fréquentent les lieux mais les laissent dans un état déplorable. Monter au sommet de l’Aorai, après plusieurs heures d'effort, pour en apprécier la majesté c’est bien, mais respecter cet environnement paraît aussi la moindre des choses, particulièrement pour ceux qui suivent. Pour ne pas se contenter de dénoncer, ces randos-nettoyeurs ont décidé d’agir en organisant des randonnées pour redescendre tous ces détritus. Trois rendez-vous sont d’ores et déjà programmés et ouverts à tous ceux qui peuvent se rendre disponibles avec un gros sac à dos et des sacs poubelles (voir en encadré).
Cela réglera la situation pour un moment, mais la question est celle de la pérennité de cette action, car ce n’est pas la première fois que cela se produit. «Tant qu’il y aura des personnes pour laisser traîner leurs poubelles en altitude, il faudra sans doute recommencer, mais à force de faire passer le message, on peut espérer avoir une réaction positive. Que les randonneurs qui voient les poubelles les redescendent et que si les lieux sont propres, cela incite tout le monde à les laisser dans le même état» explique Antoine qui s’est décidé à agir. Pour appuyer son message, Antoine souhaiterait que les panneaux à l’entrée du sentier soient plus explicites sur la nécessité de ne pas laisser ses détritus là haut. «J’ai cru entendre que le Pays souhaitait dynamiser le tourisme vert et que l’Aorai serait une priorité, et bien il va falloir s’y mettre» souligne ce randonneur éco-responsable. Il en va de la sauvegarde de ce magnifique patrimoine naturel et également de l’image de la Polynésie vers l’étranger à travers les touristes, nombreux, qui fréquentent le sentier de l’Aorai.
Ils se sont appelés provisoirement "les randos nettoyeurs" et ont déjà mis en place un programme de randonnées sur le sentier de l’Aorai pour participer à la remise en état des refuges. Avec à l’appui de cette nécessité à agir, des photos diffusées sur les réseaux sociaux qui montrent le désastre sur place : poubelles éventrées et délaissées à l’entrée des refuges situés à 1400 et 1800 mètres. Ces "randos-nettoyeurs" appellent à une prise de conscience collective. En premier lieu, celle des marcheurs qui fréquentent les lieux mais les laissent dans un état déplorable. Monter au sommet de l’Aorai, après plusieurs heures d'effort, pour en apprécier la majesté c’est bien, mais respecter cet environnement paraît aussi la moindre des choses, particulièrement pour ceux qui suivent. Pour ne pas se contenter de dénoncer, ces randos-nettoyeurs ont décidé d’agir en organisant des randonnées pour redescendre tous ces détritus. Trois rendez-vous sont d’ores et déjà programmés et ouverts à tous ceux qui peuvent se rendre disponibles avec un gros sac à dos et des sacs poubelles (voir en encadré).
Cela réglera la situation pour un moment, mais la question est celle de la pérennité de cette action, car ce n’est pas la première fois que cela se produit. «Tant qu’il y aura des personnes pour laisser traîner leurs poubelles en altitude, il faudra sans doute recommencer, mais à force de faire passer le message, on peut espérer avoir une réaction positive. Que les randonneurs qui voient les poubelles les redescendent et que si les lieux sont propres, cela incite tout le monde à les laisser dans le même état» explique Antoine qui s’est décidé à agir. Pour appuyer son message, Antoine souhaiterait que les panneaux à l’entrée du sentier soient plus explicites sur la nécessité de ne pas laisser ses détritus là haut. «J’ai cru entendre que le Pays souhaitait dynamiser le tourisme vert et que l’Aorai serait une priorité, et bien il va falloir s’y mettre» souligne ce randonneur éco-responsable. Il en va de la sauvegarde de ce magnifique patrimoine naturel et également de l’image de la Polynésie vers l’étranger à travers les touristes, nombreux, qui fréquentent le sentier de l’Aorai.
Une photo partagée au cours du week-end dernier sur Facebook par un randonneur internaute horrifié de la situation au Fare Ata à 1800 mètres d'altitude. Cette image a permis au groupe des "randos-nettoyeurs" de se constituer et d'appeler aux bonnes volontés.
Contacter les randos-nettoyeurs de l’Aorai
Pour participer au nettoyage des refuges d’altitude du Mont Aorai, il faut s’inscrire sur le groupe Facebook créé spécialement pour cette action CLIQUER ICI
Trois randonnées sont prévues : l’une ce mercredi 10 septembre avec un rendez-vous à 6h devant la mairie de Pirae, si la météo le permet, trois randonneurs ont déjà prévu d'y participer. Deux autres sont organisées pour le samedi 20 et le jeudi 25 septembre. Il suffit de s'inscrire
Pour participer au nettoyage des refuges d’altitude du Mont Aorai, il faut s’inscrire sur le groupe Facebook créé spécialement pour cette action CLIQUER ICI
Trois randonnées sont prévues : l’une ce mercredi 10 septembre avec un rendez-vous à 6h devant la mairie de Pirae, si la météo le permet, trois randonneurs ont déjà prévu d'y participer. Deux autres sont organisées pour le samedi 20 et le jeudi 25 septembre. Il suffit de s'inscrire
Une photo prise au Fare Ata, le refuge situé à 1800 m du Mont Aorai le 18 mai 2014. Déjà des poubelles qui s'amoncellent.