PAPEETE, le 17 avril 2018 - L’homme, qui avait demandé un débat différé pour préparer sa défense, a été présenté devant le juge des libertés et de la détention (JLD) ce mercredi. Estimant que l’on n’avait aucun élément sur la personnalité du mis en cause, le magistrat a prononcé le maintien en détention.
L’individu a été présenté ce mercredi après-midi devant le JLD qui devait statuer sur son maintien en détention. Face au magistrat, le grand père de 65 ans a de nouveau reconnu des caresses pratiquées sur l’une de ses petites-filles âgée de 13 ans. Les faits ont eu lieu alors que toute la famille effectuait une croisière dans les Raromatai. L’adolescente dormait avec ses grands-parents lorsque son grand-père paternel l’a caressée. Elle a également expliqué aux enquêteurs qu’il s’était livré à une pénétration digitale.
L’individu a été présenté ce mercredi après-midi devant le JLD qui devait statuer sur son maintien en détention. Face au magistrat, le grand père de 65 ans a de nouveau reconnu des caresses pratiquées sur l’une de ses petites-filles âgée de 13 ans. Les faits ont eu lieu alors que toute la famille effectuait une croisière dans les Raromatai. L’adolescente dormait avec ses grands-parents lorsque son grand-père paternel l’a caressée. Elle a également expliqué aux enquêteurs qu’il s’était livré à une pénétration digitale.
"Faux mouvement"
Face au JLD, le retraité, mis en examen pour viol et agression sexuelle, a reconnu les caresses. Il n’a pas infirmé les accusations de pénétration digitale mais a indiqué que cela résultait d’un « faux mouvement.» il a, par ailleurs, émis des regrets : « je m’excuse auprès de ma petite-fille et de mes enfants. Je n’ai jamais eu l’intention de faire du mal et je ne compte pas me sauver. Désormais, mon but est de reconstruire dans la mesure du possible. »
Tout comme le juge d’instruction, le représentant du ministère public a demandé à ce que l’individu soit maintenu en détention car il ne vit pas en Polynésie et ne présente aucune « garantie de représentation. »
Pour la défense du sexagénaire, Me Roy a rappelé que son client avait reconnu les faits : « les conséquences sont terribles pour la famille (…) Le rapport gynécologique montre qu’il n’y a pas de traces et mon client a tout avoué. »
Après en avoir délibéré, le JLD a ordonné le maintien en détention du prévenu : « on ne connaît rien de vous. Vos empreintes n’ont pas été transmises au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Même si l’on indique que votre casier judiciaire est vierge, nous n’avons aucun élément sur vous, aucune expertise. Il y aussi une incertitude quant au fait que ce soit la première fois. Et puis, il y a le trouble à l’ordre public avec cette atteinte directe au sein de la cellule familiale alors qu’elle a pour devoir de protéger ses enfants notamment lorsqu’ils sont jeunes et immatures. »
Tout comme le juge d’instruction, le représentant du ministère public a demandé à ce que l’individu soit maintenu en détention car il ne vit pas en Polynésie et ne présente aucune « garantie de représentation. »
Pour la défense du sexagénaire, Me Roy a rappelé que son client avait reconnu les faits : « les conséquences sont terribles pour la famille (…) Le rapport gynécologique montre qu’il n’y a pas de traces et mon client a tout avoué. »
Après en avoir délibéré, le JLD a ordonné le maintien en détention du prévenu : « on ne connaît rien de vous. Vos empreintes n’ont pas été transmises au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Même si l’on indique que votre casier judiciaire est vierge, nous n’avons aucun élément sur vous, aucune expertise. Il y aussi une incertitude quant au fait que ce soit la première fois. Et puis, il y a le trouble à l’ordre public avec cette atteinte directe au sein de la cellule familiale alors qu’elle a pour devoir de protéger ses enfants notamment lorsqu’ils sont jeunes et immatures. »