PAPEETE, le 29 juillet 2014 - La politique de soutien au coprah coûte cher au Pays, mais c’est des rares sujets qui fait consensus au sein de l’Assemblée. Les fonds alloués à la Caisse de soutien au prix du coprah ont été validés à l’unanimité par les représentants, qui s’inquiètent pour l’avenir de la filière.
Ce mardi 29 juillet, l’Assemblée de Polynésie française a examiné les comptes financiers de la Caisse de soutien des prix du coprah, ce qui a donné l’occasion à un débat animé entre le gouvernement et l’opposition sur la politique de développement des îles.
Car l’effort budgétaire en 2013 a encore été important, à plus de 1,37 milliard de Fcfp, en augmentation constante depuis 2011. C’est que le prix de l’huile de coprah sur les marchés internationaux a encore baissé, une chute accompagné par la baisse du dollar, mais le prix subventionné du litre d‘huile est lui monté à 149 Fcfp.
Cependant, 10 000 personnes vivent encore du coprah, en particulier dans les Tuamotu, et tous les groupes de l’APF ont validé ces subventions. Malgré tout, l’opposition a longuement insisté sur le déclin de la production, liée à un désintérêt des jeunes générations pour cette activité et à la dégénérescence des cocoteraies. Pour elle, il est nécessaire de diversifier les activités des îles et l’utilisation du coprah. Armelle Merceron a aussi insisté sur la nécessité de préparer le changement climatique, un sujet évacué par le président Flosse lui-même.
En réponse aux autres remarques, Thomas Moutame, ministre de l’Agriculture, présente plusieurs avancées et projets pour pérenniser la filière et diminuer son besoin en subventions : « Cette huile est aujourd’hui utilisée à Tetiaroa pour faire tourner les groupes électrogènes du Brando. La presse de l’Huilerie de Tahiti sera remplacée l’année prochaine pour une machine de meilleure qualité. Sinon une société m’a rencontré pour me proposer des techniques nouvelles pour produire de l’huile de coco vierge. Nous allons les mettre en place très prochainement à Hiva Oa puis à Bora Bora. Cette huile de coco vierge est exportée dans le monde entier, et est mieux valorisée. Il y a aussi des techniques de séchage de nouvelle génération qui utilisent des noix de coco vide pour faire sécher le coprah et les cendres pour fertiliser les sols. »
Ce mardi 29 juillet, l’Assemblée de Polynésie française a examiné les comptes financiers de la Caisse de soutien des prix du coprah, ce qui a donné l’occasion à un débat animé entre le gouvernement et l’opposition sur la politique de développement des îles.
Car l’effort budgétaire en 2013 a encore été important, à plus de 1,37 milliard de Fcfp, en augmentation constante depuis 2011. C’est que le prix de l’huile de coprah sur les marchés internationaux a encore baissé, une chute accompagné par la baisse du dollar, mais le prix subventionné du litre d‘huile est lui monté à 149 Fcfp.
Cependant, 10 000 personnes vivent encore du coprah, en particulier dans les Tuamotu, et tous les groupes de l’APF ont validé ces subventions. Malgré tout, l’opposition a longuement insisté sur le déclin de la production, liée à un désintérêt des jeunes générations pour cette activité et à la dégénérescence des cocoteraies. Pour elle, il est nécessaire de diversifier les activités des îles et l’utilisation du coprah. Armelle Merceron a aussi insisté sur la nécessité de préparer le changement climatique, un sujet évacué par le président Flosse lui-même.
En réponse aux autres remarques, Thomas Moutame, ministre de l’Agriculture, présente plusieurs avancées et projets pour pérenniser la filière et diminuer son besoin en subventions : « Cette huile est aujourd’hui utilisée à Tetiaroa pour faire tourner les groupes électrogènes du Brando. La presse de l’Huilerie de Tahiti sera remplacée l’année prochaine pour une machine de meilleure qualité. Sinon une société m’a rencontré pour me proposer des techniques nouvelles pour produire de l’huile de coco vierge. Nous allons les mettre en place très prochainement à Hiva Oa puis à Bora Bora. Cette huile de coco vierge est exportée dans le monde entier, et est mieux valorisée. Il y a aussi des techniques de séchage de nouvelle génération qui utilisent des noix de coco vide pour faire sécher le coprah et les cendres pour fertiliser les sols. »