Dabs & Myla, ainsi que Kems en plein travail rue Viennot. Ils devraient achever leur panneau jeudi prochain. Ils ont commencé à travailler dimanche dernier.
PAPEETE, le 6 mai 2014. Jusqu’au vendredi 9 mai, dix fresques murales sont en cours de réalisation en simultané en centre-ville de Papeete. En avant-première du premier festival international de graffiti de Tahiti, des artistes venus du monde entier se sont vus confier d’immenses pans de mur dans le centre ville de Papeete. A la bombe ou à la peinture, ils ont carte blanche pour laisser parler leur imagination. Leurs œuvres devraient être terminées pour la fin de la semaine. Rencontre avec trois de ces artistes, Dabs & Myla, qui associés avec Kems ont pris d’assaut le mur d’un parking de la rue Charles Viennot.
Les deux premiers sont Australiens mais vivent à Los Angeles, le 3e est américain et vient de Boston. «Nous travaillons ensemble régulièrement sur des projets, on voyage ensemble» explique Kems, 38 ans, une bombe de peinture noire à la main. Les trois artistes ont une renommée internationale et participent régulièrement à d’autres festivals mondiaux à Miami par exemple ou encore au Pow-Wow festival d’Hawaii. L’inspiration de l’œuvre monumentale sur laquelle ils travaillent à Tahiti, environ 30 mètres de long et dix de hauteur, a été décidée en commun, avant même leur arrivée en Polynésie française. «C’est une rue où il y a de nombreux écoliers, alors on a choisi quelque chose de très visuel, figuratif qui s’insère bien avec le voisinage » détaille Kems, pendant que Dabs&Myla s’activent en hauteur à représenter un téléphone géant, à l’ancienne, à cadran.
Les artistes se heurtent à des difficultés inattendues, liées au climat chaud et humide qui projette la peinture des bombes à une vitesse bien plus rapide que ce qu’ils connaissent habituellement. Ils espèrent néanmoins que la météo locale laissera leur œuvre perdurer le plus longtemps possible. Plus loin sur le trottoir des commerçants assistent, avec intérêt, à la gestation de ce gigantesque panneau coloré en cours d’élaboration. Le Tahiti Graffiti Festival a pris possession de la ville et ça se voit.
Les deux premiers sont Australiens mais vivent à Los Angeles, le 3e est américain et vient de Boston. «Nous travaillons ensemble régulièrement sur des projets, on voyage ensemble» explique Kems, 38 ans, une bombe de peinture noire à la main. Les trois artistes ont une renommée internationale et participent régulièrement à d’autres festivals mondiaux à Miami par exemple ou encore au Pow-Wow festival d’Hawaii. L’inspiration de l’œuvre monumentale sur laquelle ils travaillent à Tahiti, environ 30 mètres de long et dix de hauteur, a été décidée en commun, avant même leur arrivée en Polynésie française. «C’est une rue où il y a de nombreux écoliers, alors on a choisi quelque chose de très visuel, figuratif qui s’insère bien avec le voisinage » détaille Kems, pendant que Dabs&Myla s’activent en hauteur à représenter un téléphone géant, à l’ancienne, à cadran.
Les artistes se heurtent à des difficultés inattendues, liées au climat chaud et humide qui projette la peinture des bombes à une vitesse bien plus rapide que ce qu’ils connaissent habituellement. Ils espèrent néanmoins que la météo locale laissera leur œuvre perdurer le plus longtemps possible. Plus loin sur le trottoir des commerçants assistent, avec intérêt, à la gestation de ce gigantesque panneau coloré en cours d’élaboration. Le Tahiti Graffiti Festival a pris possession de la ville et ça se voit.
Une autre oeuvre en gestation rue Edouard Ahnne.