Le directeur général du comité d'organisation des JO de Paris 2024, Etienne Thobois, a été reçu, mardi, à la Présidence, par Édouard Fritch.
Tahiti, le 9 novembre 2021 - Une délégation du comité d'organisation des JO de Paris 2024, menée par son directeur général, Etienne Thobois, est en déplacement cette semaine au fenua. Des visites du village de Teahupo'o, de la passe de Hava'e et une réunion publique à la mairie de Vairao sont au programme de la délégation. "L'objectif de cette visite est de rencontrer les acteurs locaux impliqués dans l'organisation pour un point d'étape technique et pour présenter l'ambition des Jeux de Paris à la population locale."
"Les Jeux sont officiellement là", a déclaré, ce mardi, à la Présidence, le directeur général du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, Etienne Thobois. Ce dernier est en déplacement jusqu'à vendredi au fenua avec une petite délégation. Objectif de cette visite, "rencontrer les acteurs locaux impliqués dans l'organisation pour un point d'étape technique et pour présenter l'ambition des Jeux de Paris à la population locale", indique un communiqué du Pays.
Premier rendez-vous pour la délégation parisienne, la signature avec le président du Pays, Édouard Fritch, de la convention Terre de Jeux 2024. "Au travers de cette convention, l'idée est de promouvoir les trois grands axes de Paris 2024", explique Etienne Thobois. "Il y a d'abord la célébration autour des Jeux et des valeurs olympiques. Le deuxième axe, c'est l'engagement. On souhaite que la population s'approprie ces Jeux et se sente partie prenante dans l'organisation de l'événement. Et le dernier axe, c'est l'héritage. Faire les Jeux c'est très bien, mais il faut qu'il y ait un sens, une utilité."
Une réunion publique très attendue
Ce premier rendez-vous médiatique était également l'occasion pour le Pays et pour la délégation parisienne de rassurer sur les futurs projets d'aménagement du site de Teahupo'o. Rappelons que les premières fuites d'information du dossier technique –village olympique avec restaurant et salle de sport, héliport, pont pour voitures, remblais, enrochement du littoral au PK O, parkings, pontons, gradins et tribune– avaient quelques peu affolés les riverains du bout de la route. Un collectif, Mata ara o Teahupo'o, s'était alors constitué en septembre 2020 et réclamait davantage de transparence sur les aménagements à venir.
"Le Comité internationale olympique (CIO) a compris qu'il fallait que ces Jeux s'insèrent beaucoup plus dans l'existant. L'obsession de Paris 2024, c'est de s'insérer et de s'adapter à la situation du territoire", a répondu Etienne Thobois. "On travaille avec le Pays, les collectivités pour savoir quels sont les besoins et comment on peut améliorer certaines choses. Il y a évidemment des infrastructures qui nécessitent des rénovations. Et sur le reste, on fait des installations temporaires et quand on repart le site reste dans l'état où il était avant. Et pour nous, c'est fondamental."
Des visites du village de Teahupo'o et du spot de surf sont évidemment au programme de la visite de la délégation. Cette dernière s'exprimera également directement à la population, ce mercredi, à la mairie de Vairao, à l'occasion d'une réunion publique. "On est impatient de les rencontrer. Ce sera la première fois que l'on pourra s'entretenir directement avec eux", confie Cindy Otcenasek, de l'association Vai ara o Teahupo'o. "On demande, depuis le début, plus de transparence sur les aménagements. Notre souhait également est de pouvoir apporter des modifications au dossier si l'on juge que les installations ont un impact trop lourd sur l'environnement. On ne veut pas de dossier figé."
"Les Jeux sont officiellement là", a déclaré, ce mardi, à la Présidence, le directeur général du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, Etienne Thobois. Ce dernier est en déplacement jusqu'à vendredi au fenua avec une petite délégation. Objectif de cette visite, "rencontrer les acteurs locaux impliqués dans l'organisation pour un point d'étape technique et pour présenter l'ambition des Jeux de Paris à la population locale", indique un communiqué du Pays.
Premier rendez-vous pour la délégation parisienne, la signature avec le président du Pays, Édouard Fritch, de la convention Terre de Jeux 2024. "Au travers de cette convention, l'idée est de promouvoir les trois grands axes de Paris 2024", explique Etienne Thobois. "Il y a d'abord la célébration autour des Jeux et des valeurs olympiques. Le deuxième axe, c'est l'engagement. On souhaite que la population s'approprie ces Jeux et se sente partie prenante dans l'organisation de l'événement. Et le dernier axe, c'est l'héritage. Faire les Jeux c'est très bien, mais il faut qu'il y ait un sens, une utilité."
Une réunion publique très attendue
Ce premier rendez-vous médiatique était également l'occasion pour le Pays et pour la délégation parisienne de rassurer sur les futurs projets d'aménagement du site de Teahupo'o. Rappelons que les premières fuites d'information du dossier technique –village olympique avec restaurant et salle de sport, héliport, pont pour voitures, remblais, enrochement du littoral au PK O, parkings, pontons, gradins et tribune– avaient quelques peu affolés les riverains du bout de la route. Un collectif, Mata ara o Teahupo'o, s'était alors constitué en septembre 2020 et réclamait davantage de transparence sur les aménagements à venir.
"Le Comité internationale olympique (CIO) a compris qu'il fallait que ces Jeux s'insèrent beaucoup plus dans l'existant. L'obsession de Paris 2024, c'est de s'insérer et de s'adapter à la situation du territoire", a répondu Etienne Thobois. "On travaille avec le Pays, les collectivités pour savoir quels sont les besoins et comment on peut améliorer certaines choses. Il y a évidemment des infrastructures qui nécessitent des rénovations. Et sur le reste, on fait des installations temporaires et quand on repart le site reste dans l'état où il était avant. Et pour nous, c'est fondamental."
Des visites du village de Teahupo'o et du spot de surf sont évidemment au programme de la visite de la délégation. Cette dernière s'exprimera également directement à la population, ce mercredi, à la mairie de Vairao, à l'occasion d'une réunion publique. "On est impatient de les rencontrer. Ce sera la première fois que l'on pourra s'entretenir directement avec eux", confie Cindy Otcenasek, de l'association Vai ara o Teahupo'o. "On demande, depuis le début, plus de transparence sur les aménagements. Notre souhait également est de pouvoir apporter des modifications au dossier si l'on juge que les installations ont un impact trop lourd sur l'environnement. On ne veut pas de dossier figé."