Nuku Hiva, le 29 novembre 2022 - Tous les deux ans, des scientifiques du Criobe de Moorea, viennent évaluer l’état du milieu marin marquisien dans le cadre du programme Polynesia Mana de surveillance des récifs coralliens. Ils constatent une stabilité de l'état des coraux, qui semblent encore épargnés par les effets des changements climatiques.
Le centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe) de Moorea mène une recherche axée sur les récifs coralliens, sous la tutelle de l’École pratique de hautes études (EPHE), du Centre national de recherche scientifique (CNRS) et de l’université de Perpignan. L’objectif est d’une part, d’étudier les récifs coralliens de demain et d’une autre, de continuer à mettre en avant l’étude et la préservation des récifs coralliens à l’échelle mondiale.
Le Criobe, qui étudie les récifs coralliens de Moorea et d'autres îles du Pacifique depuis plus de 50 ans, a une réelle expertise en la matière. Le centre de recherche de Moorea développe depuis 1992 un réseau de surveillance dans le Pacifique appelé Polynesia Mana, en lien avec le réseau mondial de surveillance des récifs coralliens Globlal coral reef monitoring network. Polynesia Mana s’intéresse à 15 îles réparties dans le Pacifique Sud : dix en Polynésie française et cinq dans les États voisins des îles Cook, de Samoa, de Tonga, de Kiribati ou encore Pitcairn. Ce réseau de surveillance vise in fine à rendre compte de l'évolution du milieu en particulier dans le contexte du changement climatique et à différents niveaux, local, national et international.
Nuku Hiva suivie depuis 22 ans
Dans ce cadre, un suivi périodique des peuplements de coraux et de poissons est réalisé régulièrement dans chacun des territoires précités. Le site de Nuku Hiva est en place depuis l'année 2000, et les relevés y sont effectués tous les deux ans. Ainsi, dans le cadre de ces relevés de suivi, les intervenants du Criobe mesurent l’état de santé du récif : des coraux (couverture en corail vivant, détail des espèces) ; et des poissons (nombre d’espèces, quantité et biomasse). Ils relèvent aussi d’autres paramètres comme la température de l’eau, puis ils mesurent la houle, les marées et la montée du niveau marin.
Le centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe) de Moorea mène une recherche axée sur les récifs coralliens, sous la tutelle de l’École pratique de hautes études (EPHE), du Centre national de recherche scientifique (CNRS) et de l’université de Perpignan. L’objectif est d’une part, d’étudier les récifs coralliens de demain et d’une autre, de continuer à mettre en avant l’étude et la préservation des récifs coralliens à l’échelle mondiale.
Le Criobe, qui étudie les récifs coralliens de Moorea et d'autres îles du Pacifique depuis plus de 50 ans, a une réelle expertise en la matière. Le centre de recherche de Moorea développe depuis 1992 un réseau de surveillance dans le Pacifique appelé Polynesia Mana, en lien avec le réseau mondial de surveillance des récifs coralliens Globlal coral reef monitoring network. Polynesia Mana s’intéresse à 15 îles réparties dans le Pacifique Sud : dix en Polynésie française et cinq dans les États voisins des îles Cook, de Samoa, de Tonga, de Kiribati ou encore Pitcairn. Ce réseau de surveillance vise in fine à rendre compte de l'évolution du milieu en particulier dans le contexte du changement climatique et à différents niveaux, local, national et international.
Nuku Hiva suivie depuis 22 ans
Dans ce cadre, un suivi périodique des peuplements de coraux et de poissons est réalisé régulièrement dans chacun des territoires précités. Le site de Nuku Hiva est en place depuis l'année 2000, et les relevés y sont effectués tous les deux ans. Ainsi, dans le cadre de ces relevés de suivi, les intervenants du Criobe mesurent l’état de santé du récif : des coraux (couverture en corail vivant, détail des espèces) ; et des poissons (nombre d’espèces, quantité et biomasse). Ils relèvent aussi d’autres paramètres comme la température de l’eau, puis ils mesurent la houle, les marées et la montée du niveau marin.
Yannick Chancerelle, le responsable des relevés benthiques au Criobe, est actuellement en déplacement dans la capitale administrative marquisienne. “Cette semaine ma mission consiste à renouveler les relevés de suivi de l'état de santé de l'écosystème marin sur une zone cible témoin située dans la baie de Taipivai. Il s’agit aussi de relever des sondes de mesure de la température et des houles laissées sur place et réalisant des mesures automatiques toutes les heures. Pour l’heure ce qu’on peut dire c’est qu’il n’y a pas d'évolution majeure détectée sur ce milieu très stable au cours du temps, tant sur les aspects biologiques que du point de vue des températures et des houles.” Ainsi, il semble que le phénomène de blanchissement qui a affecté les coraux de l’archipel des Marquises lors des saisons chaudes 2016 et 2019 n’ait pas provoqué de mortalité massive comme celle observée dans les îles de la Société.
“Les Marquises sont encore épargnées par tous ces problèmes de changements environnementaux”
“Il faut dire que les Marquises ne sont pas des îles ou il y a des récifs très construits, explique Yannick Chancerelle. Il y a des coraux mais ils ne construisent pas de récifs. Et on retrouve en 2022 des recouvrements coralliens similaires à ceux des années précédentes. C’est relativement stable, les Marquises sont encore épargnées par tous ces problèmes de changements environnementaux. Ce qui n’est pas le cas dans les îles comme Tahiti, Moorea, et d’autres îles plus coraliennes, où de plus en plus on voit le corail blanchir et souffrir de la chaleur, les années chaudes.” Enfin, l’objectif ultime du Criobe dans le cadre du réseau Polynesia Mana est de faire remonter les informations aux décideurs mondiaux afin que ceux-ci opèrent des politiques de gestion de l’environnement adaptées.
“Les Marquises sont encore épargnées par tous ces problèmes de changements environnementaux”
“Il faut dire que les Marquises ne sont pas des îles ou il y a des récifs très construits, explique Yannick Chancerelle. Il y a des coraux mais ils ne construisent pas de récifs. Et on retrouve en 2022 des recouvrements coralliens similaires à ceux des années précédentes. C’est relativement stable, les Marquises sont encore épargnées par tous ces problèmes de changements environnementaux. Ce qui n’est pas le cas dans les îles comme Tahiti, Moorea, et d’autres îles plus coraliennes, où de plus en plus on voit le corail blanchir et souffrir de la chaleur, les années chaudes.” Enfin, l’objectif ultime du Criobe dans le cadre du réseau Polynesia Mana est de faire remonter les informations aux décideurs mondiaux afin que ceux-ci opèrent des politiques de gestion de l’environnement adaptées.