Crédit J.Zito
Fatu Hiva - le 18 janvier 2016 - A Fatu Hiva, l'association Manu s'occupe de la préservation du monarque. Depuis 1980, cet oiseau est en voie de disparition. Grâce à l'association, 25 oiseaux ont été préservés dans les vallées de Fatuiva (ou Fatu Hiva).
Le monarque de Fatu Hiva - Oma'o ke'eke'e - est en voie d'extinction depuis la colonisation de l'île par le rat noir dans les années 90. Cette espèce d'oiseau n'existe que sur cette île et nulle part ailleurs dans le monde. Considéré comme l'oiseau des dieux, l'association Manu protège ces oiseaux des rats et des chats sauvages. Grâce aux actions menées par les bénévoles de Fatu Hiva, cinq couples de monarque sont désormais fertiles et la population totale de monarques de l'ile est stable cette année avec 25 individus. Ce qui est peu mais reste positif pour une espèce menacée d'extinction.
"C'est un oiseau qui a un cri spécial, comme un cri de chat quand on lui marche sur la queue", explique Roberto, membre de l'association Manu à Fatu Hiva, qui a connu son île avec de nombreux monarques. En effet, rien qu'en 2006, la population de monarque s'élevait à 275 individus.
Le monarque de Fatu Hiva mesure 19 cm. L’adulte des deux sexes est entièrement noir. Contrairement à tous les autres monarques, ceux de Fatu Hiva présentent de petites plumes relevées en épis au-dessus des yeux, qui forment des sourcils proéminents.
Aujourd'hui, l'oiseau reste menacé par les rats et les chats. "Les rats noirs sont arrivés sur Fatu Hiva vers 1987 cachés dans les marchandises apportées par les bateaux de commerce. Ils grimpent le long des troncs d’arbres et attaquent les nids. Des chats retournés à l’état sauvage ont aggravé cette situation" explique l'association Manu.
Le monarque de Fatu Hiva - Oma'o ke'eke'e - est en voie d'extinction depuis la colonisation de l'île par le rat noir dans les années 90. Cette espèce d'oiseau n'existe que sur cette île et nulle part ailleurs dans le monde. Considéré comme l'oiseau des dieux, l'association Manu protège ces oiseaux des rats et des chats sauvages. Grâce aux actions menées par les bénévoles de Fatu Hiva, cinq couples de monarque sont désormais fertiles et la population totale de monarques de l'ile est stable cette année avec 25 individus. Ce qui est peu mais reste positif pour une espèce menacée d'extinction.
"C'est un oiseau qui a un cri spécial, comme un cri de chat quand on lui marche sur la queue", explique Roberto, membre de l'association Manu à Fatu Hiva, qui a connu son île avec de nombreux monarques. En effet, rien qu'en 2006, la population de monarque s'élevait à 275 individus.
Le monarque de Fatu Hiva mesure 19 cm. L’adulte des deux sexes est entièrement noir. Contrairement à tous les autres monarques, ceux de Fatu Hiva présentent de petites plumes relevées en épis au-dessus des yeux, qui forment des sourcils proéminents.
Aujourd'hui, l'oiseau reste menacé par les rats et les chats. "Les rats noirs sont arrivés sur Fatu Hiva vers 1987 cachés dans les marchandises apportées par les bateaux de commerce. Ils grimpent le long des troncs d’arbres et attaquent les nids. Des chats retournés à l’état sauvage ont aggravé cette situation" explique l'association Manu.
Manu signifie oiseau en Marquisien
Roberto, de l'association Manu à Fatu Hiva
Pour sauver le monarque de Fatu Hiva, un programme de conservation de la Société d’Ornithologie de Polynésie (SOP) a été mis en place depuis 2007. Il porte sur la protection des sites de nidification contre les prédateurs, sur le suivi des individus et de leur reproduction, sur la stérilisation des chattes domestiques et sur l’implication des habitants de l’île. Les travailleurs locaux de l'association Manu effectuent un travail de dératisation, de contrôle les chats sauvages et de suivi de la population. Pour Roberto cette mission est essentielle : " nous devons préserver les ressources de notre île ! " "Cette année encore, aucune prédation de nid par les rats n’est à déplorer grâce aux actions de dératisation, avec des densités de rats pourtant très élevées à Fatu hiva en général", indique l'association Manu. Pour mener à bien les actions, ils manquent pourtant des moyens financiers car les actions sont menées " sur une île éloignée et dans un terrain très difficile". "L’augmentation des moyens techniques et financiers doit se poursuivre car elle est indispensable à la survie de l’espèce", continue l'association.
Auparavant, en Polynésie française, toutes les îles hautes avaient une espèce de monarque. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Une autre espèce survit à Mohotane (île des Marquises non habitée) alors qu'avant des monarques était présents sur les îles de Nuku Hiva, Ua Pou, Mohotane, Tahuata et Hiva Oa.
Auparavant, en Polynésie française, toutes les îles hautes avaient une espèce de monarque. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Une autre espèce survit à Mohotane (île des Marquises non habitée) alors qu'avant des monarques était présents sur les îles de Nuku Hiva, Ua Pou, Mohotane, Tahuata et Hiva Oa.
Appel aux dons
L'association Manu a commencé un appel au mécénat auprès des entreprises locales pour trouver les fonds nécessaires. La totalité du don est déductible du bénéfice imposable de l’entreprise et peut encore être affecté à l’exercice 2015. Les dons des particuliers sont également acceptés.
L'association Manu a commencé un appel au mécénat auprès des entreprises locales pour trouver les fonds nécessaires. La totalité du don est déductible du bénéfice imposable de l’entreprise et peut encore être affecté à l’exercice 2015. Les dons des particuliers sont également acceptés.