En charge du dossier UNESCO depuis sa prise de fonction, le ministre est accompagné dans ce déplacement annoncé la semaine dernière en conférence de presse, par Jean-François RICHARD, adjoint à l’administrateur d’Etat aux Marquises, Teva QUESNOT, Tavana Hau de la circonscription administrative des Marquises, Willy TETUANUI, directeur de l’environnement, Georges TEIKIEHUUPOKO, président de la fédération Motu Haka, et deux collaborateurs de son cabinet, Tamara MARIC, archéologue et conseillère technique en charge du patrimoine, et Ambroise COLOMBANI, conseiller technique en charge de la communication et des relations avec les communautés cultuelles.
Définir les sites à classer avec les populations
L’objectif principal de cette mission dans le Sud des Marquises a été d’informer la population sur l’avancement du dossier UNESCO Marquises, et de définir avec elle les sites à classer. Plusieurs réunions publiques se sont tenues, dans les îles de Fatu Hiva, Tahuata et Hiva Oa, rassemblant chacune plus d’une cinquantaine de personnes.
Pour le ministre, il est indispensable que « la population choisisse elle-même les sites à classer » car « c’est essentiel pour faire avancer ce dossier qui a beaucoup trop traîné ». Cette étape est fondamentale, avant la mise en place d’une quelconque structure telle qu’un comité de gestion. « Chaque chose en son temps », a expliqué le ministre pour qui « la priorité est l’union des populations marquisiennes sur ce dossier ». C’est pourquoi une tournée prochaine dans les îles du Nord est d’ores et déjà programmée.
Les habitants des vallées de Fatu Hiva, Tahuata et Hiva Oa attendaient impatiemment l’arrivée du ministre de la culture.
A Fatu Iva, les dés étaient déjà lancés, les habitants de Omo’a et Hanavave ont déjà retenu le site de la vallée de Hanavave ainsi que sa baie qui accueille régulièrement les nombreux croisiéristes du monde entier. Cela s’explique par le travail mené en amont par le maire de l’île, Henri TUIEINUI.
C’est une démarche qui a également porté ses fruits sur l’île de Tahuata. En effet, après plus de trois heures de discussion, la population et les élus communaux ont également statué sur leur choix : il s’agit des sites de « L’allée royale », appelée également « La rue de la paix », ainsi que « La crête de Haaoiputeomo » située entre 800 et 1000 mètres d’altitude, qui contiennent des richesses tant sur le plan culturel, que dans le domaine de la faune et de la flore, avec notamment les plantes endémiques de ce petit village assez isolé de Tahuata.
Quant à Hiva Oa, ce sont les sites d’ « Iipona » à Puamau et « Upeke » dans la vallée de Taaoa qui ont été retenus, après plus de trois heures de réunion pour enfin tomber d’accord malgré l’inquiétude manifestée par les propriétaires terriens.
Définir les sites à classer avec les populations
L’objectif principal de cette mission dans le Sud des Marquises a été d’informer la population sur l’avancement du dossier UNESCO Marquises, et de définir avec elle les sites à classer. Plusieurs réunions publiques se sont tenues, dans les îles de Fatu Hiva, Tahuata et Hiva Oa, rassemblant chacune plus d’une cinquantaine de personnes.
Pour le ministre, il est indispensable que « la population choisisse elle-même les sites à classer » car « c’est essentiel pour faire avancer ce dossier qui a beaucoup trop traîné ». Cette étape est fondamentale, avant la mise en place d’une quelconque structure telle qu’un comité de gestion. « Chaque chose en son temps », a expliqué le ministre pour qui « la priorité est l’union des populations marquisiennes sur ce dossier ». C’est pourquoi une tournée prochaine dans les îles du Nord est d’ores et déjà programmée.
Les habitants des vallées de Fatu Hiva, Tahuata et Hiva Oa attendaient impatiemment l’arrivée du ministre de la culture.
A Fatu Iva, les dés étaient déjà lancés, les habitants de Omo’a et Hanavave ont déjà retenu le site de la vallée de Hanavave ainsi que sa baie qui accueille régulièrement les nombreux croisiéristes du monde entier. Cela s’explique par le travail mené en amont par le maire de l’île, Henri TUIEINUI.
C’est une démarche qui a également porté ses fruits sur l’île de Tahuata. En effet, après plus de trois heures de discussion, la population et les élus communaux ont également statué sur leur choix : il s’agit des sites de « L’allée royale », appelée également « La rue de la paix », ainsi que « La crête de Haaoiputeomo » située entre 800 et 1000 mètres d’altitude, qui contiennent des richesses tant sur le plan culturel, que dans le domaine de la faune et de la flore, avec notamment les plantes endémiques de ce petit village assez isolé de Tahuata.
Quant à Hiva Oa, ce sont les sites d’ « Iipona » à Puamau et « Upeke » dans la vallée de Taaoa qui ont été retenus, après plus de trois heures de réunion pour enfin tomber d’accord malgré l’inquiétude manifestée par les propriétaires terriens.
Mita TERIIPAIA obtient le soutien des maires de Hiva Oa, Tahuata et Fatu Iva et de leurs populations
« Informer la population et ses élus sur l'intérêt du classement UNESCO et ses contraintes est un véritable challenge pour nous élus communaux », a commenté Etienne TEHAAMOANA, Hakaiki de Hiva Oa devant son conseil municipal. Ce dernier a clairement indiqué que la population doit être sensibilisée au projet du classement des sites culturels au patrimoine de l'UNESCO et a donc proposé au ministre de se revoir très prochainement avec la population de Hiva Oa.
Les étapes suivantes
Maintenant que cette première étape est franchie, il s’agit pour le ministre de passer à la seconde étape qui consiste à inscrire ces biens sur la liste indicative de l'UNESCO. L’information auprès des populations sur l’intérêt de ce classement, tant sur ses avantages que ses contraintes, intégrant les dernières orientations du dossier actées cette année, devra être poursuivie.
Conscient qu’un tel classement apporte en général une augmentation de la fréquentation touristique de 30%, c'est donc une opportunité pour l'archipel qui pourra ainsi, à travers les activités générées, offrir des possibilités pour les marquisiens. Mais cela implique des conditions de préservation et de gestion de cette ressource qui doivent être prises en compte et acceptées par la population avant d'entamer les démarches suivantes.
Lors de sa prochaine réunion, en septembre prochain, le conseil des experts discutera de son implication au sein du projet, de la communication entre les biens culturels et naturels. Il apportera au dossier les données scientifiques et l'expertise, afin de pouvoir diffuser les informations auprès de la population.
Pour rappel, le classement d'un site au patrimoine mondial s’effectue selon une procédure en 10 étapes. Si celles-ci sont engagées correctement, les Marquises pourraient s’ajouter d'ici quatre ans à la liste actuelle des 25 sites « mixtes » sur les 911 sites, tout confondu, naturels et culturels, actuellement inscrits au catalogue de l’UNESCO.