Pyongyang, Corée du Nord | AFP | mercredi 01/05/2018 - Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi est arrivé mercredi à Pyongyang, une première depuis 11 ans, à l'heure où Pékin et Pyongyang renforcent leurs liens après l'historique sommet intercoréen.
Cette visite de deux jours intervient sur fond de frénésie diplomatique sur la péninsule, à quelques semaines d'une rencontre historique entre le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président américain Donald Trump.
M. Wang, qui devait rencontrer son homologue nord-coréen Ri Yong Ho, a été accueilli à l'aéroport de Pyongyang par le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Kil Song et d'autres responsables.
Wang Yi et Ri Yong Ho s'étaient déjà rencontrés début avril à Pékin, quelques jours après la visite en Chine du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
M. Kim, qui effectuait alors son premier déplacement à l'étranger depuis son arrivée au pouvoir fin 2011, avait rencontré le président chinois Xi Jinping.
Wang Yi est le premier ministre chinois des Affaires étrangères à se rendre en Corée du Nord depuis 2007. Une rareté qui symbolise les relations bilatérales parfois fluctuantes entre les deux ex-alliés de la guerre de Corée (1950-1953).
L'ancien Premier ministre chinois Wen Jiabao avait effectué une visite à Pyongyang en 2009.
La Chine est, de loin, le principal soutien diplomatique et économique de la Corée du Nord. Mais, exaspérée par les essais nucléaires nord-coréens, elle applique fermement les sanctions économiques de l'ONU, destinées à enrayer les programmes balistique et atomique de Pyongyang.
En parallèle, Pékin appelle inlassablement à résoudre la crise "par le dialogue et la négociation", s'opposant à toute intervention armée.
La Chine a ainsi chaudement salué la spectaculaire rencontre de vendredi entre Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in. Elle a loué "leur courage" et jugé "historique" leur poignée de main sur la ligne de démarcation divisant la péninsule.
M. Kim a été à cette occasion le premier dirigeant nord-coréen à fouler le sol sud-coréen depuis la guerre de Corée, conflit auquel la Chine avait pris part aux côtés du Nord.
Les dirigeants des deux Corées se sont engagés à oeuvrer en faveur de la dénucléarisation de la péninsule.
La Chine entend ne pas être marginalisée par la spectaculaire détente en cours. Selon de nombreux analystes, elle est inquiète qu'un accord Pyongyang-Washington se fasse à ses dépens.
Pékin soutient la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Mais voit également la Corée du Nord comme un Etat tampon entre elle et le Sud, où sont stationnés 28.500 soldats américains.
Cette visite de deux jours intervient sur fond de frénésie diplomatique sur la péninsule, à quelques semaines d'une rencontre historique entre le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président américain Donald Trump.
M. Wang, qui devait rencontrer son homologue nord-coréen Ri Yong Ho, a été accueilli à l'aéroport de Pyongyang par le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Kil Song et d'autres responsables.
Wang Yi et Ri Yong Ho s'étaient déjà rencontrés début avril à Pékin, quelques jours après la visite en Chine du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
M. Kim, qui effectuait alors son premier déplacement à l'étranger depuis son arrivée au pouvoir fin 2011, avait rencontré le président chinois Xi Jinping.
Wang Yi est le premier ministre chinois des Affaires étrangères à se rendre en Corée du Nord depuis 2007. Une rareté qui symbolise les relations bilatérales parfois fluctuantes entre les deux ex-alliés de la guerre de Corée (1950-1953).
L'ancien Premier ministre chinois Wen Jiabao avait effectué une visite à Pyongyang en 2009.
La Chine est, de loin, le principal soutien diplomatique et économique de la Corée du Nord. Mais, exaspérée par les essais nucléaires nord-coréens, elle applique fermement les sanctions économiques de l'ONU, destinées à enrayer les programmes balistique et atomique de Pyongyang.
En parallèle, Pékin appelle inlassablement à résoudre la crise "par le dialogue et la négociation", s'opposant à toute intervention armée.
La Chine a ainsi chaudement salué la spectaculaire rencontre de vendredi entre Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in. Elle a loué "leur courage" et jugé "historique" leur poignée de main sur la ligne de démarcation divisant la péninsule.
M. Kim a été à cette occasion le premier dirigeant nord-coréen à fouler le sol sud-coréen depuis la guerre de Corée, conflit auquel la Chine avait pris part aux côtés du Nord.
Les dirigeants des deux Corées se sont engagés à oeuvrer en faveur de la dénucléarisation de la péninsule.
La Chine entend ne pas être marginalisée par la spectaculaire détente en cours. Selon de nombreux analystes, elle est inquiète qu'un accord Pyongyang-Washington se fasse à ses dépens.
Pékin soutient la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Mais voit également la Corée du Nord comme un Etat tampon entre elle et le Sud, où sont stationnés 28.500 soldats américains.