"Ladom et ses partenaires locaux vont planifier des formations qui correspondent aux besoins qui auront été préalablement identifiés", souligne Florus Nestar (à droite).
PAPEETE, le 22 novembre 2018. Florus Nestar, directeur général de l’agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom), est en mission en Polynésie française depuis mardi et ce jusqu'à ce jeudi soir. Il vient évaluer la mise en place du passeport mobilité formation professionnelle au fenua.
Florus Nestar, directeur général de l’agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom), est en mission en Polynésie française depuis mardi et ce jusqu'à ce jeudi soir. Ce déplacement a pour objectif d’évaluer la mise en place de la convention cadre relative au passeport mobilité formation professionnelle, signée en août dernier entre l’Etat, la Polynésie française et Ladom.
Pour préparer la mise en œuvre de cette convention en 2019, le directeur général de Ladom a rencontré les partenaires institutionnels et des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle. Il a également rencontré des chefs d'entreprise ayant des besoins spécifiques de formation. Il a aussi rencontré des jeunes à la recherche d’une formation professionnelle en mobilité en métropole.
"Il est trop tôt pour évaluer les actions en cours dans le cadre de cette convention", explique Florus Nestar. "Toutefois, nous avons d’ores et déjà identifié quelques pistes d’amélioration de l’accompagnement des publics concernés. Le moment venu l’évaluation portera notamment sur les points la validation du diplôme ou du titre professionnel, l’insertion effective six mois après la fin de la formation et le taux de retour en Polynésie à l’issue de la formation."
Le passeport mobilité formation professionnelle a été créé en 2009. Jusqu’à présent, il se limitait à la prise en charge des frais de transport pour suivre une formation inexistante en Polynésie française.
Cette nouvelle convention vient compléter la prise en charge déjà effective des frais de transport avec un important dispositif d’accompagnement financier et humain, pour les formations identifiées comme prioritaires par le Pays. Un stage de quatre semaines de préparation à la mobilité est organisé. L'accueil à l’aéroport et le transfert jusqu’à l’hébergement sont aussi prévus.
Côté financier, l'aide est conséquente aussi : les frais de formation sont pris en charge. Une aide financière à l’installation de près de 100 000 Fcfp et une allocation complémentaire de mobilité tous les mois jusqu’à 84 000 Fcfp sont mis en place.
Un suivi personnalisé par un conseiller de Ladom pendant la formation jusqu’à l’obtention du diplôme ou de la qualification, et même jusqu’à la réinsertion professionnelle si nécessaire est prévu.
Dix personnes sont déjà parties ou vont prochainement partir en métropole pour suivre une formation de scaphandrier, de chargés d’affaires en bâtiment, de géomètre ou encore de Web Designer. Le nombre de Polynésiens à pouvoir bénéficier de ce dispositif pourrait augmenter : "Les premiers éléments dont nous disposons concernant les formations en mobilité des demandeurs d’emploi polynésiens nous incitent à penser qu’ils seront de plus en plus nombreux d’autant que les besoins en qualification sont réels sur le territoire", souligne Florus Nestar. "Le Sefi a d’ores et déjà identifié une quarantaine d’actions correspondant à des secteurs qui recrutent, notamment l’industrie, le secteur maritime, le BTP, l’hôtellerie/tourisme. L’objectif, rappelons-le, est de favoriser l’insertion des polynésiens dans leur territoire natal."
Florus Nestar, directeur général de l’agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom), est en mission en Polynésie française depuis mardi et ce jusqu'à ce jeudi soir. Ce déplacement a pour objectif d’évaluer la mise en place de la convention cadre relative au passeport mobilité formation professionnelle, signée en août dernier entre l’Etat, la Polynésie française et Ladom.
Pour préparer la mise en œuvre de cette convention en 2019, le directeur général de Ladom a rencontré les partenaires institutionnels et des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle. Il a également rencontré des chefs d'entreprise ayant des besoins spécifiques de formation. Il a aussi rencontré des jeunes à la recherche d’une formation professionnelle en mobilité en métropole.
"Il est trop tôt pour évaluer les actions en cours dans le cadre de cette convention", explique Florus Nestar. "Toutefois, nous avons d’ores et déjà identifié quelques pistes d’amélioration de l’accompagnement des publics concernés. Le moment venu l’évaluation portera notamment sur les points la validation du diplôme ou du titre professionnel, l’insertion effective six mois après la fin de la formation et le taux de retour en Polynésie à l’issue de la formation."
Le passeport mobilité formation professionnelle a été créé en 2009. Jusqu’à présent, il se limitait à la prise en charge des frais de transport pour suivre une formation inexistante en Polynésie française.
Cette nouvelle convention vient compléter la prise en charge déjà effective des frais de transport avec un important dispositif d’accompagnement financier et humain, pour les formations identifiées comme prioritaires par le Pays. Un stage de quatre semaines de préparation à la mobilité est organisé. L'accueil à l’aéroport et le transfert jusqu’à l’hébergement sont aussi prévus.
Côté financier, l'aide est conséquente aussi : les frais de formation sont pris en charge. Une aide financière à l’installation de près de 100 000 Fcfp et une allocation complémentaire de mobilité tous les mois jusqu’à 84 000 Fcfp sont mis en place.
Un suivi personnalisé par un conseiller de Ladom pendant la formation jusqu’à l’obtention du diplôme ou de la qualification, et même jusqu’à la réinsertion professionnelle si nécessaire est prévu.
Dix personnes sont déjà parties ou vont prochainement partir en métropole pour suivre une formation de scaphandrier, de chargés d’affaires en bâtiment, de géomètre ou encore de Web Designer. Le nombre de Polynésiens à pouvoir bénéficier de ce dispositif pourrait augmenter : "Les premiers éléments dont nous disposons concernant les formations en mobilité des demandeurs d’emploi polynésiens nous incitent à penser qu’ils seront de plus en plus nombreux d’autant que les besoins en qualification sont réels sur le territoire", souligne Florus Nestar. "Le Sefi a d’ores et déjà identifié une quarantaine d’actions correspondant à des secteurs qui recrutent, notamment l’industrie, le secteur maritime, le BTP, l’hôtellerie/tourisme. L’objectif, rappelons-le, est de favoriser l’insertion des polynésiens dans leur territoire natal."