PAPEETE, le 02/12/2015 - Le Canadien Paul Arsenault donne une conférence ce soir sur l'importance d'une stratégie de développement touristique pour la Polynésie française et les perspectives d'avenir qui s'offre à elle. Cette rencontre a été programmée dans le cadre de la formation en gestion de projet de la CCISM, en partenariat avec l'école des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal (ESG UQAM).
"Quelles orientations possibles pour le tourisme polynésien de demain ?" C'est la question posée pour la conférence de Paul Arsenault, directeur du réseau de veille en tourisme à Montréal. "On constate, dans la dernière décennie, un déclin de la visite touristique en Polynésie, de 264 000 visiteurs à environ 150 000". Un peu plus du tiers des touristes en Polynésie française sont Américains, ensuite les Français sont présents à hauteur de 20 % et les Européens hors France, 15 %. "On voit qu'il y a un essoufflement du tourisme", constate-t-il.
Une compétition "extrêmement féroce en matière de tourisme insulaire" s'exerce entre Hawaï, Fidji, et les Maldives. "Chacune des îles a eu des stratégies différentes", continue Paul Arsenault. Pour lui, Hawaï s'en sort mieux d'un point de vue touristique car "la clientèle américaine se retrouve chez elle avec sa monnaie." " C'est un facteur non négligeable pour la sécurisation du touriste. Ça lui permet de voyager très loin dans un milieu exotique. Les standards sanitaires et de salubrité sont les mêmes ", explique-t-il.
En Polynésie, il préconise un positionnement sur le luxe : " Les nouveaux critères du luxe ont évolué, l'exclusivité, la solitude ont une valeur ajoutée. Si on regarde la faible densité d'habitation sur le territoire, je pense qu'on peut trouver des développements stimulants à ce niveau-là."
Mahana Beach
Paul Arsenault a également étudié le projet de Mahana Beach dans le cadre du programme de gestion de projet dispensé à la CCISM. Il s'est penché sur la question du développement durable : " toutes les certifications sont extrêmement exigeantes en matière d'impact sur l'activité locale : la diminution de la pauvreté, la préservation de l'environnement, l'utilisation de ressources renouvelable en terme d'énergie, la réhabilitation des eaux usées, le recyclage… Un projet comme peut être un puissant catalyseur en matière de politique publique", indique le spécialiste. Pour lui, l'erreur serait de laisser le promoteur ne prendre que les avantages du foncier. "L'arrivée de capitaux étrangers est un puissant catalyseur pour le développement du territoire", assure-t-il.
"Quelles orientations possibles pour le tourisme polynésien de demain ?" C'est la question posée pour la conférence de Paul Arsenault, directeur du réseau de veille en tourisme à Montréal. "On constate, dans la dernière décennie, un déclin de la visite touristique en Polynésie, de 264 000 visiteurs à environ 150 000". Un peu plus du tiers des touristes en Polynésie française sont Américains, ensuite les Français sont présents à hauteur de 20 % et les Européens hors France, 15 %. "On voit qu'il y a un essoufflement du tourisme", constate-t-il.
Une compétition "extrêmement féroce en matière de tourisme insulaire" s'exerce entre Hawaï, Fidji, et les Maldives. "Chacune des îles a eu des stratégies différentes", continue Paul Arsenault. Pour lui, Hawaï s'en sort mieux d'un point de vue touristique car "la clientèle américaine se retrouve chez elle avec sa monnaie." " C'est un facteur non négligeable pour la sécurisation du touriste. Ça lui permet de voyager très loin dans un milieu exotique. Les standards sanitaires et de salubrité sont les mêmes ", explique-t-il.
En Polynésie, il préconise un positionnement sur le luxe : " Les nouveaux critères du luxe ont évolué, l'exclusivité, la solitude ont une valeur ajoutée. Si on regarde la faible densité d'habitation sur le territoire, je pense qu'on peut trouver des développements stimulants à ce niveau-là."
Mahana Beach
Paul Arsenault a également étudié le projet de Mahana Beach dans le cadre du programme de gestion de projet dispensé à la CCISM. Il s'est penché sur la question du développement durable : " toutes les certifications sont extrêmement exigeantes en matière d'impact sur l'activité locale : la diminution de la pauvreté, la préservation de l'environnement, l'utilisation de ressources renouvelable en terme d'énergie, la réhabilitation des eaux usées, le recyclage… Un projet comme peut être un puissant catalyseur en matière de politique publique", indique le spécialiste. Pour lui, l'erreur serait de laisser le promoteur ne prendre que les avantages du foncier. "L'arrivée de capitaux étrangers est un puissant catalyseur pour le développement du territoire", assure-t-il.
Conférence ce soir
Ce mercredi 02 décembre à 18h00, dans l’amphithéâtre de la CCISM Formation.
Modalité d’inscription : Conférence gratuite et ouverte au public.
• Places limitées
• Merci de confirmer votre présence à : [email protected], Tel : 40.54.88.94 / 40.54.88.88
Modalité d’inscription : Conférence gratuite et ouverte au public.
• Places limitées
• Merci de confirmer votre présence à : [email protected], Tel : 40.54.88.94 / 40.54.88.88
En savoir plus sur le programme gestion de projet
Une nouvelle session du programme gestion de projet débutera en mars 2016, les inscriptions sont déjà ouvertes. La CCISM, au travers de son service Executive Premium, donne depuis 3 ans, l’opportunité aux dirigeants, cadres, futurs cadres ou salariés d’élargir leur horizon en s’appropriant des méthodes et des outils. En relation avec des partenaires comme l’ESSEC (2e École de commerce de France) ou l’Université de Québec Montréal (UQAM : 1re université mondiale dans le domaine de la gestion de projet), ce service développe des programmes de formations diplômantes et reconnues. Un MBA proposé en partenariat avec l'UQAM débutera également en mars 2016.
Une nouvelle session du programme gestion de projet débutera en mars 2016, les inscriptions sont déjà ouvertes. La CCISM, au travers de son service Executive Premium, donne depuis 3 ans, l’opportunité aux dirigeants, cadres, futurs cadres ou salariés d’élargir leur horizon en s’appropriant des méthodes et des outils. En relation avec des partenaires comme l’ESSEC (2e École de commerce de France) ou l’Université de Québec Montréal (UQAM : 1re université mondiale dans le domaine de la gestion de projet), ce service développe des programmes de formations diplômantes et reconnues. Un MBA proposé en partenariat avec l'UQAM débutera également en mars 2016.