Philip Chronican
MELBOURNE, lundi 13 février 2012 (Flash d’Océanie) – Le groupe bancaire australo-néo-zélandais ANZ a annoncé lundi la mise en œuvre imminente d’un plan social impliquant notamment la suppression de pas moins d’un millier d’emplois, principalement dans les catégories de maitrise et d’encadrement moyen.
Le groupe, dans un communiqué, http://media.corporate-ir.net/media_files/IROL/24/248677/120213_mediarelease.pdf a justifié ces coupes par une nécessité de « s’adapter au nouvel environnement bancaire mondial », caractérisé par « une pression intense sur les marges », à une « demande réduite pour les services financiers et consommateurs et à une « régulation mondiale croissante ».
Il précise que ces mesures sont prévues pour être mises en œuvre rapidement, au cours de l’année 2012.
Pour les cadres supérieurs, les salaires devraient être gelés jusqu’à nouvel ordre.
Le groupe se veut toutefois rassurant concernant les catégories de personnel en contact direct avec la clientèle : pour ce type d’employés, les changements « devraient être minimaux », a rassuré l’ANZ.
Pour ceux concernés par ces mesures de licenciement (et un total de 492 emplois immédiatement visés), un « ensemble de mesures de soutien » est prévu, en consultation avec les principales organisations professionnelles de ce secteur et le gouvernement fédéral, selon le groupe.
« Un environnement différent et très difficile est en train de faire surface, pour les banques, à travers le monde (…) Dans ce genre d’environnement, a meilleure chose à faire est d’être direct avec notre personnel et la communauté en général, concernant es changements nécessaires et leurs implications », souligne lundi Philip Chronican, directeur général du groupe ANZ.
Ces mesures comprennent à la fois des « redéploiements internes », des actions de formation et de recyclage, ainsi que le versement d’indemnités de licenciement.
Ce groupe bancaire, l’un des plus importants, en particulier dans la région Asie et Pacifique insulaire, emploie actuellement quelque 49.000 personnes à travers le monde, dont environ 24.000 en Australie.
Cette annonce a immédiatement provoqué de vives réactions de la part des principaux syndicats du secteur bancaire, qui évoquaient déjà lundi, à demi-mots, la possibilité d’un prochain mouvement de grève.
Le syndicat de la branche finance (Finance Sector Union, FSU), et son secrétaire national Leon Carter, affirmait lundi que ces mesures n’étaient aucunement justifiées, étant donné ce que ce syndicat croit savoir en matière de bénéfices (de l’ordre de 1,44 milliard de dollars australiens sur le point d’être annoncés par le groupe pour le premier trimestre de son exercice financier, qui démarre au 30 septembre).
« En clair, ces emplois seront tout simplement supprimés pour permettre de maintenir le niveau des bénéfices (aux actionnaires) », a commenté M. Carter, qui prédit aussi que le gros de ces suppressions d’emplois se ferait dans l’État australien du Victoria (et la ville de Melbourne, où se trouve le siège du groupe).
« Franchement, quand on sait que les quatre plus grands groupes australiens font des bénéfices cumulés de 24 milliards de dollars, s’il y a quelqu’un qui peut se permettre d’investir dans l’emploi, c’est bien ces quatre-là », a-t-il ajouté.
Aucun emploi ne devrait être touché en Nouvelle-Zélande et dans une mesure réduite, seul le réseau de succursales à Fidji devrait être affecté, estime le syndicat.
L’un des principaux concurrent d’ANZ, le groupe australien Westpac, a lui aussi annoncé ces dernières semaines des coupes drastique dans sa masse salariale, à hauteur de quelque 560 emplois et, à terme aussi, la possibilité d’atteindre rapidement le seuil du millier de licenciements.
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Le groupe, dans un communiqué, http://media.corporate-ir.net/media_files/IROL/24/248677/120213_mediarelease.pdf a justifié ces coupes par une nécessité de « s’adapter au nouvel environnement bancaire mondial », caractérisé par « une pression intense sur les marges », à une « demande réduite pour les services financiers et consommateurs et à une « régulation mondiale croissante ».
Il précise que ces mesures sont prévues pour être mises en œuvre rapidement, au cours de l’année 2012.
Pour les cadres supérieurs, les salaires devraient être gelés jusqu’à nouvel ordre.
Le groupe se veut toutefois rassurant concernant les catégories de personnel en contact direct avec la clientèle : pour ce type d’employés, les changements « devraient être minimaux », a rassuré l’ANZ.
Pour ceux concernés par ces mesures de licenciement (et un total de 492 emplois immédiatement visés), un « ensemble de mesures de soutien » est prévu, en consultation avec les principales organisations professionnelles de ce secteur et le gouvernement fédéral, selon le groupe.
« Un environnement différent et très difficile est en train de faire surface, pour les banques, à travers le monde (…) Dans ce genre d’environnement, a meilleure chose à faire est d’être direct avec notre personnel et la communauté en général, concernant es changements nécessaires et leurs implications », souligne lundi Philip Chronican, directeur général du groupe ANZ.
Ces mesures comprennent à la fois des « redéploiements internes », des actions de formation et de recyclage, ainsi que le versement d’indemnités de licenciement.
Ce groupe bancaire, l’un des plus importants, en particulier dans la région Asie et Pacifique insulaire, emploie actuellement quelque 49.000 personnes à travers le monde, dont environ 24.000 en Australie.
Cette annonce a immédiatement provoqué de vives réactions de la part des principaux syndicats du secteur bancaire, qui évoquaient déjà lundi, à demi-mots, la possibilité d’un prochain mouvement de grève.
Le syndicat de la branche finance (Finance Sector Union, FSU), et son secrétaire national Leon Carter, affirmait lundi que ces mesures n’étaient aucunement justifiées, étant donné ce que ce syndicat croit savoir en matière de bénéfices (de l’ordre de 1,44 milliard de dollars australiens sur le point d’être annoncés par le groupe pour le premier trimestre de son exercice financier, qui démarre au 30 septembre).
« En clair, ces emplois seront tout simplement supprimés pour permettre de maintenir le niveau des bénéfices (aux actionnaires) », a commenté M. Carter, qui prédit aussi que le gros de ces suppressions d’emplois se ferait dans l’État australien du Victoria (et la ville de Melbourne, où se trouve le siège du groupe).
« Franchement, quand on sait que les quatre plus grands groupes australiens font des bénéfices cumulés de 24 milliards de dollars, s’il y a quelqu’un qui peut se permettre d’investir dans l’emploi, c’est bien ces quatre-là », a-t-il ajouté.
Aucun emploi ne devrait être touché en Nouvelle-Zélande et dans une mesure réduite, seul le réseau de succursales à Fidji devrait être affecté, estime le syndicat.
L’un des principaux concurrent d’ANZ, le groupe australien Westpac, a lui aussi annoncé ces dernières semaines des coupes drastique dans sa masse salariale, à hauteur de quelque 560 emplois et, à terme aussi, la possibilité d’atteindre rapidement le seuil du millier de licenciements.
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