Cannes, France | AFP | mardi 21/05/2019 -Quentin Tarantino, Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie: c'est un casting quatre étoiles qui s'apprête à fouler mardi le tapis rouge au Festival de Cannes, avant la projection très attendue de "Once Upon a Time... in Hollywood", prétendant à la Palme d'or.
Après les premiers frissons ressentis en première semaine avec les montées des marches de Pedro Almodovar, Antonio Banderas et Penelope Cruz pour "Douleur et gloire", Elton John et Taron Egerton pour "Rocketman" ou encore Alain Delon pour sa Palme d'or d'honneur, celle de l'équipe de "Once Upon a Time... in Hollywood" promet de faire grimper la température de quelques degrés, sous un soleil de retour.
Tarantino à Cannes, c'est une flopée d'images fortes dont les fans de cinéma se souviennent forcément, avec en premier lieu cette Palme d'or reçue des mains de Clint Eastwood en 1994 pour "Pulp Fiction". Recevant le trophée sous une bronca mêlée aux applaudissements, "Quentin le fougueux" s'était ensuite fendu d'un doigt d'honneur adressé à une femme ayant vociféré "Quelle daube! Non mais quelle daube!"
Tarantino, qui a mis dix ans avant de revenir sur la Croisette pour présenter "Kill Bill vol.2" hors-compétition (comme son premier long "Reservoir Dogs" en 1992), a échoué ensuite à glaner une deuxième Palme avec "Inglorious Basterds" en 2009. Mais il avait tout de même fait le show sur le tapis rouge, dansant avec Mélanie Laurent. Il remit ça en 2014 avec Uma Thurman pour les 20 ans de "Pulp Fiction".
Dansera-t-il cette fois avec Margot Robbie ? Nul ne le sait, mais le glamour sera forcément au rendez-vous avec autour d'eux Leonardo DiCaprio et Brad Pitt qui forment un duo de cinéma inédit et très alléchant.
Aux abords du Palais des festivals, mardi matin, ils étaient d'ailleurs plus nombreux que d'habitude à faire la chasse aux invitations.
"Je suis une très grande fan de +Leo+. Je suis super tendue de le savoir ici. Si j'arrive à le voir je pleure, si je le rate pleure", souffle Anna, Barcelonaise de 24 ans.
"Je suis fan de Tarantino depuis que je suis enfant et suis à Cannes pour deux choses: son film et celui de Gaspard Noé. J'ai réussi à voir le film de Noé et même à lui serrer la main. Je suis donc très optimiste", dit Jacob, étudiant allemand de 23 ans.
Dans ce long métrage de 2h45 filmé en 35 mm, qui se déroule à Los Angeles en 1969 en plein mouvement hippie, ils incarnent respectivement Rick Dalton, un acteur de westerns télévisés, et Cliff Booth, sa doublure cascades. En quête de célébrité, ils ont pour voisine l'actrice Sharon Tate (Margot Robbie) et croisent la route d'autres stars telles Bruce Lee et Steve McQueen.
Un esprit vintage devrait souffler sur "Once Upon a Time... in Hollywood", dont le titre évoque ceux d'un de ses maîtres Sergio Leone. Plusieurs fausses affiches de films dans lesquels Rick Dalton joue ont été dévoilées par la production.
Pour le reste, le plus grand secret entoure le scénario du neuvième long métrage de Tarantino, annoncé comme "son plus personnel" par un de ses producteurs, David Heyman dans une récente interview à Entertainment Weekly.
"Dans ce film, il y a ses souvenirs d'enfant ayant grandi à Los Angeles et qui rêvait déjà d'Hollywood. C'est vraiment émouvant, car il y a beaucoup de son histoire à lui", a-t-il ajouté.
Face à l'enjeu, le cinéaste de 56 ans, qui peut intégrer dimanche le fameux club des doubles-palmés (Bille August, Francis Ford Coppola, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Michael Haneke, Shohei Imamura, Emir Kusturica, Ken Loach), a demandé à tous ceux qui verront le film à Cannes de ne pas dévoiler son contenu.
"J'aime le cinéma. Vous aimez le cinéma. C'est le moment de découvrir une histoire (...), je demande juste que chacun évite de révéler quoi que ce soit qui empêcherait les futurs spectateurs de vivre la même expérience devant le film", a-t-il écrit sur Twitter.
Le Sud-Coréen Bong Joon-ho a lui aussi rédigé une lettre, implorant notamment les critiques de ne pas dévoiler un pan important de l'histoire de "Parasite". Coquetterie du destin, son film, également en lice pour la Palme d'or, sera projeté juste après à 22h00.
