Des gendarmes du GIGN avaient assuré l'escorte du détenu jeudi dernier au tribunal.
PAPEETE, le 7 septembre 2016 - Condamné jeudi dernier à 2 ans ferme pour une série d'agressions et de menaces envers le personnel pénitentiaire, le jeune polynésien de 26 ans suspecté de radicalisation islamiste a remis le couvert en début de semaine.
Une semaine après sa condamnation à 2 ans de prison ferme pour des violences et menaces à répétition commises les 8, 12 et 25 août derniers sur une dizaine de personnels de l'administration pénitentiaire de Nuutania, l'un des trois Polynésiens faisant l'objet d'une fiche S de signalement pour radicalisation et islamisme politique a de nouveau rendez-vous, demain jeudi, au tribunal.
Il doit y être jugé en comparution immédiate, comme la semaine dernière, pour de nouvelles violences et menaces proférées contre des agents de la prison en début semaine, a-t-on appris ce mercredi de sources judiciaires qui précisent par ailleurs que ce détenu de 26 ans a fait appel de sa précédente condamnation.
Déjà condamné 15 fois
Radicalisé à Nuutania au contact d'un autre détenu polynésien lui-même converti à l'islam à la faveur d'un long séjour en détention en métropole, le jeune prévenu a appris l'arabe, lit le Coran et abandonné sa confession adventiste pour l'islam radical. Entendu par les gendarmes après la première vague d'incidents à la prison, il avait notamment cautionné les derniers attentats de Nice, appelant à "tuer les mécréants qui ne croient pas".
Les experts psychiatres avaient constaté cette radicalisation et souligné la violence de l'individu associée à "une personnalité particulièrement inquiétante et dangereuse". "On en a pas fini avec lui" avait lancé de façon prémonitoire l'avocat représentant les intérêts de l'administration pénitentiaire, contre cet homme déjà condamné 15 fois pour violence.
Une semaine après sa condamnation à 2 ans de prison ferme pour des violences et menaces à répétition commises les 8, 12 et 25 août derniers sur une dizaine de personnels de l'administration pénitentiaire de Nuutania, l'un des trois Polynésiens faisant l'objet d'une fiche S de signalement pour radicalisation et islamisme politique a de nouveau rendez-vous, demain jeudi, au tribunal.
Il doit y être jugé en comparution immédiate, comme la semaine dernière, pour de nouvelles violences et menaces proférées contre des agents de la prison en début semaine, a-t-on appris ce mercredi de sources judiciaires qui précisent par ailleurs que ce détenu de 26 ans a fait appel de sa précédente condamnation.
Déjà condamné 15 fois
Radicalisé à Nuutania au contact d'un autre détenu polynésien lui-même converti à l'islam à la faveur d'un long séjour en détention en métropole, le jeune prévenu a appris l'arabe, lit le Coran et abandonné sa confession adventiste pour l'islam radical. Entendu par les gendarmes après la première vague d'incidents à la prison, il avait notamment cautionné les derniers attentats de Nice, appelant à "tuer les mécréants qui ne croient pas".
Les experts psychiatres avaient constaté cette radicalisation et souligné la violence de l'individu associée à "une personnalité particulièrement inquiétante et dangereuse". "On en a pas fini avec lui" avait lancé de façon prémonitoire l'avocat représentant les intérêts de l'administration pénitentiaire, contre cet homme déjà condamné 15 fois pour violence.