MAHINA, mercredi 10 octobre 2012. Certains moyens déployés sur l’incendie de Mahina commencent à être démobilisés, mais tous les hommes et le matériel ne partent pas encore du site. En effet, si le feu est circonscrit ce matin selon le lieutenant colonel Machin-Gorena, de la direction de la protection civile, il reste deux points sensibles, en haut des crêtes. Faute de pouvoir engager du matériel lourd sur place, sur des crêtes difficiles d’accès, des hommes sont en train de faire l’ascension, emportant à la force de leurs bras et de leurs dos, des seaux-pompes, des pelles, des tronçonneuses pour venir à bout de ces deux foyers. «C’est du travail de pionnier» souligne le lieutenant colonel Machin-Gorena, «dans un feu de brousse il faut être prudent avant d’affirmer que l’incendie est totalement terminé car on peut passer à côté d’une souche en train de se consumer à partir de laquelle l’incendie peut repartir».
Au total, entre 7 et 10 hectares de brousse, d’après un dernier bilan, sont partis en fumée sur les hauteurs de la vallée de Ahonu depuis hier matin. Au plus fort de l’incendie, une trentaine de sapeurs-pompiers venant de cinq communes différentes était engagée sur le foyer. L’incendie n’a, en revanche, jamais menacé d’habitations, les plus proches étant à plus de 500 mètres à vol d’oiseaux, du foyer. La cause de ce départ de feu est clairement établie : il s’agit d’un écobuage mal contrôlé. La personne à l’origine de ce débroussaillage dans la colline, derrière son habitation, a été identifiée par les gendarmes qui enquêtaient sur les origines de l’incendie. C’est maintenant au parquet de décider si des poursuites seront engagées à son encontre.
Au total, entre 7 et 10 hectares de brousse, d’après un dernier bilan, sont partis en fumée sur les hauteurs de la vallée de Ahonu depuis hier matin. Au plus fort de l’incendie, une trentaine de sapeurs-pompiers venant de cinq communes différentes était engagée sur le foyer. L’incendie n’a, en revanche, jamais menacé d’habitations, les plus proches étant à plus de 500 mètres à vol d’oiseaux, du foyer. La cause de ce départ de feu est clairement établie : il s’agit d’un écobuage mal contrôlé. La personne à l’origine de ce débroussaillage dans la colline, derrière son habitation, a été identifiée par les gendarmes qui enquêtaient sur les origines de l’incendie. C’est maintenant au parquet de décider si des poursuites seront engagées à son encontre.