Ils sont 16, ils ont entre 3 et 12 ans, et ils ont été placés par le juge des enfants au foyer Te Aho Nui, pour une période plus ou moins longue. Ce jeudi, ces enfants ont été gâtés par la gendarmerie, qui leur a offert l’utile, et… le superflu, dont ils ont aussi besoin. A côté des sacs remplis de vêtements, le plus attendu : des sachets remplis de confiseries et de petits jeux, que leur remet le commandant en second de la gendarmerie, le colonel Sauvan.
« C’est l’occasion pour nous de montrer une autre facette de la gendarmerie » explique le colonel Sauvan. « Nous ne sommes pas là que pour réprimer, mais aussi pour aider la population d’une manière un peu différente de ce qu’on fait habituellement ». Cette collecte de dons s’est faite à l’initiative d’une personne, mais c’est la participation de toutes les familles de gendarmes qui a rendu possible cette opération qui a donné beaucoup de bonheur aux enfants. 4 foyers en bénéficient, dont le village d'enfants SOS de Papara.
Imelda travaille à Te Aho Nui depuis 17 ans. Elle explique que les dons sont une absolue nécessité pour ce foyer dont les besoins sont multiples. « Cette période de Noël, c’est le temps du partage. Or eux n’ont pas de famille, donc c’est la contribution de personnes comme ça, des cadeaux, du linge, ça aide le foyer, et on en a beaucoup besoin par les temps qui courent».
Imelda travaille à Te Aho Nui depuis 17 ans. Elle explique que les dons sont une absolue nécessité pour ce foyer dont les besoins sont multiples. « Cette période de Noël, c’est le temps du partage. Or eux n’ont pas de famille, donc c’est la contribution de personnes comme ça, des cadeaux, du linge, ça aide le foyer, et on en a beaucoup besoin par les temps qui courent».
Au centre, Imelda Teikitutoua, éducatrice au foyer Te Aho Nui
Ces enfants ont été victimes de maltraitance, ou bien leur famille n’avait plus les moyens de s’occuper d’eux. «Tout part de la situation économique » résume Imelda. « Les problèmes financiers créent des tensions à la maison. Résultat, les enfants ne sont pas bien à l’école et souvent, c’est là-bas qu’ils sont repérés ».
Ces enfants ont aussi besoin de divertissement, rappelle Imelda. « Ceux qui veulent aider peuvent faire des dons, mais aussi venir rendre visite, et faire de l’animation, des petits spectacles… » Il y a beaucoup de façons d’aider ces enfants, chacun à sa façon, et chacun selon ses moyens.
Le foyer Te Aho Nui est situé à Pirae, près du lycée du Taaone.
Ces enfants ont aussi besoin de divertissement, rappelle Imelda. « Ceux qui veulent aider peuvent faire des dons, mais aussi venir rendre visite, et faire de l’animation, des petits spectacles… » Il y a beaucoup de façons d’aider ces enfants, chacun à sa façon, et chacun selon ses moyens.
Le foyer Te Aho Nui est situé à Pirae, près du lycée du Taaone.