CANBERRA, lundi 9 mai 2011 (Flash d'Océanie) – Le très litigieux et polémique dossier de la chasse « scientifique » à la baleine pratiquée depuis 1986 par le Japon, malgré un moratoire de la Commission Baleinière Internationale, devrait prochainement se retrouver devant la Cour internationale de Justice de La Haye, à la suite d’une plainte déposée finalement par le gouvernement australien
Dans un communiqué dans lequel il livre une partie de son argumentaire, le gouvernement de Canberra et ses trois ministres directement concernés par cette affaire, à savoir Kevin Rudd (affaires étrangères), Robert McClelland (justice) et Tony Burke (environnement) livrent lundi une partie de leur argumentaire et de la base de leur plainte, à savoir le fait que le Japon aurait « manqué à ses obligations internationales » en tant que pays adhérent à la convention internationale de régulation de la pêche à la baleine.
Depuis un moratoire mis en place en 1986 par la Commission Baleinière Internationale (CBI), le Japon mène chaque année une campagne de pêche qu’il qualifie de « scientifique », ce qui lui permet d’invoquer l’une des seules clauses dérogatoires de ce moratoire.
« Notre gouvernement est convaincu que la pêche à la baleine pratiquée par le Japon est commercial et non pas scientifique et de ce fait ne peut tomber sous la catégorie de cette exception », écrivent ainsi les trois ministres lundi.
Le processus engagé risque néanmoins d’être long : le Japon dispose maintenant d’une confortable période de dix mois (date limite 9 mars 2012) pour soumettre un document adverse à celui de l’Australie, qualifié à ce stade de « mémoire ».
Les campagnes de chasse à la baleine, ces dernières années, de la part de navires japonais, dans les eaux des Mers du Sud, proche de l’Antarctique, ont été au centre de confrontations de plus en plus tendues et parfois violentes entre ces navires-usines et des navires d’organisations non gouvernementales, dont la plus virulente a été, ces cinq dernières années, Sea Shepherd.
À tel point que l’an dernier, début 2010, le tout nouveau catamaran futuriste de l’ONG a coulé à pic, heurté à la proue par un violent impact avec l’un des baleiniers nippons.
Les gouvernements des deux puissances riveraines les plus proches, ceux de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, appellent depuis régulièrement les parties adverses à faire montre de « retenue », en rappelant que ce genre d’affrontements dans les mers de cette partie du Pacifique pourrait très bien, un jour ou l’autre, entraîner plus que des dégâts matériels et coûter la vie à une ou plusieurs personnes.
pad
Dans un communiqué dans lequel il livre une partie de son argumentaire, le gouvernement de Canberra et ses trois ministres directement concernés par cette affaire, à savoir Kevin Rudd (affaires étrangères), Robert McClelland (justice) et Tony Burke (environnement) livrent lundi une partie de leur argumentaire et de la base de leur plainte, à savoir le fait que le Japon aurait « manqué à ses obligations internationales » en tant que pays adhérent à la convention internationale de régulation de la pêche à la baleine.
Depuis un moratoire mis en place en 1986 par la Commission Baleinière Internationale (CBI), le Japon mène chaque année une campagne de pêche qu’il qualifie de « scientifique », ce qui lui permet d’invoquer l’une des seules clauses dérogatoires de ce moratoire.
« Notre gouvernement est convaincu que la pêche à la baleine pratiquée par le Japon est commercial et non pas scientifique et de ce fait ne peut tomber sous la catégorie de cette exception », écrivent ainsi les trois ministres lundi.
Le processus engagé risque néanmoins d’être long : le Japon dispose maintenant d’une confortable période de dix mois (date limite 9 mars 2012) pour soumettre un document adverse à celui de l’Australie, qualifié à ce stade de « mémoire ».
Les campagnes de chasse à la baleine, ces dernières années, de la part de navires japonais, dans les eaux des Mers du Sud, proche de l’Antarctique, ont été au centre de confrontations de plus en plus tendues et parfois violentes entre ces navires-usines et des navires d’organisations non gouvernementales, dont la plus virulente a été, ces cinq dernières années, Sea Shepherd.
À tel point que l’an dernier, début 2010, le tout nouveau catamaran futuriste de l’ONG a coulé à pic, heurté à la proue par un violent impact avec l’un des baleiniers nippons.
Les gouvernements des deux puissances riveraines les plus proches, ceux de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, appellent depuis régulièrement les parties adverses à faire montre de « retenue », en rappelant que ce genre d’affrontements dans les mers de cette partie du Pacifique pourrait très bien, un jour ou l’autre, entraîner plus que des dégâts matériels et coûter la vie à une ou plusieurs personnes.
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