Après les premiers frissons ressentis en première semaine avec les montées des marches de Pedro Almodovar, Antonio Banderas et Penelope Cruz pour "Douleur et gloire", Elton John et Taron Egerton pour "Rocketman" ou encore Alain Delon pour sa Palme d'or d'honneur, celle de l'équipe de "Once Upon a Time... in Hollywood" promet de faire grimper la température de quelques degrés, sous un soleil de retour.
Tarantino à Cannes, c'est une flopée d'images fortes dont les fans de cinéma se souviennent forcément, avec en premier lieu cette Palme d'or reçue des mains de Clint Eastwood en 1994 pour "Pulp Fiction". Recevant le trophée sous une bronca mêlée aux applaudissements, "Quentin le fougueux" s'était ensuite fendu d'un doigt d'honneur adressé à une femme ayant vociféré "Quelle daube! Non mais quelle daube!"
Tarantino, qui a mis dix ans avant de revenir sur la Croisette pour présenter "Kill Bill vol.2" hors-compétition (comme son premier long "Reservoir Dogs" en 1992), a échoué ensuite à glaner une deuxième Palme avec "Inglorious Basterds" en 2009. Mais il avait tout de même fait le show sur le tapis rouge, dansant avec Mélanie Laurent. Il remit ça en 2014 avec Uma Thurman pour les 20 ans de "Pulp Fiction".
Dansera-t-il cette fois avec Margot Robbie ? Nul ne le sait, mais le glamour sera forcément au rendez-vous avec autour d'eux Leonardo DiCaprio et Brad Pitt qui forment un duo de cinéma inédit et très alléchant.
Aux abords du Palais des festivals, mardi matin, ils étaient d'ailleurs plus nombreux que d'habitude à faire la chasse aux invitations.
"Je suis une très grande fan de +Leo+. Je suis super tendue de le savoir ici. Si j'arrive à le voir je pleure, si je le rate pleure", souffle Anna, Barcelonaise de 24 ans.
- Interdiction de "spoiler" -
"Je suis fan de Tarantino depuis que je suis enfant et suis à Cannes pour deux choses: son film et celui de Gaspard Noé. J'ai réussi à voir le film de Noé et même à lui serrer la main. Je suis donc très optimiste", dit Jacob, étudiant allemand de 23 ans.
Dans ce long métrage de 2h45 filmé en 35 mm, qui se déroule à Los Angeles en 1969 en plein mouvement hippie, ils incarnent respectivement Rick Dalton, un acteur de westerns télévisés, et Cliff Booth, sa doublure cascades. En quête de célébrité, ils ont pour voisine l'actrice Sharon Tate (Margot Robbie) et croisent la route d'autres stars telles Bruce Lee et Steve McQueen.
Un esprit vintage devrait souffler sur "Once Upon a Time... in Hollywood", dont le titre évoque ceux d'un de ses maîtres Sergio Leone. Plusieurs fausses affiches de films dans lesquels Rick Dalton joue ont été dévoilées par la production.
Pour le reste, le plus grand secret entoure le scénario du neuvième long métrage de Tarantino, annoncé comme "son plus personnel" par un de ses producteurs, David Heyman dans une récente interview à Entertainment Weekly.
"Dans ce film, il y a ses souvenirs d'enfant ayant grandi à Los Angeles et qui rêvait déjà d'Hollywood. C'est vraiment émouvant, car il y a beaucoup de son histoire à lui", a-t-il ajouté.
Face à l'enjeu, le cinéaste de 56 ans, qui peut intégrer dimanche le fameux club des doubles-palmés (Bille August, Francis Ford Coppola, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Michael Haneke, Shohei Imamura, Emir Kusturica, Ken Loach), a demandé à tous ceux qui verront le film à Cannes de ne pas dévoiler son contenu.
"J'aime le cinéma. Vous aimez le cinéma. C'est le moment de découvrir une histoire (...), je demande juste que chacun évite de révéler quoi que ce soit qui empêcherait les futurs spectateurs de vivre la même expérience devant le film", a-t-il écrit sur Twitter.
Le Sud-Coréen Bong Joon-ho a lui aussi rédigé une lettre, implorant notamment les critiques de ne pas dévoiler un pan important de l'histoire de "Parasite". Coquetterie du destin, son film, également en lice pour la Palme d'or, sera projeté juste après à 22h00.