85% des personnes ayant répondu au sondage organisé par Les Nouvelles, en partenariat avec Polynésie 1ère, ont considéré qu’il y avait trop de candidats aux élections législatives.
Ce n’est certes pas un sondage d’opinion mais cela constitue malgré tout un bon aperçu du sentiment des électeurs polynésiens : ils ne sont pas dupes ! La Polynésie française a une maturité politique que beaucoup de candidats se refusent à croire.
La Polynésie française n’a certes pas le record, détenu par la première circonscription de Paris avec 23 candidats ! Mais est-ce l’exemple à suivre ?
Les polynésiens ne se laissent pas emporter par des candidatures « de la société civile », comme le veut l’expression consacrée, ni par ceux qui portent un projet digne des élections territoriales, et complètement en décalage avec les enjeux des législatives.
Face à cet émiettement des candidatures, on ne peut qu’appeler au rassemblement des suffrages au profit de candidats sérieux, conscient du rôle du député et qui défendent un projet cohérent, fruit d’une expérience certaine et d’une réflexion constructive avec les instances nationales.
Il sera trop tard, le lendemain du scrutin, de s’interroger sur les capacités des nouveaux députés à défendre les dossiers polynésiens.
Et l’on ne saura se fier sur les réminiscences et albums photos des fonctions occupées qui n’ont, aujourd’hui, plus nécessairement ni la force ni l’efficacité d’un réseau construit au fil des ans, au fil des rencontres, de la confiance donnée et des postes occupés.
Le 2 juin 2012, au-delà d’un vote utile, c’est un vote logique et pertinent qui doit être fait.
Philippe LEMONNIER
Directeur de campagne de Gaston TONG SANG
Ce n’est certes pas un sondage d’opinion mais cela constitue malgré tout un bon aperçu du sentiment des électeurs polynésiens : ils ne sont pas dupes ! La Polynésie française a une maturité politique que beaucoup de candidats se refusent à croire.
La Polynésie française n’a certes pas le record, détenu par la première circonscription de Paris avec 23 candidats ! Mais est-ce l’exemple à suivre ?
Les polynésiens ne se laissent pas emporter par des candidatures « de la société civile », comme le veut l’expression consacrée, ni par ceux qui portent un projet digne des élections territoriales, et complètement en décalage avec les enjeux des législatives.
Face à cet émiettement des candidatures, on ne peut qu’appeler au rassemblement des suffrages au profit de candidats sérieux, conscient du rôle du député et qui défendent un projet cohérent, fruit d’une expérience certaine et d’une réflexion constructive avec les instances nationales.
Il sera trop tard, le lendemain du scrutin, de s’interroger sur les capacités des nouveaux députés à défendre les dossiers polynésiens.
Et l’on ne saura se fier sur les réminiscences et albums photos des fonctions occupées qui n’ont, aujourd’hui, plus nécessairement ni la force ni l’efficacité d’un réseau construit au fil des ans, au fil des rencontres, de la confiance donnée et des postes occupés.
Le 2 juin 2012, au-delà d’un vote utile, c’est un vote logique et pertinent qui doit être fait.
Philippe LEMONNIER
Directeur de campagne de Gaston TONG SANG