PAPEETE, le 13 avril 2015. Après plus d'un an et demi de procédures et pas moins de huit renvois, le tribunal de commerce a finalement décidé de liquider la majorité des sociétés du groupe Casino, dont le P-dg est Franck Falletta. Une seule société sera vendue.
« Certaines sociétés sont liquidées, une autre est vendue et on fait appel du tout. Voilà », a simplement commenté Me Jean-Michel Vergier, avocat de Franck Falletta. Ce dernier n'a pas souhaité commenter la décision à la sortie du tribunal de commerce. Selon nos confrères de Radio 1, seule la société civile gérant le foncier du magasin de Arue a été rachetée par le groupe du propriétaire de Carrefour en Polynésie, Louis Wane.
L’exploitant en Polynésie française des enseignes de grande distribution Casino et Géant Casino, faisait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire depuis le 19 juillet 2013. Il était confronté à près de 3,6 milliards Fcfp de dettes.
Lorsqu’une liquidation judiciaire est prononcée, le jugement devient aussitôt exécutoire de droit. Un mandataire judiciaire commencera sa mission en licenciant les salariés et en clôturant les comptes. Cette exécution peut être suspendue seulement, s'il y a appel, par le premier président de la cour d'appel, qui va alors peser les chances d’obtenir la réformation de la décision.
Selon Ronald Terorotua, président d’honneur de la Confédération syndicale O Oe To Oe Rima, « une soixantaine de personnes travaillaient encore l'année dernière pour le groupe ».
« Certaines sociétés sont liquidées, une autre est vendue et on fait appel du tout. Voilà », a simplement commenté Me Jean-Michel Vergier, avocat de Franck Falletta. Ce dernier n'a pas souhaité commenter la décision à la sortie du tribunal de commerce. Selon nos confrères de Radio 1, seule la société civile gérant le foncier du magasin de Arue a été rachetée par le groupe du propriétaire de Carrefour en Polynésie, Louis Wane.
L’exploitant en Polynésie française des enseignes de grande distribution Casino et Géant Casino, faisait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire depuis le 19 juillet 2013. Il était confronté à près de 3,6 milliards Fcfp de dettes.
Lorsqu’une liquidation judiciaire est prononcée, le jugement devient aussitôt exécutoire de droit. Un mandataire judiciaire commencera sa mission en licenciant les salariés et en clôturant les comptes. Cette exécution peut être suspendue seulement, s'il y a appel, par le premier président de la cour d'appel, qui va alors peser les chances d’obtenir la réformation de la décision.
Selon Ronald Terorotua, président d’honneur de la Confédération syndicale O Oe To Oe Rima, « une soixantaine de personnes travaillaient encore l'année dernière pour le groupe ».